Etude de cas : Oeuvre dans l'espace de Ernest Pignon-Ernest (brevet blanc)

Publié le 1 mai 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 13 mai 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonjour j'ai un devoir en Arts-Plastiques pour la rentrée avec des questions sur une oeuvre que j'ai mise dans un lien hébergeur d'images :
http://img11.hostingpics.net/pics/441914IMG1289.jpg
Voici le texte que le professeur nous a donnée avec cette oeuvre :

C'est le paysage urbain qui sert de support à l'oeuvre du français Ernest Pignon Ernest (né en 1942). Comme Jacques Monory (né en 1934),il participe à l'exposition "Mythologie quotidienne" au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, en 1977. Ses interventions sont des sérigraphies ou des dessins originaux (noir sur blanc) collés sur les murs, les portes, les escaliers, les piliers ou d'autres spécificités architecturales des lieux dans lesquels il intervient. Les titres ont une réelle importance pour la compréhension de son travail qui, bien souvent, a une connotation politique. Dans ses réalisations, on sent le souci constant qu'à l'artiste de nous raconter l'histoire du lieu, même si c'est à sa manière . Entre 1982 et 1984, il réalise des moulages de corps qu'il recouvre de graines et installe dans les arbres (Jardin des Pplantes à Paris, fôreorêt des Landes, ect).Après quelques semaines, la végétation recouvre ces étranges Arborigènes, c'est le nom qu'il donne à ces installations.

Nous avons à faire 5 questions :
1. Décrivez brièvement la photographie ci-contre.

2. Qu'est ce qui participe à l'étrangeté du document ? Expliquez ?

3. Selon vous pourquoi Ernest Pignon Ernest a-t-il choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude ?

4. Est-ce cette représentation qui a justifié un tel lieu d'intervention, ou est-ce le lieu qui a justifié cette intervention ?
Expliquez.

5.Que peut évoquer cette intervention de l'artiste et à quoi peut-elle faire référence ?

Merci d'avance !

Où j'en suis dans mon devoir

Ma professeur d'arts-plastiques est vraiment très exigeante, à mes derniers devoirs d'études de cas, je n'ai pas eu la moyenne, parce que soit disant je réponds hors-sujet, ou que je ne répondais pas exactement à la question, merci de bien vouloir m'aidez svp !



18 commentaires pour ce devoir


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willffy
willffy
Posté le 3 mai 2013
Décrivez brièvement la photographie ci-contre.
noir et blanc
les personnages au centre, vêtements, allure , que font-ils?
le décor
willffy
willffy
Posté le 3 mai 2013
Qu'est ce qui participe à l'étrangeté du document ? Expliquez ?
Une rupture entre les personnages et le décor.
willffy
willffy
Posté le 3 mai 2013
Selon vous pourquoi Ernest Pignon Ernest a-t-il choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude ?

à quoi penses-tu quand tu regardes ce document?
Anonyme
Posté le 3 mai 2013
Merci pour votre réponse !
1. Dans cette photographie (noir sur blanc), il y a deux personnages en bas de la photographie, avec des bagages, ils paraissent tristes,ils sont assez couverts, ils sont en train de partir, on comprend qu'ils sont expulsés de chez eux. On voit à l'arrière-plan,le décor, des façades d'une maison très vielle en mauvaise états..Le décor est assez sombre, mélancolique.

2. Ce qui participe à l'étrangeté du document est la rupture entre les personnages et le décor, car nous avons l'impression d'avoir d'un côté les deux personnages et de l'autre le décor à l'arrière-plan.

3.Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude-là pour montrer la tristesse des personnages..

J'ai l'impression d'avoir mal répondu aux questions..

Bonne journée :)
willffy
willffy
Posté le 3 mai 2013
"il y a deux personnages en bas de la photographie, avec des bagages, "

Quels bagages précisément, car ce sont ces bagages qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés.
Et ils partent à pied, pas de véhicule !
Décris un peu leurs vêtements.
willffy
willffy
Posté le 3 mai 2013
3.Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude-là pour montrer la tristesse des personnages..

Et ils ont immobiles,figés, le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller.
Anonyme
Posté le 4 mai 2013
D'accord,
1. Dans cette photographie (noir sur blanc),nous apercevons deux personnages avec des bagages,leurs affaires, leurs vêtements qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés. Ils paraissent tristes. Ils partent à pied, pas de véhicule, ce qui donne aussi l'impression qu'ils ont été expulsés.On voit à l'arrière-plan,le décor, des façades d'une maison très vielle en mauvaise état.Le décor est assez sombre, mélancolique.

2.Ce qui participe à l'étrangeté du document est la rupture entre les personnages et le décor, car nous avons l'impression d'avoir d'un côté les deux personnages et de l'autre le décor à l'arrière-plan.

Dans le 2, je ne change rien ?


3. Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude-là pour nous faire aussi comprendre qu'ils ont été expulsés car ils sont immobiles, figés,le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller.


C'est juste ?

Merci à bientôt !
Anonyme
Posté le 7 mai 2013
D'accord,
1. Dans cette photographie (noir sur blanc),nous apercevons deux personnages avec des bagages,leurs affaires, leurs vêtements qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés. Ils paraissent tristes. Ils partent à pied, pas de véhicule, ce qui donne aussi l'impression qu'ils ont été expulsés.On voit à l'arrière-plan,le décor, des façades d'une maison très vielle en mauvaise état.Le décor est assez sombre, mélancolique.

2.Ce qui participe à l'étrangeté du document est la rupture entre les personnages et le décor, car nous avons l'impression d'avoir d'un côté les deux personnages et de l'autre le décor à l'arrière-plan.

Dans le 2, je ne change rien ?


3. Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude-là pour nous faire aussi comprendre qu'ils ont été expulsés car ils sont immobiles, figés,le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller.


C'est juste ?

Merci à bientôt !
willffy
willffy
Posté le 7 mai 2013
nous apercevons deux personnages avec des bagages,leurs affaires, leurs vêtements ....et surtout des matelas..... qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés.
willffy
willffy
Posté le 7 mai 2013
Ils paraissent tristes,... désemparés, immobiles , comme s'ils ne savaient pas où aller.....
willffy
willffy
Posté le 7 mai 2013
Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ces deux personnages, dans cette attitude-là pour nous faire aussi comprendre qu'ils ont été expulsés car ils sont immobiles, figés,le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller.
....Il dénonce la détresse des gens pauvres, qui peuvent devenir des SDF et sombrer.....
willffy
willffy
Posté le 7 mai 2013
de représenter ces deux personnages,

Je dirais plutôt "ce couple"
willffy
willffy
Posté le 7 mai 2013
Précise qu'ils s'agit de personnes qui sont déjà d'un certain âge.
Anonyme
Posté le 7 mai 2013
Merci pour vos rectifications.
1. Dans cette photographie (noir sur blanc),nous apercevons deux personnages avec des bagages,leurs affaires, leurs vêtements et surtout des matelas qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés. Ils paraissent tristes. Ils partent à pied, pas de véhicule, ce qui donne aussi l'impression qu'ils ont été expulsés.On voit à l'arrière-plan,le décor, des façades d'une maison très vielle en mauvaise état.Le décor est assez sombre, mélancolique.

2.Ce qui participe à l'étrangeté du document est la rupture entre les personnages et le décor, car nous avons l'impression d'avoir d'un côté les deux personnages et de l'autre le décor à l'arrière-plan.

3. Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ce couple d'un certain âge, dans cette attitude-là pour nous faire aussi comprendre qu'ils ont été expulsés car ils paraissent tristes, désemparés, immobiles, figés,le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller. Il dénonce la détresse des gens pauvres, qui peuvent devenir des SDF et sombrer.

J'ai essayé la 4ème question :
4. C'est cette représentation qui a justifié un tel lieu d'intervention car Ernest Pignon-Ernest choisit le lieu de ses interventions urbaines en marchant, en s’imprégnant des sons, des odeurs, de tout ce qu’un lieu dégage de sensations, mais ses créations ont aussi très souvent un caractère social, engagé. Les images qu’il intègre dans différents endroits de la ville peuvent être des photographies ou dessins réalisés au fusain ou à la pierre noire, parfois uniques et parfois sérigraphies.

Je ne suis pas hors-sujet ?

Merci à très bientôt !
Anonyme
Posté le 8 mai 2013
Merci pour vos rectifications.
1. Dans cette photographie (noir sur blanc),nous apercevons deux personnages avec des bagages,leurs affaires, leurs vêtements et surtout des matelas qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés. Ils paraissent tristes. Ils partent à pied, pas de véhicule, ce qui donne aussi l'impression qu'ils ont été expulsés.On voit à l'arrière-plan,le décor, des façades d'une maison très vielle en mauvaise état.Le décor est assez sombre, mélancolique.

2.Ce qui participe à l'étrangeté du document est la rupture entre les personnages et le décor, car nous avons l'impression d'avoir d'un côté les deux personnages et de l'autre le décor à l'arrière-plan.

3. Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ce couple d'un certain âge, dans cette attitude-là pour nous faire aussi comprendre qu'ils ont été expulsés car ils paraissent tristes, désemparés, immobiles, figés,le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller. Il dénonce la détresse des gens pauvres, qui peuvent devenir des SDF et sombrer.

J'ai essayé la 4ème question :
4. C'est cette représentation qui a justifié un tel lieu d'intervention car Ernest Pignon-Ernest choisit le lieu de ses interventions urbaines en marchant, en s’imprégnant des sons, des odeurs, de tout ce qu’un lieu dégage de sensations, mais ses créations ont aussi très souvent un caractère social, engagé. Les images qu’il intègre dans différents endroits de la ville peuvent être des photographies ou dessins réalisés au fusain ou à la pierre noire, parfois uniques et parfois sérigraphies.

Je ne suis pas hors-sujet ?

Merci à très bientôt !
Anonyme
Posté le 9 mai 2013
Excusez moi, mon ordinateur je pensais que ça avait enregistrée ce que vous m'aviez demandé de modifier, excusez moi , :
1. Dans cette photographie (noir sur blanc),nous apercevons un couple d'un certain âge, avec des bagages,leurs affaires, leurs vêtements et surtout des matelas qui donnent l'impression qu'ils ont été expulsés. Ils paraissent tristes. Ils partent à pied, pas de véhicule, ce qui donne aussi l'impression qu'ils ont été expulsés.On voit à l'arrière-plan,le décor, des façades d'une maison très vielle en mauvaise état.Le décor est assez sombre, mélancolique.
2.Ce qui participe à l'étrangeté du document est la rupture entre les personnages et le décor, car nous avons l'impression d'avoir d'un côté les deux personnages et de l'autre le décor à l'arrière-plan.
3. Selon moi, Ernest Pignon Ernest a choisi de représenter ce couple d'un certain âge, dans cette attitude-là pour nous faire aussi comprendre qu'ils ont été expulsés car ils paraissent tristes, désemparés, immobiles, figés,le regard perdu, comme s'ils ne savaient pas où aller. Il dénonce la détresse des gens pauvres, qui peuvent devenir des SDF et sombrer.
4.
willffy
willffy
Posté le 9 mai 2013
Essaie de supprimer les répétitions.
Anonyme
Posté le 9 mai 2013
D'accord merci :

1. La photographie, grandeur nature, montre deux personnages, un couple sans doute, chargés de bagages mal ficelés : vêtements, matelas, biens essentiels à sauver. Ils partent à pied, tristes et muets, le regard vide. Ils semblent sortir d'un décor fait de vieilles façades délabrées.
Décor de fond : la façade d'un immeuble éventré . Les deux personnages ont une expression neutre , même résignée ; ils quittent ce lieu en emportant peu de choses.Impression de détresse et de dénuement.

2.Les personnages semblent indissociables du décor. Ils sortent de nulle part mais on imagine sans certitude qu'ils viennent d'être expulsés. C'est l'absence de certitude , la dominante du gris, qui suinte la tristesse.Les personnages semblent nous regarder , leurs silhouettes noires ressortent sur le mur blanc .Un collage pour accentuer le contraste.

3. Les photographies de Pignon, véritables peintures urbaines, sont des oeuvres engagées destinées à interpeller le passant, le citadin. Ici, le regard du spectateur est sollicité et nous ne pouvons plus dire que nous n'avons pas su ou pas vu. L'artiste est là pour nous faire réfléchir.Tout dans ces personnages montre la dureté de la situation : peu de bagages, quelques objets personnels , le strict nécessaire , une image comparable à celle de réfugiés de guerre.

4.On connait la méthode de l'artiste qui se promène dans les rues et les lieux l'inspirent. Il va donc coller, intégrer ses photographies en pied sur les décors de murs, de cabines téléphoniques. La surprise du passant est alors une surprise, une découverte ; des personnages sortis du décor, intégrés dans le décor, imaginés pour le décor.D’autre part, durant cette période de 1975-80, il y a eu beaucoup de rénovations dans Paris. Il trouvait saisissant, bouleversant, ces immeubles éventrés, cette mise à nu, cette projection aux yeux de tous des traces de l’intimité de la vie des gens.Frappé par une scène vécue ou vue , Ernest-Pignon Ernest veut témoigner pour tous les expulsés , c'est donc le lieu qui justifie l'intervention.

5.Cette intervention de l'artiste peut évoquer une découverte. Elle fait référence à ses parents, qui habitaient Nice, qui avaient été expulsés de leur logement.Ernest Pignon-Ernest est sensible aux humains qui ont habités ces lieux. Un artiste engagé qui témoigne , interpelle , une oeuvre réaliste poignante.

J'ai modifié la réponse 4 et j'ai fait la question 5.
J'ai essayé d'enlever les répétitions.
Vous en pensez quoi ?

Bonne journée :)

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