LA DERNIERE NEIGE. HUBERT MINGARELLI. SUJET BREVET.

Publié le 14 juin 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 21 juin 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

l faisait beau, et à l'hospice le travail ne manquait pas. Les vieux avaient très envie en ce moment de se promener dans le parc. L'été leur faisait du bien. Ils souriaient, ils tenaient mieux sur leurs jambes que pendant l'hiver. Ils arboraient des écharpes en couleur et des chapeaux antiques. Ils me payaient bien mieux que les jours où il faisait mauvais. Mon travail consistait à leur tenir le bras et à me promener avec eux dans le parc de l'hospice. Nous faisions une ou plusieurs fois le tour des grands arbres au fond du parc, et revenions vers les bancs. Je les aidais à se rasseoir, et c'est alors qu'ils me payaient. Je n'avais pas de tarif, ils me donnaient ce qu'ils voulaient. Parfois ils n'avaient pas d'argent sur eux, leur porte-monnaie était resté dans leur chambre. Ils étaient désolés et je leur disais que ça ne faisait rien. Parfois ils pensaient à me payer le lendemain, parfois non. Qu'ils me payent tout de suite ou non, je retournais ensuite chez Borgman, le concierge. J'allais m'asseoir dans sa petite maison à l'entrée de l'hospice. Depuis la fenêtre, je surveillais les bancs installés autour d'un jardin rond qui était planté de fusains et d'arbustes à fleurs. Les vieux savaient que j'étais là. Ils regardaient vers la fenêtre de Borgman quand ils voulaient aller faire le tour des grands arbres, et ils me faisaient signe de venir. (...)
Les vieux, je les aimais tous bien. Mais ceux qui me payaient le mieux la promenade, je finissais malgré moi par les aimer un peu plus que les autres. Ils avaient tous beaucoup de choses à me raconter, et parfois c'était intéressant de les écouter.
Par exemple il y avait des écureuils dans les arbres. C'était toujours difficile de les apercevoir, mais, lorsque cela arrivait, le vieil homme ou la vieille femme à mon bras se souvenait toujours d'un jour lointain où il avait vu un écureuil. Même les vieux les plus ténébreux, ceux qui ne me parlaient pas tandis que nous marchions, même ceux-là avaient leur regard qui s'éclairait lorsqu'ils voyaient un écureuil. Se déroulait en eux, j'en suis certain, une lointaine histoire d'écureuil.
Pendant la promenade, nous croisions d'autres vieux qui marchaient seuls et dignement. Ils semblaient glisser au ralenti sur le gravier. Leur indépendance, leurs bonnes jambes étaient pou moi un manque à gagner. Mais ils savaient, comme je le savais, qu'un jour ou l'autre, fatalement, ils auraient besoin que je leur tienne le bras. En fin d'après-midi, tous rentraient dîner. Borgman fermait sa maison et la porte de l'hospice. Il allait aider aux cuisines pour le service du soir, et moi je rentrais à la maison.



Robert Mingarelli,
La Dernière Neige.








PREMIÈRE PARTIE : QUESTIONS, REECRITURE, DICTÉE (25 points)



QUESTIONS (15 points)

A) L'HOSPICE : (6 points)

1. a) Expliquez ce qu'est dans ce texte un "hospice".

....b) Comment appelle-t-on, plus fréquemment, ce type d'établissement ? (1 point)

2. a) Quel est le temps verbal dominant du premier paragraphe ?

....b) Précisez la catégorie grammaticale du mot "vieux" dans le texte. Quel est le pronom personnel sujet qui reprend ce mot dans le premier paragraphe ?

....c) Quel est l'effet produit par l'emploi de ce temps, et par la répétition de ce mot et de ce pronom ? (2,5 points)

3. a) En quoi la promenade que le narrateur propose aux vieillards, dans le premier paragraphe, est-elle caractéristique de l'univers de l'hospice ?

....b) Quelle forme d'évasion permet-elle cependant dans la suite du texte ?

....c) Quel mot symbolise cette évasion dans le troisième paragraphe ? (2,5 points)



B) LE NARRATEUR : (4 points)

4. a) Quel verbe répété systématiquement pouvez-vous relever dans les premier et deuxième paragraphes ?

....b) En quoi est-il révélateur de la principale raison qui pousse le narrateur à faire ce travail ? (1,5 point)

5. a) Comment est construite chacune des deux premières phrases du deuxième paragraphe ?

....b) Quel est le connecteur qui unit ces deux phrases ?

....c) En quoi permet-il de mieux comprendre la relation entre le narrateur et les vieillards ? (2,5 points)



C) LES VIEILLARDS : (5 points)

6. Relevez dans le texte trois éléments qui montrent que les vieillards n'ont perdu ni le goût de la vie ni leur dignité. (2 points)

7. Expliquez la phrase : "leur indépendance, leurs bonnes jambes étaient pour moi un manque à gagner".(1 point)

8. a) A quel temps est conjugué le verbe avoir dans la phrase : "Mais ils savaient, comme je le savais, qu'un jour ou l'autre, fatalement, ils auraient besoin que je leur tienne le bras."? Expliquez l'emploi de ce temps.

....b) Quelle nuance de sens ajoute l'emploi de l'adverbe "fatalement" ? (2 points)




Où j'en suis dans mon devoir

CE QUE J'AI FAIS :

Première partie.

1.a).j'ai mis que c'était une maison d'assistance où l'on reçoit les vieillards atteints de maladie chronique.
b). J'ai mis : HÔPITAL.

2.a) J'ai mis : IMPARFAIT.
b).Adjectif???
Le nom personnel: J'AI MIS "IL".
c). ???? Je n'y arrive pas :/.

3.a). ???????
b).???
c). ????

LE NARRATEUR.

1.a). Le verbe répété: le verbe faire.
b). ??

2.a).???
b)???
c)????

LES VIEILLARDS.

6.??????
7.?????
8.?????????
b). ??????????????????????

AIDEZ MOI SILVOUSPLAIT! JE N'Y ARRIVE PAS TROP!! :(





2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 juin 2011
Je ne sais pas , ce que tu as fais me semble pas mal puisque tu n'as rien fait . Bon courage
Anonyme
Posté le 16 juin 2011
Je t'enmerde meuf.

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