bonjour à tous, aidez moi a faire mon dm de français svp!

Publié le 12 nov. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 15 nov. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Séance 1 : La chronologie du récit / « Cauchemar en jaune »

Il fut tiré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un bon moment après l’avoir fait taire, à penser une dernière fois aux plans qu’il avait établis pour un détournement de fonds dans la journée et un assassinat le soir.

Il n’avait négligé aucun détail, il en était au stade de la récapitulation finale. À vingt heures quarante-six, il serait libre, dans tous les sens du mot. Il avait fixé ce moment parce qu’aujourd’hui il allait fêter son quarantième anniversaire et que c’était l’heure exacte de sa naissance. Sa mère, passionnée d’astrologie, lui avait souvent rappelé la minute précise de sa naissance. Lui-même n’était pas superstitieux, mais cela flattait son sens de l’humour de commencer sa nouvelle vie à quarante ans, à une minute près.

De toute façon, le temps travaillait contre lui. Homme de loi spécialisé dans les affaires immobilières, il voyait de très grosses sommes passer entre ses mains; une partie y restait. Un an auparavant, il avait « emprunté» cinq mille dollars, pour les placer dans une affaire sûre, qui allait doubler ou tripler la mise, mais il perdit la totalité. Il « emprunta » un nouveau capital, pour diverses spéculations, et rattraper sa perte initiale. Et il avait maintenant environ trente mille dollars de retard ; le trou ne pouvait guère être dissimulé plus de quelques mois et il n’avait pas le moindre espoir de le combler en si peu de temps. Il avait donc résolu de collecter le maximum d’argent liquide sans éveiller les soupçons, en vendant diverses propriétés. Dans l’après-midi il disposerait de plus de cent mille dollars, plus qu’il ne lui en fallait jusqu’à la fin de ses jours.

Et jamais il ne serait pris. Son départ, sa destination, sa nouvelle identité, tout était prévu et fignolé, il n’avait négligé aucun détail. Il y travaillait depuis des mois.

Sa décision de tuer sa femme, il l’avait prise un peu après. Le mobile était simple : il la détestait. Mais c’est seulement après avoir pris la résolution de ne jamais aller en prison, de se suicider s’il était pris, que l’idée lui était venue : puisque de toute façon il mourrait s’il était pris, il n’avait rien à perdre en laissant derrière lui une femme morte au lieu d’une femme en vie.

Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant le choix du cadeau d’anniversaire qu’elle lui avait fait (la veille, avec vingt-quatre heures d’avance) : une belle valise toute neuve. Elle l’avait aussi amené à accepter de fêter son anniversaire en allant dîner en ville, à sept heures. Il y avait peu de chances qu’elle se doutât de ce qu’il avait préparé pour la suite de la soirée. Il la ramènerait à la maison avant vingt heures quarante-six et satisferait son goût pour les choses bien faites en se rendant veuf à la minute précise. Il y avait aussi un avantage pratique à la laisser morte : s’il l’abandonnait vivante et endormie, elle comprendrait ce qui s’était passé et alerterait la police en constatant, au matin, qu’il était parti. S’il la laissait morte, le cadavre ne serait pas trouvé avant deux ou trois jours, ce qui assurerait une avance bien plus confortable.

À son bureau, tout se passa à merveille ; quand l’heure fut venue d’aller retrouver sa femme, tout était paré. Mais elle traîna devant les cocktails et traîna encore au restaurant ; il en vint à se demander avec inquiétude s’il arriverait à la ramener à la maison avant vingt heures quarante-six. C’était ridicule, il le savait bien, mais il avait fini par attacher une grande importance au fait qu’il voulait être libre à ce moment-là et non une minute avant ou une minute après. Il gardait l’oeil sur sa montre.

Attendre d’être entrés dans la maison l’aurait mis en retard de trente secondes. Mais sous la véranda, dans l’obscurité, il n’y avait aucun danger ; il ne risquait rien, pas plus qu’à l’intérieur de la maison. Il abattit la matraque de toutes ses forces, pendant qu’elle attendait qu’il sorte sa clé pour ouvrir la porte. Il la rattrapa avant qu’elle ne tombe et parvint à la maintenir debout, tout en ouvrant la porte de l’autre main et en la refermant de l’intérieur.

Il posa alors le doigt sur l’interrupteur et une lumière jaunâtre envahit la pièce. Avant qu’ils aient pu voir que sa femme était morte et qu’il maintenait le cadavre d’un bras, tous les invités de la soirée d’anniversaire hurlèrent d’une seule voix :

« Surprise ! »

pourquoi la nouvelle s'intitule-t-elle "Cauchemar en jaune"? rédigez et justifiez votre réponse.

Où j'en suis dans mon devoir

aidez moi juste a faire cette question svp




14 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 12 nov. 2014

pourquoi la nouvelle s'intitule-t-elle "Cauchemar en jaune"? rédigez et justifiez

une lumière jaunâtre envahit la pièce

Le cauchemar commence!

Anonyme
Posté le 12 nov. 2014

Je connais ce texte ! :) Mais j'avais pas écrit le cours, donc c'est que des hypothèses.

 

Jaune peut-être à cause de la lumière jaunâtre à la fin et cauchemar pour l'horreur de voir la femme morte. 

Anonyme
Posté le 12 nov. 2014

Il peut y avoir une double explication au mot "jaune", le texte porte essentiellement sur la recherche d'un enrichissement de n'importe quelle manière possible, or l'enrichissement est symbolisé par l'or qui est un métal jaune.

Le texte se termine par cette lampe qui éclaire d'une lueur jaunâtre... 

Anonyme
Posté le 12 nov. 2014

Le cauchemar pour la victime ( la femme ) mais aussi pour le criminel car son plan n'a pas réussi.

Le jaune représente la lumière jaunâtre qui envahit la pièce à la fin. Car c'est à ce moment que le véritable cauchemar commence.

willffy
willffy
Posté le 12 nov. 2014

La victime est morte, donc plus de cauchemar pour elle.
Le cauchemar est pour l'assassin .

Anonyme
Posté le 12 nov. 2014

Je ne l'ai pas dit dans ce sens là. Je sais bien qu'elle est morte.Mais ça reste quand même un cauchemar.

Anonyme
Posté le 12 nov. 2014

merci bcp

anny
anny
Posté le 12 nov. 2014

bonsoir,

le début de la nouvelle retrace un tableau idyllique , 

les préparatifs du meurtre de sa femme l'avaient amusé et réjoui comme s'il préparait une bonne farce , il rit à l'avance du tour qu'il va jouer aux autres, et à sa femme qu'il déteste.

on sait qu'il a "le sens de l'humour " ligne9

"Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant le choix du cadeau d’anniversaire qu’elle lui avait fait"

"tout se passa à merveille"

cauchemar en jaune évoque pour moi le renversement  de la situation :

la farce qu'il croyait faire aux autres a tourné à son désavantage et au cauchemar et il en rit jaune .

de l'expression "rire jaune ".

car la chute de la nouvelle, malgré son côté tragique est comique et fait rire le lecteur 

le seul à rire jaune est le héros..

la lumière jaunâtre accentue le teint et le sourire jaunes de l'assassin.

 

 

 

willffy
willffy
Posté le 12 nov. 2014

J’avais pensé aussi à "rire jaune" , mais pour cela il faut que le personnage rie "jaune" , or , je ne crois pas  qu'il ait envie de rire ; il faudrait dans ce cas, se placer côté lecteur, et c'est le lecteur qui rit "jaune".

Victory, loin de moi toute polémique , ça m'a même fait sourire, et pas "jaune" du tout!

 

J'ai fini par trouver tout de même un site qui parle du titre:

http://infoshd.com/2012/11/04/cauchemar-en-jaune/

 

anny
anny
Posté le 12 nov. 2014

bonsoir Gamy, je suis d'accord avec toi, le personnage n'a pas envie de rire, mais rire jaune n'est pas une envie de rire, c'est plutôt une envie de pleurer, mais on est obligé de sauver la face, et ce n'est qu'une facade.

ce qui me fait dire cela, c'est son humeur joyeuse au début de la nouvelle, en opposition avec ce qu'elle doit être au moment où il découvre les invités.

je dis cela sans la moindre polémique moi non plus

willffy
willffy
Posté le 12 nov. 2014

Elfeno92, il faudra que tu viennes nous dire la réponse de ton prof, qu'on puisse rire...

Anonyme
Posté le 13 nov. 2014

C'est peut-être parce qu' à le fin une lumière jaunâtre envahie la pièce ?!

Anonyme
Posté le 13 nov. 2014

le cauchemar se sont les personnes chez lui alors qu'il tient le cadavre de sa femme dans ses bras. 

le jaune se réfère à la lumière jaune qui éclaire ces personnes quand l'homme appui sur l'interrupteur. en moins d'un seconde , il comprend qu'il est foutu 

Anonyme
Posté le 13 nov. 2014

L'homme avait oublié un détail, c'était son anniversaire, et donc un anniversaire "surprise. Son plan tourne donc au cauchemar.

Le jaune est opposé au noir dans ton texte, à l'obscurité, c'est un oxymore. Le cauchemar est le côté obscure et la lumière la "surprise" le truc qui vient le réveiller ?

C'est tous les souvenirs qu'il me reste de ce texte malheureusement..


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