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Sujet du devoir
"Le dictateur" De Charlie ChaplinSavez vous quel site avoir?
Le sujet principal est "Art Etat Pouvoir"
Où j'en suis dans mon devoir
J'ai déjà été sur wikipédia et d'autres sites mais je ne sais pas quel sommaire adopté et quel site sont vraiment fiables..Pouvez vou m'aider svp
17 commentaires pour ce devoir
Mais t'as déjà tout.
Bah nan j'ai pas tout justement sinon je demanderais pas ça --'
Salut jeanne157 ,
Le Dictateur (The Great Dictator), film américain en noir et blanc de Charlie Chaplin, réalisé en 1939-1940.
Avec le Dictateur, Charlie Chaplin , participe à l’effort de guerre, tout au moins au réveil de l’opinion publique américaine. On devine sans mal que la Tomainie n’est autre que l’Allemagne, l’Austerlich, l’Autriche, et que sous les traits de Hynkel se cache Hitler, dont la mégalomanie et la cruauté sont tournées en dérision par Charlie Chaplin qui l’emporte in extremis sur Hitler.
Un discours didactique?
La volonté didactique de Chaplin dans le dictateur paraît évidente. Il suffit de revoir le discours qui clôt le film:
Il est clair qu’il n’est pas uniquement destiné aux soldats représentés par le film, mais qu’il s’adresse directement à l’humanité toute entière, qui constitue à l’époque le public de Charlie Chaplin.
Ce discours suspend le film, nous en fait oublier l’anecdote (qu’il clôt sans la résoudre) et évite l’affrontement Hynkel/Charlot que nous attendions tous. Cette rencontre aura lieu en fait par le biais de ce discours, mais ce dernier nous renvoie sur le défi que Chaplin lance à Hitler plus qu’au rapport entre les deux personnages du film.
Il semble en outre que ce discours déborde largement la simple volonté de donner une leçon, et qu’au delà de ce qu’il dit, il dépasse le cadre du film pour s’inscrire comme un geste exemplaire du personnage de Charlot. Le Dictateur lui donne la parole, pour la première et la dernière fois.Mais quelle parole! Huit minutes de discours ininterrompu adressé directement au spectateur, avec une maîtrise de tribun au moins égale à celle du dictateur Hynkel. Huit minutes de discours pacifique et humaniste asséné avec une force de conviction qui déclanche autant d ’enthousiasme que les discours guerriers d’Hitler
On peut prendre ce discours à la lettre et déclarer ,comme certains critiques américains de l’époque l’ont fait, que Charlie Chaplin braque sur le public le doigt du communiste. Mais en regardant de plus près cette séquence, on voit bien que si Chaplin utilise là les mêmes armes que celles de la propagande des dictatures, il s’efforce dans le même temps d’en réveler les effets néfastes, qu’il en passe par le discours pour en montrer les limites et les dangers.
Il est vrai que le masque tombe lors de cette scène, qu’on oublie Charlot pour ne plus voir et entendre que Chaplin lui-même.Car si ce discours nous signifie en quelques mots le message éternel de Charlot celui-ci ne peut que s’effacer au moment où Chaplin prend rendez-vous avec l’Histoire et « règle son compte » à Hitler.
Le discours final n’est pas une parodie de discours : un message est clairement transmis , certes, mais Chaplin ne saurait s’en tenir là: s’il s’agit non seulement de donner un message de paix au moment où les dictateurs la menacent. Faire un discours si beau et plein d’espoir soit-il, ne suffit sans doute pas , il faut aussi souligner le geste du discours , il faut dire avec ses grandeurs et surtout ses limites.
Ce brusque coup d’arrêt marque d’ailleurs la fin du discours proprement dit. C’est le moment où, passant à un autre registre et renouant avec l’anecdote du film, le tribun s’adresse non plus à la foule anonyme , mais à Hannah, la fiancée de Charlot ( Paulette Goddard), pour lui délivrer directement son message d’espoir qui devient déclaration d’amour. Chaplin/Charlot disparaît alors de l’écran: on ne verra plus qu’Hannah, cadrée en gros plan , qui entend par la radio cette voix qui s’adresse à elle, et répond en arborant le sourire de l’espoir qu’elle fait naître en elle.
C’est donc finalement par la voix que le lien se renoue entre le discours et le film, que la fusion s’opère , par delà l’image ,entre Chaplin et Charlot ,un instant disjoints, séparés le temps d’un rendez vous historique. Ce qu’on retiendra , au bout du compte , c’est moins le contenu du discours que le geste inouï qu’il représente , le culot magistal dont il fait preuve.
On attendait Chaplin sur le terrain de la caricature et du pamphlet , mais voilà qu’il ne se contente pas de gifler Hitler, comme on le lui demandait, mais qu’il s’érige en donneur de leçon et anéantit au passage les idées bien pensantes qu’on attendait de lui.
C’était faire injure à Chaplin que de l’attendre sur le terrain de la caricature.C’est lui faire injure aussi que de juger son discours superflu et d’y voir une simple leçon d’humanisme.
Le Dictateur (The Great Dictator), film américain en noir et blanc de Charlie Chaplin, réalisé en 1939-1940.
Avec le Dictateur, Charlie Chaplin , participe à l’effort de guerre, tout au moins au réveil de l’opinion publique américaine. On devine sans mal que la Tomainie n’est autre que l’Allemagne, l’Austerlich, l’Autriche, et que sous les traits de Hynkel se cache Hitler, dont la mégalomanie et la cruauté sont tournées en dérision par Charlie Chaplin qui l’emporte in extremis sur Hitler.
Un discours didactique?
La volonté didactique de Chaplin dans le dictateur paraît évidente. Il suffit de revoir le discours qui clôt le film:
Il est clair qu’il n’est pas uniquement destiné aux soldats représentés par le film, mais qu’il s’adresse directement à l’humanité toute entière, qui constitue à l’époque le public de Charlie Chaplin.
Ce discours suspend le film, nous en fait oublier l’anecdote (qu’il clôt sans la résoudre) et évite l’affrontement Hynkel/Charlot que nous attendions tous. Cette rencontre aura lieu en fait par le biais de ce discours, mais ce dernier nous renvoie sur le défi que Chaplin lance à Hitler plus qu’au rapport entre les deux personnages du film.
Il semble en outre que ce discours déborde largement la simple volonté de donner une leçon, et qu’au delà de ce qu’il dit, il dépasse le cadre du film pour s’inscrire comme un geste exemplaire du personnage de Charlot. Le Dictateur lui donne la parole, pour la première et la dernière fois.Mais quelle parole! Huit minutes de discours ininterrompu adressé directement au spectateur, avec une maîtrise de tribun au moins égale à celle du dictateur Hynkel. Huit minutes de discours pacifique et humaniste asséné avec une force de conviction qui déclanche autant d ’enthousiasme que les discours guerriers d’Hitler
On peut prendre ce discours à la lettre et déclarer ,comme certains critiques américains de l’époque l’ont fait, que Charlie Chaplin braque sur le public le doigt du communiste. Mais en regardant de plus près cette séquence, on voit bien que si Chaplin utilise là les mêmes armes que celles de la propagande des dictatures, il s’efforce dans le même temps d’en réveler les effets néfastes, qu’il en passe par le discours pour en montrer les limites et les dangers.
Il est vrai que le masque tombe lors de cette scène, qu’on oublie Charlot pour ne plus voir et entendre que Chaplin lui-même.Car si ce discours nous signifie en quelques mots le message éternel de Charlot celui-ci ne peut que s’effacer au moment où Chaplin prend rendez-vous avec l’Histoire et « règle son compte » à Hitler.
Le discours final n’est pas une parodie de discours : un message est clairement transmis , certes, mais Chaplin ne saurait s’en tenir là: s’il s’agit non seulement de donner un message de paix au moment où les dictateurs la menacent. Faire un discours si beau et plein d’espoir soit-il, ne suffit sans doute pas , il faut aussi souligner le geste du discours , il faut dire avec ses grandeurs et surtout ses limites.
Ce brusque coup d’arrêt marque d’ailleurs la fin du discours proprement dit. C’est le moment où, passant à un autre registre et renouant avec l’anecdote du film, le tribun s’adresse non plus à la foule anonyme , mais à Hannah, la fiancée de Charlot ( Paulette Goddard), pour lui délivrer directement son message d’espoir qui devient déclaration d’amour. Chaplin/Charlot disparaît alors de l’écran: on ne verra plus qu’Hannah, cadrée en gros plan , qui entend par la radio cette voix qui s’adresse à elle, et répond en arborant le sourire de l’espoir qu’elle fait naître en elle.
C’est donc finalement par la voix que le lien se renoue entre le discours et le film, que la fusion s’opère , par delà l’image ,entre Chaplin et Charlot ,un instant disjoints, séparés le temps d’un rendez vous historique. Ce qu’on retiendra , au bout du compte , c’est moins le contenu du discours que le geste inouï qu’il représente , le culot magistal dont il fait preuve.
On attendait Chaplin sur le terrain de la caricature et du pamphlet , mais voilà qu’il ne se contente pas de gifler Hitler, comme on le lui demandait, mais qu’il s’érige en donneur de leçon et anéantit au passage les idées bien pensantes qu’on attendait de lui.
C’était faire injure à Chaplin que de l’attendre sur le terrain de la caricature.C’est lui faire injure aussi que de juger son discours superflu et d’y voir une simple leçon d’humanisme.
Bah voilà t'as plein de trucs.
Merci mais j'ai déjà ça.. Je cherche surtout un sommaire et des sites moins évident que wikipédia.
c'est pas bien de faire du copier/coller hein destroy.
Pourquoi un sommaire ?
bonjour jeanne157,
Je te donne un lien de l'académie de Grenoble qui a abordé "le dictateur" de Chaplin. Je trouve en l'ayant parcouru que certaines choses pourraient t'intéresser.
Concernant wikipédia, il faut s'en servir mais ne pas recopier mots pour mots car malheureusement tous les élèves se ruent sur ce site et dans les copies nous ne retrouverons que du wikipédia. Quel ennui pour les profs !
http://www.ac-grenoble.fr/heroult/tpe/tpe_1l/platon/Le%20dictateur.htm
bon courage
flower93
Je te donne un lien de l'académie de Grenoble qui a abordé "le dictateur" de Chaplin. Je trouve en l'ayant parcouru que certaines choses pourraient t'intéresser.
Concernant wikipédia, il faut s'en servir mais ne pas recopier mots pour mots car malheureusement tous les élèves se ruent sur ce site et dans les copies nous ne retrouverons que du wikipédia. Quel ennui pour les profs !
http://www.ac-grenoble.fr/heroult/tpe/tpe_1l/platon/Le%20dictateur.htm
bon courage
flower93
PS : je ne sais pas si tu as besoin d'autres éléments sur "Arts Etats Pouvoirs".
Vas sur http://www.educnet.education.fr/histoiredesarts/ressources/sites/thematique2
et fais défiler jusqu'à la catégorie "arts Etats et pouvoirs. Tu as différents exemples représentés de ce thème.
Vas sur http://www.educnet.education.fr/histoiredesarts/ressources/sites/thematique2
et fais défiler jusqu'à la catégorie "arts Etats et pouvoirs. Tu as différents exemples représentés de ce thème.
Merci beaucoup pour ton aide :)
Parce qu'il faut faire un dossier donc il faut un sommaire
Parce qu'il faut faire un dossier donc il faut un sommaire
Si tu rencontres un problème reviens sur le site pour de l'aide mais je pense que mes liens te suffiront.
bon courage pour ton devoir
flower93
bon courage pour ton devoir
flower93
Merci mais est ce que tu aurais idée d'un sommaire à faire?
T'es sympas flower 93
bonjour jeanne157
Pour t'aider à faire un sommaire, il faudrait que je sache le contenu de ton devoir. Je peux te donner un exemple de sommaire mais sans plus :
Biographie de l'auteur
Synopsis du film
l'engagement politique du film
le but
etc....
flower93
Pour t'aider à faire un sommaire, il faudrait que je sache le contenu de ton devoir. Je peux te donner un exemple de sommaire mais sans plus :
Biographie de l'auteur
Synopsis du film
l'engagement politique du film
le but
etc....
flower93
Il est très bien ce sujet mais t'as déjà tout. Et on a rendu le sujet d'histoire des arts jeudi soir juste avant les vacances.
Ils ont besoin d'aide !
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