La princesse de Montpensier, étude d'un passage

Publié le 20 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 27 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

En arrivant dans la première cour de Champigni, ils trouvèrent le prince de Montpensier, qui ne faisait que de revenir de la chasse. Son étonnement fut grand de voir marcher deux hommes à côté de sa femme ; mais il fut extrême, quand, s’approchant de plus près, il reconnut que c’était le duc d’Anjou et le duc de Guise. La haine qu’il avait pour le dernier se joignant à sa jalousie naturelle lui fit trouver quelque chose de si désagréable à voir ces princes avec sa femme, sans savoir comment ils s’y étaient trouvés, ni ce qu’ils venaient faire en sa maison, qu’il ne put cacher le chagrin qu’il en avait. Il en rejeta adroitement la cause sur la crainte de ne pouvoir recevoir un si grand prince selon sa qualité, et comme il l’eût bien souhaité. Le comte de Chabanes avait encore plus de chagrin de voir M. de Guise auprès de madame de Montpensier, que M. de Montpensier n’en avait lui-même : ce que le hasard avait fait pour rassembler ces deux personnes lui semblait de si mauvais augure, qu’il pronostiquait aisément que ce commencement de roman ne serait pas sans suite. Madame de Montpensier fit le soir les honneurs de chez elle avec le même agrément qu’elle faisait toutes choses. Enfin elle ne plut que trop à ses hôtes. Le duc d’Anjou, qui était fort galant et fort bien fait, ne put voir une fortune si digne de lui sans la souhaiter ardemment. Il fut touché du même mal que M. de Guise ; et, feignant toujours des affaires extraordinaires, il demeura deux jours à Champigni, sans être obligé d’y demeurer que par les charmes de madame de Montpensier, le prince son mari ne faisant point de violence pour l’y retenir. Le duc de Guise ne partit pas sans faire entendre à madame de Montpensier qu’il était pour elle ce qu’il avait été autrefois : et, comme sa passion n’avait été sue de personne, il lui dit plusieurs fois devant tout le monde, sans être entendu que d’elle, que son cœur n’était point changé : et lui et le duc d’Anjou partirent de Champigni avec beaucoup de regret.


Question : Par quel procédé littéraire la romancière nous fait elle croire que ce qui est fictif est vrai ?

Où j'en suis dans mon devoir

Il y avait 4 autres questions en plus de celle-ci, j'ai réussi à les faire. Elles n'ont aucuns rapports avec cette question. je n'arrive pas du tout à la faire ...



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 mars 2011
Bonjour derkane ,

La romancière à utiliser la méthaphore car ce procédé est une comparaison avec un terme reel et un autre imaginaire comme ce passage le dit

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