Environnement.

Sujet du devoir

La mise en pratique du développement durable en Chine et aux États-Unis
« En 2007, la Chine a dépassé les États-Unis comme principal émetteur de dioxyde de carbone, gaz dégagé lors de l’utilisation de combustibles fossiles (charbon et pétrole) et responsable de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre. Il reste que, calculée par habitant, la quantité de CO2 émise en Chine est faible, un tiers de celle des pays de l’OCDE.
Toutefois, les émissions chinoises de gaz à effet de serre devraient doubler d’ici à 2030, et représenter alors 27 % du total mondial contre 19 % actuellement. […] La Chine a signé le protocole de Kyoto, mais en tant que pays en développement ne s’est pas engagée à réduire ses émissions. Comme l’Inde, elle considère que les efforts de réduction des émissions incombent aux pays développés […].
En doublant depuis 2001 les sommes consacrées à la recherche-développement, ce qui la place désormais au quatrième rang mondial en la matière […], la Chine se donne les moyens de bâtir une économie fondée sur des technologies avancées, moins gourmandes en ressources non renouvelables et générant moins de déchets. En matière de transports, les autorités semblent privilégier les modes collectifs et la voiture à propulsion électrique en ville. »
F. Lemoine, La Chine, © Éditions Pearson.

« Des tensions fortes existent entre les contraintes de court terme et la volonté plus ou moins affichée de respecter l’environnement. Ainsi, la loi de 1977 sur l’exploitation du charbon stipule que les compagnies minières doivent prévoir un budget pour financer des actions en faveur de l’environnement après la fermeture d’une mine. Mais cette loi […] est encore contestée. En Alaska, les compagnies pétrolières convoitent des aires protégées, situées sur des réserves naturelles ou bien des terres indiennes.
Les questions environnementales sont pourtant de plus en plus prises en compte : en 1990, l’amendement du Clean Air Act oblige les entreprises industrielles à investir dans la lutte contre les émissions de fumées polluantes, l’industrie automobile doit se conformer à des normes réduisant la consommation de carburant, les autorités municipales doivent améliorer la qualité de l’environnement urbain. Des conceptions nouvelles se font jour, qui insistent, par exemple à Los Angeles, sur la nécessité de promouvoir les transports collectifs. […]
Malgré le refus du pouvoir fédéral2 de ratifier le protocole de Kyoto, des politiques publiques environnementales existent, au niveau des États fédérés ou des villes : 172 maires se sont engagés en 2005 à appliquer les principes de Kyoto (réduction des gaz à effet de serre de
7 % d’ici 2010) […]. »

Où j'en suis dans mon devoir

1) Comment les deux grandes puissances économiques mondiales ont-elles créé, par leur volonté de puissance et de croissance, un déséquilibre environnemental ?

2) Quelles contradictions existent entre la gestion au quotidien de l’économie d’un Etat et la prise de conscience des problèmes, notamment environnementaux ? Justifiez votre réponse.

3) Quels arguments avance la Chine pour ne pas s’engager aujourd’hui vers une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre ?

4) Comment peuvent s’expliquer les différences de vues et de politiques en matière de développement durable entre le niveau national (l’Etat) et les niveaux locaux ?

5) En ayant à l’esprit le schéma des trois piliers du développement durable, expliquez comment les Américains et les Chinois veulent ou tentent d’aller vers un développement durable. Vous utiliserez dans votre réponse les termes viable, vivable et équitable.

Bonjour,
Je ne comprends pas la question 4... Pouvez-vous m'aider svp ?