Confronter deux textes en trouvant des points communs

Publié le 29 oct. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 5 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Texte A:
Molière, L’Avare, acte IV, scène 7

Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’ es enlevé, j’ ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’ y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ? Que dites-vous ? Ce n’est personne.

Texte B:
George Dandin ou le mari confondu » Acte 1 » SCÈNE PREMIÈRE

GEORGE DANDIN.- Ah! qu'une femme Demoiselle* est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme*. La noblesse de soi est bonne: c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles lorsqu'ils nous font nous autres entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes. C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.


Sujet: En confrontant les deux textes du corpus, vous analyserez comment Molière nous fait rire dans ces deux extraits
Remarque: Attention, comprenez bien le sujet: confronter signifie comparer (trouver les éléments en communs) analyser signifie, comme dans un commentaire, identifier les procédés, justifier par des citations courtes et expliquer, comment signifie par quels procédés. Vous rédigerez donc un premier paragraphe pour les procédés communs aux deux textes et un paragraphe pour les autres procédés.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai réussi à trouver des procédés pour le Texte A: On a des répétitions, on des phrases courtes, des phrases intérogatives courtes. Il se questionne à lui même.

J'arrive pas à trouver des points communs aux deux textes, si vous pourriez m'aider ce serait sympa.
Merci.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 29 oct. 2011
Je vais avoir du mal à t'aider parce que pour moi, le monologue de Dandin n'est pas comique !

Mais j'y vois deux points communs : les deux scènes sont de monologues, les deux scènes expriment une plainte.
Anonyme
Posté le 29 oct. 2011
Oui voilà ! Moi aussi je trouve pas que c'est un comique le texte B. Merci beaucoup pour votre aide.

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