Devoir Maison sur le texte Gorge Coupée

Publié le 9 oct. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 12 oct. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Les questions sont :
I-Un Texte autobiographique
1)Relevez trois termes qui composent le champ lexical de la <>.

2)Résumez en deux phrases maximum le contenu de ce texte.

3)A quel genre littéraire appartient ce texte ? Justifiez Votre réponse.

II-Un souvenir très douloureux

1) Quelle expression indique que le narrateur va raconter son souvenir de façon détaillée?

2) Comment l'opération est vécue par l'enfant ? Répondez avec vos propres mots et relevez plusieurs termes qui prouvent votre réponse.

3) L.1: <>
Donnez la classe grammaticale de tous les mots de cette phrase.

4) Que reproche le narrateur aux adultes présents dans son récit? Expliquez son ressentiment( ses sentiments )

III-Du << je >> de l'adulte au <> de l'enfant

1)Entourez en vert tous les <> qui désignent le narrateur adulte et en rouge les <> qui désignent l'enfant qu'il fut. Dites si chacun n'appaait que dans une partie du texte et pas dans l'autre ou s'ils couvrent et s'alternent dans le tout le texte ? A partir de cette observation , que pouvez- vous dire sur la façon dont l'auteur a écrit son autobiographie.

2) Quels temps de conjugaison dominent dans le récit du souvenir? Relevez un exemple par temps.

3) Quel autre temps est utilisé dans ce texte ? Relevez deux verbes conjugués à ce temps et donnez sa valeur .

4) Ce texte peu être divisé en deux parties distinctes. Lesquelles ? (Donnez le numéro des lignes de début et de fin ) Donnez un titre à ces deux parties.

5) Donnez un synonyme du mot <> ligne 23. Donnez un mot de la même famille que <> dont vous indiquerez la classe grammaticale.

6) Expliquez la phrase << Toute ma représentation de la vie est restée marquée >> (l.24)

7) Que veut évoquer M.Leiris lorsqu'il écrit, ligne 25, l'expression << chair à médecins >>, l'expression << chair à canon >> et l'expression << chair à cercueil >> ?
Vous donnerez une explication pour chacun des trois groupes nominaux.

8) ligne 28 : <> : que désigne normalement ce mot ? Pourquoi Leiris utilise-t- il ce terme dans son texte, que sous entend-il ?

IV - Une certaine vision de la vie - Les Fonctions de l'écriture autobiographique

1) En vous appuyant sur vos réponses précédentes, expliquez en quoi cet épisode a déterminé le reste de la vie du narrateur. Vous expliquerez avec vos propres mots quelle vision le narrateur a de la vie et vous qualifierez, grâce à des adjectifs qualificatifs, cette vision.

2) En vous appuyant sur tout ce que vous venez de trouver dans ce texte, expliquez quelles raisons ont pu pousser Leiris à écrire son autobiographie ?

3) En vous appuyant sur les différents textes que nous avons étudiés en cours, citez d'autres raisons qui peuvent inciter un auteur à écrire son autobiographie.

Merci d'avance pour votre aide ! =)

Où j'en suis dans mon devoir

I - Un Texte autobiographique

1) Les trois termes sont souvenir, autobiographie et monographie.

2) Quand le narrateur avait cinq ou six ans, ses parents l'ont ramenés dans un endroit qu'il ne savait où il partait , chez le chirurgien alors qu'il croyait partir au cirque.Il est parti chez le chirurgien pour subir dans la gorge une opération qui consista à enlever les végétations, c'était une très grande douleur dans sa vie et une très mauvais souvenir.

3) C'est un texte autobiographique car il raconte sa vie d'enfance.

II- Un souvenir très douloureux

1) L'expression est : " je veux dire que je subis [...]"

2)L'opération est vécue de manière terrible. Les mots qui prouvent sont agression, fiacre, brutale, violent, choc pénible, attaque.

3) Agé : verbe ; de : préposition ; cinq : déterminant ; ou : conjonction de coordination ; six : déterminant ; ans : nom ; je : pronom ; fus : verbe ; victime : nom ; d' : préposition ; une : déterminant ; agression : nom.

4) Il reproche que il avait la notion d'une duperie, d'un piège, d'une perfidie atroce de la part des adultes.


III-Du << je >> de l'adulte au <> de l'enfant

1) Voir le texte. Ils s'alternent dans tout le texte. Il Raconte Plutôt son enfance.

2)Les temps qui dominent le texte sont le passé simple comme "je fus" (ligne 1) et l'imparfait comme "avaient" (ligne 3)

3) L'autre temps est le présent.Les deux verbes sont " je veux" au présent d'énonciation et "je m'imaginais au présent de narration.

4)De la ligne 1 à 20. La première partie peut être nommé "Ma Vie d'enfance" et la deuxième partie peut se nommé " Ma Vie de Maintenant"

5)Le synonyme du mot duperie est tromperie. Je n'ai pas trouvé le mot de la même famille.

6) Il dit que sa vie s'est passé par des événements marquants.

7) Je n'ai Pas trouvé.

8) Le mot abattoir désigne l'établissement consacré à l'abattage des animaux de boucherie. Il dit que la salle de chirurgie est une abattoir.

IV- Une certaine vision de la vie - Les Fonctions de l'écriture autobiographique

1) Il dit que sa vie est formée de pièges . Les adjectifs sont "le monde , plein de chausse-trapes n'est qu'une vaste prison ou salle de chirugie"

2)C 'est pour montrer toute sa tristesse qu'il a vécu.

3) C 'est pour sortir tous ce qu'il a dans son coeur, laisser une trace écrite de sa vie.

Merci D'avance !



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 9 oct. 2011
Ah Oui J'avais oublié de joindre le texte.

Voici le texte :


Agé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. Je veux dire que je subis dans la gorge une opération qui consista à m’enlever les végétations[1] ; l’intervention eut lieu d’une manière très brutale, sans que je fusse anesthésié. Mes parents avaient d’abord commis la faute de m’emmener chez le chirurgien sans me dire où ils me conduisaient. Si mes souvenirs sont justes, je m’imaginais que nous allions au cirque ; j’étais donc très loin de prévoir le tour sinistre que me réservaient le vieux médecin de la famille, qui assistait le chirurgien, et ce dernier lui-même. Cela se déroula, point par point, ainsi qu’un coup monté et j’eus le sentiment qu’on m’avait attiré dans un véritable guet-apens. Voici comment les choses se passèrent : laissant mes parents dans le salon d’attente, le vieux médecin m’amena jusqu’au chirurgien, qui se tenait dans une autre pièce en grande barbe noire et blouse blanche (telle est, du moins, l’image d’ogre que j’en ai gardé) ; j’aperçus des instruments tranchants et, sans doute, eus-je l’air effrayé car, me prenant sur ses genoux, le vieux médecin dit pour me rassurer : « Viens, mon petit coco ! On va jouer à faire la cuisine. » A partir de ce moment, je ne me souviens de rien, sinon de l’attaque du chirurgien qui plongea un outil dans ma gorge, de la douleur que je ressentis et du cri de bête qu’on éventre que je poussai. Ma mère, qui m’entendit à côté, fut effarée.

Dans le fiacre qui nous ramena je ne dis pas un mot ; le choc avait été si violent que pendant vingt-quatre
heures il fut impossible de m’arracher une parole ; ma mère, complètement désorientée, se demandait si je n’étais pas devenu muet. Tout ce que je me rappelle de la période qui suivit immédiatement l’opération, c’est le retour en fiacre, les vaines tentatives de mes parents pour me faire parler puis, à la maison : ma mère me tenant dans ses bras devant la cheminée du salon, les sorbets qu’on me faisait avaler, le sang qu’à diverses reprises je dégurgitai et qui se confondait pour moi avec la couleur fraise des sorbets.

Ce souvenir est, je crois, le plus pénible de mes souvenirs d'enfance. Non seulement je ne comprenais pas que l'on m'eût fait si mal, mais j'avais la notion d'une duperie[2], d'un piège, d'une perfidie[3] atroce de la part des adultes, qui ne m'avaient amadoué que pour se livrer sur ma personne à la plus sauvage agression. Toute ma représentation de la vie en est restée marquée : le monde, plein de chausse-trappes[4], n'est qu'une vaste prison ou salle de chirurgie ; je ne suis sur terre que pour devenir chair à médecins, chair à canons, chair à cercueil ; comme la promesse fallacieuse[5] de m'emmener au cirque ou de jouer à faire la cuisine, tout ce qui peut m'arriver d'agréable en attendant n'est qu'un leurre, une façon de me dorer la pilule pour me conduire plus sûrement à l'abattoir où, tôt ou tard, je dois être mené.

Michel Leiris (1901-1990), L'âge d'homme, 1939

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