Lyon colonie romaine et capitale provinciale

Publié le 26 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 3 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

J'ai un dm a faire en histoire je bloque sur certaine question aider moi svp
-En quoi lyon joue-t-elle le role de capital des Gaulles

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai deja répondue a toute les autres question de mon dm mais je bloque totalement sur celle la ,je n'arive pas a trouver les réponces dans mes document ni sur internet .
Merci d'avance pour votre aide



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 26 nov. 2011
Bonjour alizeelefebvre,

Tu pourras trouver des informations au lien suivant :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyon#Capitale_des_Gaules

Merci Qui ? Merci Wiki ! ^^

Bon courage !
Anonyme
Posté le 26 nov. 2011
J'ai moi aussi ce DM à rendre, pourrais tu m'aider pour les questions STP ?
Anonyme
Posté le 27 nov. 2011
Toutes les réponce sont dans le texte 1 les autres document ne cerve presque a rien !
J'espere que sa poura t'aider .
Anonyme
Posté le 29 nov. 2011
Bonsoir Alizeelefebvre,

Voici quelques éléments pour vous éclairer :

La mort de César (15 mars 44), les querelles sanglantes que provoqua sa succession, compromirent l’unité de l’Empire et le régime monarchique. Mais elles rendirent au peuple romain le double service de lui faire oublier le rêve des conquêtes lointaines et de l’intéresser aux actes utiles de la politique intérieure.

Les premiers actes qui furent accomplis dans la Gaule, sont précisément ceux qui devaient régler à tout jamais sa manière de vivre comme province. Quelques mois après la fin du dictateur (en 43), le sénat décida la fondation de deux colonies dans la Nouvelle Gaule, ou, comme on disait alors, dans la Gaule Chevelue : l’une à la frontière, celle d’Augst, près du coude du Rhin, l’autre au centre, celle de Lyon, proche le confluent du Rhône et de la Saône ; et il confia l’affaire à Munatius Plancus, proconsul de la province.


En bâtissant la colonie de Lyon, c’était son centre et sa capitale qu’on indiquait à cette même Gaule. Que, devant Fourvières, comme devant la colline d’Augst, les fondateurs de Lyon, Plancus ou les commissaires du sénat, aient songé surtout à la protection militaire du peuple romain, c’est très probable.
La forteresse allait surveiller les routes des Alpes, elle servirait de trait d’union entre les camps de la frontière et les colonies de la Narbonnaise : voilà d’abord l’Italie assurée contre un retour des Barbares de l’Occident.
Lyon, ensuite, est la tête de ligne pour toutes les routes qui gagnent, vers l’ouest, la Loire et la Seine : si la Gaule Chevelue se révolte, c’est la nouvelle colonie qui la maîtrisera ; elle la commande, disait un Ancien, à la manière que l’acropole domine une cité.

Mais un autre rôle, pacifique et grandiose, fut réservé à la cité de Lyon.
Une colonie n’était pas seulement une citadelle de l’Empire, utile par ses remparts et par ses vétérans. Elle était aussi un foyer de vie romaine, emprunté au feu éternel qui brûlait devant le Capitole. Ses citoyens, tous membres de l’État, son sénat, ses magistrats, ses lois, décalque des lois nationales, ses rues même, ses temples et ses édifices, faisaient d’elle l’image de la cité maîtresse. Toute colonie était une nouvelle Rome.

C’est donc, sur le coteau de Fourvières, au-dessus du Confluent, à cette rencontre de toutes les routes de la contrée, à ce point prédestiné pour être l’ombilic d’une grande nation, c’est là que les vainqueurs bâtissent maintenant la Rome des Gaules.

De là, la culture gréco-latine rayonnera sans peine jusqu’aux extrémités des provinces celtiques. Là s’assembleront les hommes et les marchandises de l’Italie et de l’Occident, et là se feront les échanges de choses et de pensées d’où la Gaule sortira un jour transformée en une nation romaine.

La colonie de Lyon fut donc bâtie par Plancus sur le sommet de Fourvières. Ce terrain appartenait aux Ségusiaves, petite peuplade cliente des Eduens : ils en furent dépossédés, ainsi que du sol de culture environnant. La ville garda son nom celtique de Lugdunum : mais on y ajouta l’épithète de Copia, l’Abondance, qui rappelait ou présageait la divinité à laquelle elle était vouée. Le premier
élément de sa bourgeoisie fut fourni par les négociants italiens, d’origine civile, qui y avaient déjà élu domicile3. Plancus, sans aucun doute, leur adjoignit bon nombre de soldats.

Dès le premier jour, Lyon s’annonçait comme une capitale marchande et militaire.

Bonne soirée.

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