Enjeu du developpement durable

Publié le 26 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 27 mars 2011 dans 13A
5

Sujet du devoir

L'eau pour tous, un enjeu majeu pour le developpement:

Quels problèmes posait l'accés à l'eau en afrique du sud sous le régime de l'apartheid ?

Où j'en suis dans mon devoir

J'aimerais que vous me donniez des sites repondant a ma question ou que je me faissiez partager vos connaissances merci à tous d'avance.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 mars 2011
Bonjour, voici un petit cour qui parle de l'eau si ça peut t'aider

L’eau entre abondance et rareté

Problématique du chapitre : Pourquoi l’eau est-elle un enjeu majeur du 21ème siècle ?

A. Etude de cas : L’eau au Moyen-Orient

Pourquoi le Moyen-Orient est-il intéressant pour étudier les problèmes de l’eau ? Car la plupart des pays sont touchés par l’aridité en raison d’une répartition inégale des ressources et une hausse de la demande en eau.
Que font-ils pour améliorer ce problème ? Ils aménagent le territoire par des constructions pour mobiliser les ressources en eau.
Quelles conséquences ce problème a-t-il sur la géopolitique de cette région du monde ? Ce problème entraine des conflits entre pays plus ou moins pourvus en eau et une instabilité de la région car l’eau est nécessaire pour le développement économique.



On peut illustrer cette problématique générale par le cas de la Jordanie.
La Jordanie est située au Moyen-Orient et par le climat reçoit très peu de précipitations.
Elle tire ses ressources en eau par des moyens techniques (barrages, usines de dessalement…) à partir des fleuves existants (Jourdain et affluents).
La Jordanie a des besoins croissants à cause de son économie qui se développe (agriculture, tourisme…).
Cette situation existe pour tous les autres états déficitaires en eau. Ceux qui ont la situation la plus grave sont le Koweït, le Qatar, l’Arabie Saoudite.

Même si les solutions sont des solutions techniques par les barrages, l’irrigation et les usines de dessalement, cela ne suffit pas et il va falloir penser à une modification de l’utilisation de l’eau.

Les travaux gigantesques entreprit, en plus d’être coûteux, entrainent des conflits et accroissent l’exploitation des ressources non renouvelables.

Ainsi, on peut illustrer ce problème avec l’Arabie Saoudite qui utilise les systèmes de pompages pour récupérer l’eau des nappes phréatiques et les usines de dessalement pour récupérer l’eau de mer afin d’avoir de l’eau pour l’agriculture.
Or, pour ces systèmes, il faut utiliser du pétrole et puiser l’eau dans des nappes fossiles non renouvelables.
Donc, plus la demande augmente, plus les ressources diminuent.
Les conflits présents dans cette zone sont eux illustrés par la Turquie. C’est en Turquie que les principaux fleuves de la région, le Tigre et l’Euphrate, prennent leur source. La Turquie veut utiliser en amont ces fleuves comme ils l’entendent alors que la Syrie et l’Irak pour où passent ces fleuves ensuite souhaitent un partage plus équitable.

Les conflits autour de l’eau atteignent leur paroxysme en Palestine, région coincée entre la souveraineté israélienne et ses voisins arabes. La crise dans ce pays est en partie due aux besoins importants en eau d’Israël. Or, les ressources se trouvent sur la plaine du Golan, territoire à la base palestinien, mais pris par Israël lors de la guerre des 6 jours en 1967. Les palestiniens doivent désormais exploiter une nappe phréatique qui leur donne une eau impropre.

En conclusion, du fait que le Moyen-Orient ait des besoins en eau de plus en plus importants à cause du développement économique et que ses ressources naturelles sont faibles et réparties inégalement, cette région du monde a du inventer des moyens pour exploiter l’eau non potable à la base.
Mais, il faudrait repenser ces moyens techniques non viables à long terme et une entente générale si l’on ne veut pas que les conflits dus à l’eau deviennent de plus en plus nombreux comme ils le sont déjà autour de la Palestine.

B. Mise en perspective :

1. L’eau une ressource très inégalement répartie :

L’eau de mer occupe 71% de la surface de la Terre dont 2,6% d’eau douce.
Pourtant, la quantité d’eau douce disponible pour la population est très faible puisque certaines zones de peuplements sont éloignées des ressources en eau (comme l’Afrique de l’Est ou le Moyen-Orient) alors que l’eau des fleuves ne peut que partiellement être prélevée à cause des crues.
En ce qui concerne les gisements d’eau plus profonds, leur captage est aussi couteux que celui mis en place pour le pétrole.
Sur la planète, le partage des eaux est particulièrement inégal : 10 pays contrôlent 60% des ressources alors que les zones très sèches d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie ne disposent que de 1% des ressources d’eau en abritant 10% de la population.
Les inégalités sont aussi existantes à l’intérieur même des pays entre régions excédentaires et celles en pénurie comme par exemple en Inde ou au Brésil.

En conclusion, il y a seulement 2,6% d’eau douce sur terre mal réparties (10 pays = 60% des ressources).
Même si tout d’abord il s’agit de géographie avec des pays plus ou moins proches des ressources, s’ajoute un problème économique par le prix des moyens techniques existant pour traiter l’eau.
De plus, s’il y a des inégalités entre pays, il ne faut pas oublier les inégalités à l’intérieur même des pays.

2. L’eau une ressource indispensable à la vie :

Entre 1975 et 2000, la consommation mondiale en eau à doubler à cause de la forte croissance démographique et des besoins nouveaux qui accompagnent le développement économique.
L’agriculture consomme plus des 2/3 de l’eau afin d’assurer la sécurité alimentaire.
La demande en eau industrielle et domestique explose elle aussi à cause du besoin de confort croissant des populations dont le niveau de vie s’améliore.
Si les pays du Nord où les populations stagnent et l’Amérique Latine aux ressources abondantes ne sont pas menacés de pénuries, les difficultés s’aggravent en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient.
L’inégalité devant l’eau est aussi liée aux écarts de développement er aux contrastes de richesses. Le manque d’eau constitue une forte contrainte pour de nombreux états.
Les Nations Unies ont définit un seuil de stress hydrique quand les disponibilités moyennes par habitants sont inférieures à 1700 m3/an et un seuil de pénurie hydrique lorsque les disponibilités sont en dessous de 1000 m3/an.

En conclusion, les besoins en eau de la population mondiale augmentent à cause de la croissance démographique et du développement économique. Par la croissance démographique, l’agriculture qui utilise énormément d’eau augmente elle aussi.
Par le développement économique, le besoin des usines et la demande de confort augmentent eux aussi.
Le problème de l’eau est tellement important que l’ONU a défini des seuils de stress et de pénurie hydrique.

3. L’eau à quel prix ?

Dans les régions où l’eau est rare, les hommes se sont organisés depuis longtemps en aménageant le territoire dès qu’ils se sont installés durablement (puits, dérivation locale…).
Certains aménagements ne transforment les espaces que localement et sont encore dominants dans la plupart des régions mais d’autres entrainent des bouleversements beaucoup plus profonds. Ces bouleversements permettent de peupler des régions arides inhabités auparavant, d’intensifier l’occupation des régions sèches et produisent de nouveaux paysages.
De plus, seul les grands équipements sont capables d’alimenter les métropoles géantes dans lesquelles l’humanité se concentre de plus en plus.

En conclusion, alors qu’avant de simples aménagements suffisaient et même si ceux-ci perdurent dans les régions les plus pauvres, de grands équipement sont maintenant nécessaires pour modifier une région et alimenter les métropoles.

4. L’eau, source de tensions et de conflits :

La croissance actuelle des besoins multiplie les conflits. Les tensions opposent citadins et ruraux, tourisme et agriculture comme en Tunisie. L’eau est un enjeu au niveau des états et au niveau international.
Au niveau national, ce sont des conflits entre groupes aux intérêts divergents comme entre agriculteurs et industriels ou entre régions déficitaires et régions excédentaires.
On peut citer le cas de l’Espagne dont les régions du Sud manquent d’eau et que les régions du Nord refusent d’aider.
Au niveau international, on peut citer l’exemple des problèmes entre Palestine et Israël. Mais il n’y a pas d’instances d’arbitrages reconnues ce qui entraine des conflits résolus par accord entre pays ou encore ouverts.

En conclusion, les besoins croissants d’eau dans le monde entrainent des conflits nationaux et internationaux.

Bonne journée et courage

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte