le soleil des scorta,LAURENT Gaudé

Publié le 25 nov. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 30 nov. 2015 dans 8A
1

Sujet du devoir

 

   voici le passage du livre:« Soudain, un frisson fondit sur le village. Les gens s'immobilisèrent dans les rues. Un grondement fit frémir les rues. Venu de nulle part. Il était là. Partout. On aurait dit un tramway courant sous le bitume. Les femmes pâlirent d'un coup en sentant le sol devenir mouvant sous leurs escarpins d'été. Quelque chose semblait courir dans les murs. Les verres tintaient dans les armoires. Les lampes tombaient sur les tables. Les murs ondulaient comme des parois de papier. Les Montepucciens(1) eurent la sensation d'avoir construit leur village sur le dos d'un animal qui se réveillait et s'ébrouait après des siècles de sommeil. Les touristes regardaient, surpris, le visage des autochtones et leurs yeux incrédules demandaient : « Que se passe-t-il ? » Puis une voix hurla dans la rue, une voix bientôt reprise par des dizaines d'autres : « Terremoto ! Terremoto(2) ! ». Alors, après l'incrédulité des corps, ce fut la panique des esprits. Le grondement était immense et couvrait tous les bruits. Oui, la terre tremblait, fissurant le bitume, coupant l'électricité, ouvrant de grandes brèches dans les murs des maisons, renversant les chaises et inondant les rues d'éboulis et de poussière. La terre tremblait avec une force que rien ne semblait pouvoir entamer. Et les hommes redevenaient de minuscules insectes qui courent sur la surface du globe, priant pour ne pas être engloutis. Mais déjà le grondement faiblit, et les murs cessèrent de vibrer. Les hommes avaient à peine eu le temps de nommer l'étrange fureur de la terre que tout déjà s'apaisait. Le calme était revenu avec l'étonnante simplicité des fins d'orage. Tout Montepuccio était dans les rues. Par une sorte de réflexe, ils étaient tous sortis, le plus vite possible, de leur maison, craignant de rester prisonniers d'un piège d'éboulis si les murs croulaient dans un nuage de gravats. Ils étaient dehors, comme des somnambules. Regardant le ciel avec hébétude. Des femmes se mirent à pleurer. De soulagement ou de peur. Des enfants hurlèrent. La grande foule des Montepucciens ne savait que dire. Ils étaient tous là, se contemplant les uns les autres, heureux d'être en vie mais encore pleins d'un tremblement intime. Ce n'était plus la terre qui grondait jusque dans leur chair mais la peur qui avait pris le relais et les faisait claquer des dents. »

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

 

2)par quels sens les habitants perçoivent-ils le phénomène?

3)Ligne1:"soudain ,un frisson fondit sur le village .Les gens s'immobilisèrent dans les rues."

       a)Reformuler de manière à ce que la première phrase devienne une proposition subordonnée circonstancielle.

      b)Quel est le rapport logique alors exprimé?

      c)Pourquoi l'auteur a-t-il choisi de ne pas exprimer de lien logique entre ces deux phrases?

 

 

 




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte