C URGENT : LA DIFFICILE CONQUETE DES DROITS POLITIQUES EN FRANCE

Publié le 15 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 20 mars 2010 dans 14A
5

Sujet du devoir

REDIGEZ UNE REPONSE ORGANISE REPONDANT AU SUJET : LES FRANCAIS ET LEURS DROITS POLITIQUES DE 1815 A 1850 EVOLUTION EXPLICATIONS ET LIMITES

Où j'en suis dans mon devoir

on a fé des exercices sur le suffrage limité on a di ke sa bénéficié a une catégorie sociale presise.on cour on a vu la dénonciation de François Argo et on a évoqué les grands traits de l'évolution des droits politique de la france



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 mars 2010

Expérience politique en France 1815 à 1848 :

Succédant à Napoléon 1er Louis XVIII accepte la Charte constitutionnelle de 1814 reconnaissant l'égalité civile et garantissant les libertés publiques. Cependant il n'y a pas de séparation des pouvoirs : 2 chambres sont chargées de voter les lois mais le roi en a l'initiative et exerce suel le pouvoir exécutif. Le suffrage censitaire limite le corps électoral aux propriétaires les plus riches.
A la mort de Louis XVIII Charles X se fait sacrer à Reims. Remettant en cause l'héritage de la Révolution, le pouvoir devient plus autoritaire : les libertés sont restreintes, la censure de la presse est rétablie. La Chambre des députés est dissoute.

La Révolution de 1830 et la monarchie de Juillet (1830-1848)
La politique de Charle X et la hausse du prix du pain entraînent une révolution. Du 27 au 30 juillet 1830 (<>.) le peuple de Paris se soulève et Charles X doit abdiquer. Louis-Philippe devient roi des Français : Le pouvoir de la Chambre est accru. Mais une mauvaise conjoncture économique et sociale entraîne la montée de l'opposition républicaine. Le gouvernement mène une politique favorable à la bourgeoisie et refuse de nouvelles réformes politiques. Les manifestations sont brutalement réprimées. Le mécontement populaire s'aggrave.

Anonyme
Posté le 19 mars 2010
Salut voilà ce que je t'ai trouvé sur le net :

La retraite de Russie amorce le déclin de l’Empire. En 1814, l’Europe entière forme une coalition contre la France, entraînant une confrontation à Leipzig, où les troupes françaises sont battues. La France est alors envahie et l’empereur doit abdiquer. Il est fait prisonnier et déporté à l’île d’Elbe, au large des côtes de Toscane. Napoléon s’en échappe cependant l’année suivante et en mars 1815, il parvient à reprendre le pouvoir, revenu depuis son départ à Louis XVIII, frère de Louis XVI. Mais ce retour de "l’ogre corse", ainsi qu’il est surnommé, est de courte durée, il se conclut par une ultime défaite contre les Anglais et les Prussiens le 18 juin, à Waterloo (Belgique). Les Cent Jours de Napoléon sont terminés, il est cette fois exilé à Sainte-Hélène, une petite île située dans l’Atlantique sud, à 6000 kilomètres de la France. La vie de Napoléon s’achève ici en 1821.

La fin de l’Empire coïncide avec la fin de la période révolutionnaire en France et des guerres continuelles qui l’ont marquée. Vingt ans de conflits ont fait plus de trois millions de morts en Europe, la France de 1815 est diminuée économiquement et socialement profondément divisée; avec le traité de Paris qui lui retire la Savoie, son territoire est réduit par rapport à l’état de ses frontières en 1789. Plus encore, l’image de la France s’est fortement détériorée, tous ses voisins se méfient désormais de cette nation révolutionnaire, ambitieuse et guerrière. Associant principalement l’Angleterre, l’Autriche et la Russie, la Sainte-Alliance est alors formée, elle prévoit une intervention militaire commune contre la France si la menace se réveillait à nouveau.

Le retour de la monarchie (1815-1848)

Après l’épisode napoléonien des Cent Jours, la réinstallation de Louis XVIII sur le trône de France en juillet 1815 marque le début de la Restauration et le retour de la monarchie de droit divin en France. Cependant, le nouveau roi ne peut ignorer un quart de siècle de réformes et de changements. Il "octroie" ainsi au pays une Charte, qui n’est pas une constitution car elle dépend exclusivement du bon vouloir du monarque, mais elle maintient certains acquis fondamentaux de la Révolution, notamment ceux qui sont à l’avantage de la bourgeoisie. La Charte permet aussi la formation de partis, et l’assemblée se divise aussitôt en trois courants principaux : à gauche, les libéraux défendent les libertés de 1789; au centre, les constitutionnels sont partisans d’une Charte ouverte et démocratique; enfin, à droite, les ultra-royalistes, soutenus par la noblesse, souhaitent le rétablissement des anciens privilèges. La Charte établit également le "suffrage censitaire", par lequel une certaine catégorie de la population - les plus riches - peut bénéficier, en l’achetant, du droit de vote. Sur une population de 32 millions d’habitants que compte la France à l’époque, environ cent mille personnes bénéficient de ce droit.

Le règne de Louis XVIII (1815-1825) représente une période de calme et favorise une certaine prospérité économique pour le pays. Dans une atmosphère de relatif libéralisme politique, une réconciliation nationale s’opère entre le peuple ordinaire et la bourgeoisie d’une part - qui souhaitent éviter un retour à l’ordre ancien - et d’autre part les "émigrés" de la noblesse qui reviennent au pays, forcés à s’ajuster aux réalités nouvelles. Un changement de climat intervient cependant lorsque Charles X, frère de Louis XVIII, accède au trône en 1825. Les sympathies de Charles X envers le camp royaliste sont connues, et une partie de la noblesse croit alors que le moment est venu pour un retour à l’Ancien Régime. Charles X se fait d’ailleurs sacrer à Reims, selon la tradition dynastique et l’une de ses premières mesures est d’accorder aux anciens propriétaires de bien nationaux une forte indeminité, ce qui provoque la colère des libéraux. Charles X s’emploie ainsi à affaiblir pendant son règne les prérogatives de la Charte qu’il juge trop libérales. En mai 1830, il dissout l’Assemblée, espérant ainsi reconduire une majorité élargie; le même mois, dans le but de consolider son autorité et de favoriser de nouveaux débouchés commerciaux aux pays, Charles X ordonne une expédition militaire contre la ville d’Alger, qui est finalement prise en juillet. Toutefois, si l’expédition d’Alger est un succès, la dissolution de l’Assemblée aboutit à un échec, car l’opposition libérale sort renforcée de ces élections. Charles X tente alors un coup de force : par une série d’ordonnances, il dissout à nouveau la Chambre, supprime la liberté de la presse et réduit le nombre d’électeurs en augmentant le "prix" du droit au vote (le "cens"). Ces mesures provoquent la colère du peuple parisien, qui se révolte au cours de journées nommées les "Trois Glorieuses", les 27, 28 et 29 juillet. L’insurrection provoque finalement la chute de Charles X, et son exil.

Saint Simon
C’est au duc d’Orléans, descendant de Louis XIII, que revient le trône de France, qu’il assumera sous le nom de Louis-Philippe. Le nouveau roi n’apporte pas de changements radicaux à la Charte, mais durant son règne, la menace d’un retour au pouvoir des royalistes se fait moins pressante. Au plan de l’expression publique, les libertés de la presse sont fortement réduites à partir de 1835, à la suite d’un attentat manqué contre le roi. Alors que peuple continue à être tenu à l’écart du pouvoir, le suffrage censitaire est élargi, ce qui renforce le poids politique de la bourgeoisie libérale, qui bénéficie par ailleurs de l’expansion économique et industrielle du pays, surtout après 1840. L’industrie textile, la construction de machines, la métallurgie se développent fortement, favorisées par l’essor des chemins et fer et l’extraction du charbon. Ces industries s’installent dans certaines villes et régions (le Nord, Paris, Lyon) où main d’oeuvre et matières premières sont disponibles. Ces développements entraînent la formation d’une population ouvrière, le prolétariat, réceptive aux idées émergentes de théoriciens socialistes, dits "utopistes", tels que le comte Henri de Saint Simon (1760-1825) et Fourier (1772-1732), qui dénoncent la société capitaliste naissante, créée par la bourgeoisie.

La seconde République (1848-1852)
La fin du règne de Louis-Philippe est précipitée par une crise économique qui apparaît en 1847, les mauvaises récoltes, la baisse des ventes industrielles entraînent une montée rapide du chômage et du mécontentement. L’opposition libérale exige des réformes, les paysans et les ouvriers réclament du travail. Le gouvernement, inquieté par cette agitation, interdit en février 1848 un banquet de protestation prévu à Paris. Une nouvelle fois, la foule parisienne se révolte, organise des barricades dans la capitale; le 23 février, le roi renvoie Guizot, son premier ministre, tandis que la garde royale tire sur les manifestants, faisant une cinquantaine de morts. Le roi abdique le lendemain et aussitôt, la République est proclamée. Le gouvernement provisoire est dirigé par Lamartine, un républicain modéré, mais il comprend aussi des membres plus radicaux, tels que le socialiste Louis Blanc, ainsi qu’un simple ouvrier, nommé Albert. Le gouvernement adopte le drapeau tricolore, abandonné depuis la Restauration.

D’autres mesures suivent très vite : le suffrage universel, qui exclut néanmoins la moitié de la population, les femmes; le droit au travail, qui astreint le gouvernement à fournir du travail à tous. Cette mesure, très coûteuse pour l’Etat, conduit à la création des ateliers nationaux, permettant ainsi aux chômeurs de retrouver un revenu. La journée de travail est fixée à dix heures maximum; la peine de mort pour délit politique est abolie; la liberté totale de la presse est assurée; enfin, l’esclavage dans les colonies est aboli. Cette République sociale est généreuse, idéaliste, elle est le fruit d’idées et de combats d’hommes dont l’expérience politique et de gestion des affaires est cependant limitée. Pour cette raison, l’enthousiasme du début ne peut résister à une montée persistante de l’agitation. En fait, les républicains sociaux se retrouvent minoritaires à l’Assembée dès les premières élections. Les ateliers nationaux sont supprimés en juin, quelques mois après leur création, provoquant des manifestations d’ouvriers qui sont durement réprimées par l’armée. La bourgeoisie conservatrice, inquiète de voir l’anarchie s’installer dans le pays, s’associe avec les monarchistes pour adopter en novembre une nouvelle Constitution qui met le pouvoir entre les mains d’un président, éligible pour quatre ans seulement. Proposé par Thiers (qui avait déjà soutenu en 1830 Louis-Philippe), le nouveau président sera largement élu par le peuple français, dès décembre 1848, il s’appelle Louis-Napoléon Bonaparte, il est le neveu du grand empereur.

Encore une fois, ce mouvement populaire qui fait tomber dictatures et régimes autoritaires va être progressivement étouffé par le nouvel arrivant. L’Assemblée, qui renforce dès 1849 sa majorité de députés conservateurs et monarchistes, vote en 1850 des lois allant clairement à l’encontre de l’esprit révolutionnaire de 1848 : l’enseignement est pratiquement confié à l’Eglise et une nouvelle loi électorale supprime de facto le vote ouvrier en imposant une résidence continue d’au moins trois ans, ce que la plupart des ouvriers, forcés à l’errance dans leur quête de travail, ne peuvent pas établir. Le corps électoral passe ainsi de près de dix millions en 1848 à un peu moins de 7 millions. Par ailleurs, devant une Assembée réticente, le président cherche à prolonger de dix ans son mandat, qui doit s’achever en 1852, ainsi qu’il est prévu par la Constitution. Le 2 décembre 1851, jour anniversaire du sacre de Napoléon 1er et de la victoire d’Austerlitz, Louis-Napoléon Bonaparte réalise son propre coup d’Etat, un peu plus d’un demi-siècle après le 18 Brumaire de son oncle illustre. Il dissout l’Assemblée nationale, restaure le suffrage universel, rédige une nouvelle Constitution et organise un plébiscite pour ratifier sa prise de pouvoir. L’armée réprime durement les insurgés et arrête les opposants dont une dizaine de milliers sont déportés en Algérie et en Guyane. Bonaparte remporte le scrutin, grâce au nombre important d’abstentions et au vote conservateur massif des paysans et de la bourgeoisie des provinces, qui craignent le retour de l’anarchie. Un an plus tard, le 2 décembre à nouveau, le président contraint le Sénat, dont les membres sont tous nommés par lui, à accepter une nouvelle Constitution proclamant le second Empire. La seconde République est définitivement morte, elle n’a jamais bien vécue.

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte