aidez moi pour mon dm de français svp!

Publié le 22 janv. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 26 janv. 2015 dans 9A
19.00 / 20
2

Sujet du devoir

ujet du devoir
Agé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. Je veux dire que je subis dans la gorge une opération qui consista à m’enlever les végétations[1] ; l’intervention eut lieu d’une manière très brutale, sans que je fusse anesthésié. Mes parents avaient d’abord commis la faute de m’emmener chez le chirurgien sans me dire où ils me conduisaient. Si mes souvenirs sont justes, je m’imaginais que nous allions au cirque ; j’étais donc très loin de prévoir le tour sinistre que me réservaient le vieux médecin de la famille, qui assistait le chirurgien, et ce dernier lui-même. Cela se déroula, point par point, ainsi qu’un coup monté et j’eus le sentiment qu’on m’avait attiré dans un véritable guet-apens. Voici comment les choses se passèrent : laissant mes parents dans le salon d’attente, le vieux médecin m’amena jusqu’au chirurgien, qui se tenait dans une autre pièce en grande barbe noire et blouse blanche (telle est, du moins, l’image d’ogre que j’en ai gardé) ; j’aperçus des instruments tranchants et, sans doute, eus-je l’air effrayé car, me prenant sur ses genoux, le vieux médecin dit pour me rassurer : « Viens, mon petit coco ! On va jouer à faire la cuisine. » A partir de ce moment, je ne me souviens de rien, sinon de l’attaque du chirurgien qui plongea un outil dans ma gorge, de la douleur que je ressentis et du cri de bête qu’on éventre que je poussai. Ma mère, qui m’entendit à côté, fut effarée.

Dans le fiacre qui nous ramena je ne dis pas un mot ; le choc avait été si violent que pendant vingt-quatre
heures il fut impossible de m’arracher une parole ; ma mère, complètement désorientée, se demandait si je n’étais pas devenu muet. Tout ce que je me rappelle de la période qui suivit immédiatement l’opération, c’est le retour en fiacre, les vaines tentatives de mes parents pour me faire parler puis, à la maison : ma mère me tenant dans ses bras devant la cheminée du salon, les sorbets qu’on me faisait avaler, le sang qu’à diverses reprises je dégurgitai et qui se confondait pour moi avec la couleur fraise des sorbets.

Ce souvenir est, je crois, le plus pénible de mes souvenirs d'enfance. Non seulement je ne comprenais pas que l'on m'eût fait si mal, mais j'avais la notion d'une duperie[2], d'un piège, d'une perfidie[3] atroce de la part des adultes, qui ne m'avaient amadoué que pour se livrer sur ma personne à la plus sauvage agression. Toute ma représentation de la vie en est restée marquée : le monde, plein de chausse-trappes[4], n'est qu'une vaste prison ou salle de chirurgie ; je ne suis sur terre que pour devenir chair à médecins, chair à canons, chair à cercueil ; comme la promesse fallacieuse[5] de m'emmener au cirque ou de jouer à faire la cuisine, tout ce qui peut m'arriver d'agréable en attendant n'est qu'un leurre, une façon de me dorer la pilule pour me conduire plus sûrement à l'abattoir où, tôt ou tard, je dois être mené.

Michel Leiris (1901-1990), L'âge d'homme, 1939

 

les questions sont:

 

1) Comment le narrateur juge-t-il l'attitude de ses parents? Justifiez votre réponse à l'aide d'exemples du texte  que vous commenterez.

2) a) "Un abominable guet-apenss" Quel est le sens du mot "guet-apens"?

3) Trouvez les autres expressions du texte qui appartiennent au même champ lexical que le mot "guet-apens"

4) a) Comment le chirurgien est-il décrit? A qui le narrateur le compare-t-il?

b) A quel type de personnage le chirurgien vous fait-il penser? 

5) "chair à médecins,  chair à canons, chair à cercuei"(l.29)

a) Quelle figure de style est employé ici?

b) Quel sentiment cette figure de style traduit le texte dans le texte?

 

Qestions de synthèse

 

Quelle leçon le narrateur a-t-il tiré de cette expérience?

Faites une réponse développée et argumentée en citant le texte. Vous pouvez également vous aider de vos remarques precédentes.

 

Merci d'avance pour votre aide :)

Où j'en suis dans mon devoir

aidez moi svp!!!!




15 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

Peut-tu donner les réponses que tu as trouvé ?

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

bah enfaite il y a pleins d'autre questions que j'ai déja fait,mais c'est ces questions la que j'ai pas compris

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

Ah ok , mais le problème étant que je ne peut pas te donner les réponses , mais juste te donner des indications : ex les lignes où se trouvent les réponses.

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

1) Comment le narrateur juge-t-il l'attitude de ses parents? Justifiez votre réponse à l'aide d'exemples du texte que vous commenterez.

"Mes parents avaient d’abord commis la faute"

"d'un piège, d'une perfidie[3] atroce de la part des adultes, qui ne m'avaient amadoué que pour se livrer sur ma personne à la plus sauvage agression"

 

 

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

2) a) "Un abominable guet-apenss" Quel est le sens du mot "guet-apens"?

= piège

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

3) Trouvez les autres expressions du texte qui appartiennent au même champ lexical que le mot "guet-apens"

-je fus victime d’une agression

- j'avais la notion d'une duperie[2], d'un piège, d'une perfidie

m'avaient amadoué

-de chausse-trappes

Il en reste encore

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

4) a) Comment le chirurgien est-il décrit?

chirurgien, qui se tenait dans une autre pièce en grande barbe noire et blouse blanche 

A qui le narrateur le compare-t-il?

(telle est, du moins, l’image d’ogre que j’en ai gardé

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

b) A quel type de personnage le chirurgien vous fait-il penser?

Le méchant qu'il a y dans toutes les histoires d'enfants...

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

5) "chair à médecins,  chair à canons, chair à cercuei"(l.29)

a) Quelle figure de style est employé ici?

Lorsqu'on répète un mot en tout début à chaque fois , c'est une anapho...

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

b) Quel sentiment cette figure de style traduit le texte dans le texte?

Lorsque qu'on répète , globalement on insiste , donc elle insiste sur l'utilisation qu'on en fait en tant que petite fille.

Anonyme
Posté le 22 janv. 2015

Quelle leçon le narrateur a-t-il tiré de cette expérience?   Tu dois construire ton paragraphe grace à la fin : 

Toute ma représentation de la vie en est restée marquée : le monde, plein de chausse-trappes[4], n'est qu'une vaste prison ou salle de chirurgie ; je ne suis sur terre que pour devenir chair à médecins, chair à canons, chair à cercueil ; comme la promesse fallacieuse[5] de m'emmener au cirque ou de jouer à faire la cuisine, tout ce qui peut m'arriver d'agréable en attendant n'est qu'un leurre, une façon de me dorer la pilule pour me conduire plus sûrement à l'abattoir où, tôt ou tard, je dois être mené.

Anonyme
Posté le 23 janv. 2015

fais des hyperboles

Anonyme
Posté le 23 janv. 2015

Quel est le rapport , on n'est pas en maths !!

Anonyme
Posté le 25 janv. 2015

une hyperboles c'est quand on en fait de tonnes sur qqch pas si bien en fait.

a oui et l'hyperboles c'est pas en maths angelius205

Anonyme
Posté le 25 janv. 2015

Pour la question 2a) aides toi d'internet

 


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte