PAragraphe argumenté

Publié le 1 mai 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 6 mai 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

A partir de vos connaissance et en vous aidant des document rédigez une synthèse structurée montrant que le régime de vichy est un état totalitaire

Où j'en suis dans mon devoir

Le 16 juins 1940, un nouveau gouvernement est formé à bordeaux par la MArechal Petain. C'est la naissance du regime de vichy.
Le regime de vichy est-il un Etat totalitaire??

-Petain concentre tous les pouvoirs ( a developper)
-L'encadrement de la population et la politique dans le cadre de la Révolution nationale, Travail, Famille, Patrie. ( a deveoloper)

- Une politique de collaboration, le sort des juifs avec la mise en place du statut des juifs.(à developper)



6 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 mai 2011
Le régime de Vichy est un régime né de la défaite face à l’Allemagne nazie. Mis en place en juillet 1940, ce régime remplace la III° république et dure jusqu’en 1944. Il traite de l'histoire de la France entre 1940 et 1944 lorsque le pays est sous domination allemande. Les Allemands, qui occupent d'abord le nord et l'ouest, et à partir du 11 novembre 1942, le pays tout entier, laissent l'administration française sous l'autorité d'un gouvernement français installé à Vichy et dirigé par le maréchal Pétain nommé président du Conseil par Albert Lebrun. Dès juin 1940, Pétain, qui n'a pas le statut de président de la République, met en œuvre une collaboration avec les Nazis. Au cours de la guerre, cette collaboration prendra plusieurs formes avec les arrestations de résistants, de francs-maçons, ainsi que les rafles de Juifs.
Quelle est la nature du regime mis en place par le maréchal Pétain?

I – Un régime de pleins pouvoirs né de la défaite
a) - un nouveau gouvernement Pétain-Laval de pleins pouvoirs
b) une reforme inconstitutionnelle
II – Niant les principes de la révolution française
a) une Révolution Nationale
b) La mise en place d'un régime autoritaire et des lois d’exclusion
III – Et conduisant à la collaboration avec l’allemagne
a) Un choix de collaboration avec le fuhrer
b) L'invasion de la zone sud
UN REGIME DE PLEINS POUVOIRS NE DE LA DEFAITE
A) Un nouveau gouvernement Pétain-Laval de pleins pouvoirs
Le parlement fut réuni en Assemblée nationale (Sénat et Chambre des Députés) le 10 juillet 1940, et attribua les « pleins pouvoirs » au maréchal Pétain, sous la pression conjuguée des circonstances (aucun parlementaire ayant voté contre n'était assuré de sortir libre), des mensonges de Pierre Laval (qui avait promis le maintien de la République à des parlementaires de gauche, dont certains s'engagent ensuite dans la Résistance) et du délitement général (une large partie de la droite n'a plus confiance dans le parlementarisme, une bonne partie des radicaux a glissé au centre droit, sinon à droite, certains socialistes sont complètement désorientés par les événements). Seuls 80 parlementaires votèrent contre.
B) Une reforme inconstitutionnelle
A posteriori (et comme quelques rares voix ont pu le dire à l'époque), cette réforme peut nous apparaître comme grossièrement inconstitutionnelle, car la compétence de révision confiée par la constitution de 1875 à l'Assemblée nationale n'était pas la propriété particulière de cette dernière, mais sa fonction exclusive. Selon nos conceptions juridiques modernes, certains trouvent donc évident que l'Assemblée ne pouvait ni déléguer ni transférer cette fonction à quiconque. Néanmoins, la Troisième République avait une conception pratiquement illimitée de la compétence de l'Assemblée nationale, qui pouvait par exemple autoriser le gouvernement à promulguer des lois par décret. Cependant, il demeure que la confusion de tous les pouvoirs (constituant, législatif, exécutif et judiciaire) entre les mains d'un seul homme était totalement contraire aux fondements mêmes de la constitution de 1875 : compréhensible pour gagner la guerre, lorsque les circonstances semblent l’exiger (comme il en existe de multiples exemples historiques), cette concentration était injustifiable pour demander la paix.
NIANT LES PRINCIPES DE LA REVOLUTION FRANCAISE
A) Une Révolution Nationale
Le régime de vichy prétend mener une revolution nationale en nian les principes de la révolution francaise, de la déclaration des droits de l'homme et de la république.
C'est ainsi que les actes rédigés par Pétain grâce au vote du 10 juillet 1940 instaurèrent un « État français » à la place de la République. Bientôt, la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » allait être remplacée par la devise « Travail, Famille, Patrie » tandis que la chanson Maréchal, nous voilà ! allait concurrencer la Marseillaise (officiellement conservée).
Le gouvernement de Vichy eut pour chef Pierre Laval 1940, puis l’amiral François Darlan en 1941 et 1942, et à nouveau Pierre Laval, jusqu’à la chute du Régime de Vichy en 1944.
Pour la majorité des Français, complètement désemparés par l’exode massif et la défaite militaire, puis soulagés par l’armistice, les circonstances de l’instauration du nouveau régime étaient sans importance, et le remplacement d’une république vaincue par un régime adapté à la période de guerre et d’occupation, une évidence.
De plus, le vieux maréchal, dont le patriotisme paraissait au-dessus de tout soupçon et l’honnêteté incontestable, leur inspirait confiance. Le prestige qu'il avait gagné pendant la Première Guerre mondiale (bataille de Verdun) renforçait son image de sauveur de la patrie. D'autant que la radio et les journaux ne cessaient de vanter ses mérites. Certains allaient même jusqu'à s'imaginer qu’à sa simple vue, les Allemands impressionnés abaisseraient leurs exigences et appliqueraient à la France un traitement favorable. C’est ainsi qu’à la faveur de la défaite, Pétain devint l’icône d'un régime dictatorial.
B)] La mise en place d'un régime autoritaire et des lois d’exclusion

Le culte de la personnalité [modifier]
La France adopte le FührerPrinzip en vigueur en Allemagne, Italie, Espagne : ces pays ont leur Führer, leur Duce, leur Caudillo, elle aura son « Maréchal ».
L'exaltation du maréchal, partant de ses états de service de 1914-1918 et son intention affichée de sauver la France devint le thème favori des médias, d'abord spontanément, puis sous le contrôle étroit de la censure.
Le portrait du maréchal se répandit dans les foyers des Français, qui comptaient sur lui dans ces circonstances difficiles. L'image du « bouclier » protégeant la France s'imposera, et survivra même à la fin de la guerre dans une large frange de la population.
L'image du vieux maréchal fut présente partout, non seulement dans les lieux publics, mais aussi dans les vitrines de tous les magasins, où il remplaçait les marchandises absentes en raison des prélèvements forcés du vainqueur.
Quant aux récalcitrants ou sceptiques (rares au début, de plus en plus nombreux avec le temps), ils trouvaient Pétain dans le tiroir de leur bureau, sous la forme de timbres, et ils le retrouvaient à nouveau sur leur courrier, à chaque fois qu'ils ouvraient leurs boîtes à lettres.
L'embrigadement social [modifier]
La jeunesse fut naturellement placée sous contrôle. Les enfants des écoles défilaient, en tenues de sport, le bras tendu pour saluer « à la romaine » (c’est-à-dire de la même façon que les nazis et les fascistes italiens), en chantant Maréchal nous voilà. Cet embrigadement a été comparé par certains auteurs à celui pratiqué par les régimes totalitaires d'Allemagne, d'Italie et d'URSS. On multiplie les occasions de manifestations collectives, organisées devant le maréchal, ses représentants civils ou militaires ou ses chefs légionnaires. Tout cela sous les auspices du maréchal, dont les portraits ornent, en de multiples exemplaires, les locaux pour la jeunesse : classe, local scout, etc.
Comme tout dictateur, le maréchal a instauré, sous le nom de « Révolution nationale », un régime autoritaire, où tous les fonctionnaires, y compris les soldats et les juges, devaient lui prêter serment. Il profita des pleins pouvoirs pour déclencher immédiatement la répression et une véritable chasse aux sorcières. Alors que les réfugiés étaient encore sur les routes, il fit pleuvoir sans délai les suspensions de fonctionnaires mal-pensants ou appartenant à des groupes honnis (francs-maçons et Juifs). Le marché noir et les lois antijuives firent de la délation un sport national, la dénonciation calomnieuse devenant un moyen de régler tous les petits griefs de la vie quotidienne et économique.
La discrimination et l’antisémitisme [modifier]
Le régime adopte, à la suite de l'armistice du 22 juin 1940 signé avec l'Allemagne nazie, des lois d'exclusion contre les francs-maçons et contre les Juifs, enfants compris.
Ces lois de l'État Français (Régime de Vichy) étaient copiées sur les lois nazies. Du point de vue de l'exclusion de l'accès à certaines professions, elles pouvaient les égaler en dureté. À certains égards, elles étaient même plus rigoureuses que celles de l'Italie fasciste, sans pour autant que, dans ses fondements et sa globalité, le régime de Vichy ait été considéré, par certains historiens, comme fasciste.

ET CONDUISANT A LA COLLABORATION AVEC L'ALLEMAGNE
A) La rencontre Pétain-Hitler
La rencontre de Montoire est donc une suite logique : Pétain rencontre Hitler, certes fortement influencé par Laval. Mais il n'en reste pas moins que la poignée de main entre ces deux hommes a un impact considérable : elle symbolise la collaboration d'Etat. Pétain espère-t-il un sort meilleur pour son pays dans cette Europe allemande en formation ?
L'entrevue Hitler-Pétain à Montoire, dont le but est de manifester la bonne volonté française afin d'obtenir des concessions, ne débouche sur aucun résultat concret : juste après l'entrevue, sur ordre du gauleiter Bürckel, près de 100 000 Mosellans sont expulsés de Lorraine vers la France. De plus, 6 500 Juifs allemands, que les nazis ne veulent pas interner dans leur propre pays, sont raflés au Palatinat et en Bade-Wurtemberg, pour être confiés au gouvernement de Vichy. Celui-ci les interne au camp de Gurs, en zone sud, en attendant de les relivrer à l'ennemi, lorsque celui-ci aura pu mettre en route ses camps d'extermination de Pologne.
B) L'invasion de la zone sud
En avril 1942, Laval revient au pouvoir et essaye de promouvoir la politique de la « relève », c'est-à-dire, le départ en Allemagne de jeunes travailleurs français dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO), en échange du rapatriement de prisonniers dans la proportion d'un prisonnier pour trois ouvriers. Quelques mois plus tard, en novembre 1942, à la suite de l'opération Torch, la zone libre est envahie, et la France devient entièrement vassalisée par l'Allemagne. Pour contrer les résistants de plus en plus nombreux dans les maquis, la police française laisse la place à la Milice, en contact direct avec la Waffen SS.
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Toujours est-il que la collaboration est un réalité : cela signifie aider l'Allemagne. Mais Vichy devance les exigences allemandes : les juifs sont persécutés (rafle du vel d'hiv en juillet 1942 organisée par la police de Vichy), une légion des volontaires français est créée et participe à la lutte contre les Soviétiques, le régime met en place le STO en 1943 en envoyant des milliers d'ouvriers français travailler dans les usines allemandes. Cette politique de collaboration se renforce à partir de novembre 1942 lorsque les Allemands envahissent la zone libre. La France devient alors un satellite du Reich allemand.
Les juifs de France sont alors systématiquement arrêtés par la police de Vichy ou par la milice (75 000 juifs seront déportés, moins de 2 500 reviendront des camps d'extermination), les résistants mobilisent eux aussi toute l'attention des autorités françaises.

En mars 1944, la Milice participe à l'assaut contre le maquis des Glières (Haute-Savoie), aux côtés des forces allemandes, et aux répressions qui s'ensuivirent.
Les miliciens assassinent les opposants politiques, participent à la traque des juifs et finissent par occuper une place centrale dans l'etat Francais. Vichy est devenu un Etat Vassal de l'Allemagne nazie.

CONCLUSION
Le régime de Vichy est un régime totalitaire car il est l’antithèse la démocratie en remettant en cause le principe de souveraineté nationale et de séparation des pouvoirs, en suspendant les libertés fondamentales et participant à l’exclusion et à la déportation des juifs.Ce régime disparaît en 1944 : les Français renouent avec la démocratie par la mise en place de la IV° République.

PS copie pas bêtement, prend le plus important ^^
Anonyme
Posté le 2 mai 2011
bonjour,

un coup de pouce pour ton devoir :
le 22 juin 1940 (date à contrôler car je ne me souviens plus) le maréchal Philippe Pétain accepte l'armistice qui impose à la France des conditions très dures. Le gouvernement s'installe donc à Vichy, dans la zone libre. Pétain se fait donner les pleins pouvoirs par le Parlement le 10 juillet 1940. La loi constitutionnelle qu'il décrète les confirme les pleins pouvoirs et il prend donc le titre de "chef de l'Etat français". Il a désormais les pouvoirs exécutif et législatif et dispose des forces armées. Il nomme Pierre Laval Chef du gouvernement. Le Parlement est renvoyé, la démocratie est rejetée. Le gouvernement de Vichy contrôle la presse et la radio. Ce régime remplace la IIIe République et il est bien un régime autoritaire.
Anonyme
Posté le 2 mai 2011
Le régime mis en place par Pétain prône la "Révolution nationale". La France a alors une nouvelle devise : "Travail, Famille, Patrie". Pétain veut instaurer un "ordre nouveau". Une politique sociale est instaurée dans le cadre du "Code de la famille" : allocation pour la mère au foyer, prime à la naissance, loi contre l'avortement. Les grèves sont interdites, les syndicats sont supprimés. Une politique d'épuration est conduite contre les socialistes, les communistes, les francs-maçons.

Les Juifs sont exclus de la communauté française. En 1940 et 1941, deux statuts sont promulgués : l'accès à de nombreuses fonctions publiques leur est interdit, et les Juifs fonctionnaires sont radiés.
Ce gouvernement collabore étroitement avec l'Allemagne. Après l'entrevue de Montoire le 30 octobre 1940 entre Hitler et Pétain, celui-ci annonce sa collaboration avec l'Allemagne. Cette collaboration va prendre différentes formes et dans différents domaines.
Dans le domaine politique, les textes de lois sont contrôlés par le Reich et la police française est au service de l'occupant.
Dans le domaine économique, Vichy paie des indemnités d'occupation et met en place le STO.
Dans le domaine militaire, la "Légion des volontaires français" combat dans l'armée allemande, et la Milice aide les Allemands dans leur lutte contre les résistants.
Le soutien du régime de Vichy à la politique allemande le conduit à lui livrer les Juifs étrangers de la zone libre, et la police française apporte son concours pour les arrêter dans la zone occupée de la rafle du stade vélodrome d'Hiver (vél'd'Hiv) en hiver 1942.
Anonyme
Posté le 2 mai 2011
Voilà en gros ce que tu dois mettre dans ta copie.

L'aide de Spiny est excellente attention toutefois au copié/collé. Remanie à ta "sauce" les idées pour éviter la mauvaise surprise.

flower
Anonyme
Posté le 2 mai 2011
oh merci bcp! ca va bcp m'aider !!!! je te remercie bcp !!!
maintenant je vais trier !
Anonyme
Posté le 2 mai 2011
merci a toi aussi! je vais me mettre au boulot maintenant ! merci bcp

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