Commentaire de texte sur Germinal de Zola

Publié le 10 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 22 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Presque au même instant, comme Mouque et Bataille disparaissaient au fond d'une galerie, un craquement eut lieu en l'air, suivi d'un vacarme prolongé de chute. C'était une pièce du cuvelage qui se détachait, qui tombait de cent quatre-vingts mètres, en rebondissant contre les parois. Pierron et les autres chargeurs purent se garer, la planche de chêne broya seulement une berline vide. En même temps, un paquet d'eau, le flot jaillissant d'une digue crevée, ruisselait. Dansaert voulut monter voir ; mais il parlait encore, qu'une seconde pièce déboula. Et, devant la catastrophe menaçante, effaré, il n'hésita plus, il donna l'ordre de la remonte, lança des porions pour avertir les hommes, dans les chantiers.

Alors, commença une effroyable bousculade. De chaque galerie, des files d'ouvriers arrivaient au galop, se ruaient à l'assaut des cages. On s'écrasait, on se tuait pour être remonté tout de suite. Quelques-uns, qui avaient eu l'idée de prendre le goyot des échelles, redescendirent en criant que le passage y était bouché déjà. C'était l'épouvante de tous, après chaque départ d'une cage : celle-là venait de passer, mais qui savait si la suivante passerait encore, au milieu des obstacles dont le puits s'obstruait ? En haut, la débâcle devait continuer, on entendait une série de sourdes détonations, les bois qui se fendaient, qui éclataient dans le grondement continu et croissant de l'averse. Une cage bientôt fut hors d'usage, défoncée, ne glissant plus entre les guides, rompues sans doute. L'autre frottait tellement, que le câble allait casser bien sûr. Et il restait une centaine d'hommes à sortir, tous râlaient, se cramponnaient, ensanglantés, noyés. Deux furent tués par des chutes de planches. Un troisième, qui avait empoigné la cage, retomba de cinquante mètres et disparut dans le bougnou.

Dansaert, cependant, tâchait de mettre de l'ordre. Armé d'une rivelaine, il menaçait d'ouvrir le crâne au premier qui n'obéirait pas ; et il voulait les ranger à la file, il criait que les chargeurs sortiraient les derniers, après avoir emballé les camarades. On ne l'écoutait pas, il avait empêché Pierron, lâche et blême, de filer un des premiers. A chaque départ, il devait l'écarter d'une gifle. Mais lui-même claquait des dents, une minute de plus, et il était englouti : tout crevait là-haut, c'était un fleuve débordé, une pluie meurtrière de charpentes. Quelques ouvriers accouraient encore, lorsque, fou de peur, il sauta dans une berline, en laissant Pierron y sauter derrière lui. La cage monta.

Il faut cherchez des figures de styles c'est la première étape pour faire le commentaire du texte.En faisant une tableau avec les colonnes : citations, figures de styles et interprétations.

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'en n'ai trouvé que 2 et je ne suis pas sur que mon explications soit valables : Citations il menaçait d'ouvrir le crâne au premier qui n'obéirait pas
Figures de styles : hyperbole
Interprétations il menace mais on sait qu'il ne le fera pas il fait pour faire régner l'ordre dans cet tohu-bohu

Citations : Et il restait une centaine d'hommes à sortir, tous râlaient, se cramponnaient, ensanglantés, noyés
Figures de styles :énumération
Interprétations: le narrateur insiste sur le fait que les mineurs sont mal en point c'est pourquoi ils doivent remonter au plus vite .



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 10 janv. 2012

Oui pour ton énumération, qui exprime l'idée que tous sont atteints, d'une manière ou d'une autre.
Pour l'hyperbole, elle n'est pas flagrante, mais pourquoi pas !

Ajoute :
des files d'ouvriers arrivaient au galop, se ruaient à l'assaut des cage : métaphore
un fleuve débordé, une pluie meurtrière de charpentes : métaphore

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