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Sujet du devoir
Je cherche le passage dans "Enfance" de Nathalie Sarraute où il y une dictée. J'ai une dictée dessus et pourriez vous me dire c'est vers où ?Où j'en suis dans mon devoir
J'ai feuilleté le livre mais je ne trouve rien donc je vous demande de m'aider pour m'entrainer5 commentaires pour ce devoir
bonjour kingofmoney,
Voilà "la dictée" de N. Sarraute.On a mis dans ma chambre une vieille commode en bois sombre achetée chez un brocanteur, elle est
en bois sombre, avec une épaisse plaque de marbre noir , des tiroirs ouverts se dégage une forte odeur de renfermé, de moisi, ils(=les tiroirs) contiennent plusieurs énormes volumes reliés en carton recouvert d’un papier noir à veinules jaunâtres …Le marchand a oublié ou peut-être négligé de les retirer…c’est un roman de Ponson du Terrail, Rocambole. [ …]
Voici enfin le moment attendu où je peux étaler le volume sur mon lit, l’ouvrir à l’endroit où j’ai été forcée à l’abandonner …je m’y jette, je tombe…impossible de me laisser arrêter, retenir par les mots, par leur sens, leur aspect, par le déroulement des phrases, un courant invisible m’entraîne avec ceux à qui de tout mon être imparfait mais avide de perfection je me suis attachée , à eux qui sont la bonté, la beauté, la grâce, la noblesse, la pureté, le courage mêmes .
Voilà "la dictée" de N. Sarraute.On a mis dans ma chambre une vieille commode en bois sombre achetée chez un brocanteur, elle est
en bois sombre, avec une épaisse plaque de marbre noir , des tiroirs ouverts se dégage une forte odeur de renfermé, de moisi, ils(=les tiroirs) contiennent plusieurs énormes volumes reliés en carton recouvert d’un papier noir à veinules jaunâtres …Le marchand a oublié ou peut-être négligé de les retirer…c’est un roman de Ponson du Terrail, Rocambole. [ …]
Voici enfin le moment attendu où je peux étaler le volume sur mon lit, l’ouvrir à l’endroit où j’ai été forcée à l’abandonner …je m’y jette, je tombe…impossible de me laisser arrêter, retenir par les mots, par leur sens, leur aspect, par le déroulement des phrases, un courant invisible m’entraîne avec ceux à qui de tout mon être imparfait mais avide de perfection je me suis attachée , à eux qui sont la bonté, la beauté, la grâce, la noblesse, la pureté, le courage mêmes .
Quelques explications pour éviter les fautes et bien préparer ta dictée :
marbre noir : C’est le marbre qui est noir et non la plaque
dégagé :Sujet « une forte odeur…»
plusieurs énormes volumes reliés :participe passé qui s'accorde le GN
carton recouvert : C’est le carton qui est recouvert
veinules = petites veines donc il y en a plus d’une
j'ai été forcée : Nathalie Sarraute est une fille : ici il y a accord (auxiliaire être + P.P. de forcer)
mêmes :"même" s'accorde car il est commun avec tous les noms : la bonté, la beauté, la grâce, la noblesse, la pureté, le courage.
C'est l'accord le + compliqué de la dictée.
Je pense qu'il s'agit de cette dictée mais elle peut être plus longue.
Bonne préparation
flower93
marbre noir : C’est le marbre qui est noir et non la plaque
dégagé :Sujet « une forte odeur…»
plusieurs énormes volumes reliés :participe passé qui s'accorde le GN
carton recouvert : C’est le carton qui est recouvert
veinules = petites veines donc il y en a plus d’une
j'ai été forcée : Nathalie Sarraute est une fille : ici il y a accord (auxiliaire être + P.P. de forcer)
mêmes :"même" s'accorde car il est commun avec tous les noms : la bonté, la beauté, la grâce, la noblesse, la pureté, le courage.
C'est l'accord le + compliqué de la dictée.
Je pense qu'il s'agit de cette dictée mais elle peut être plus longue.
Bonne préparation
flower93
Attention, il y a confusion sur le mot dictée.
Le texte proposé par flower93 est un passage d'"Enfance" proposé en dictée pour un brevet des collèges. Ce n'est pas le texte de la dictée présent dans le livre de Nathalie Sarraute.
Le lien de Gamy renvoie à un commentaire du passage de Sarraute, mais pas au texte lui-même.
J'ai fini par trouver ce texte de Sarraute sur la dictée de son enfance, mais je ne sais pas s'il est complet.
"Les mots de la dictée semblent être des mots choisis pour leur beauté, leur pureté parfaite. Chacun se détache avec netteté, sa forme se dessine comme jamais celle d'aucun mot de mes livres... et puis avec aisance, avec une naturelle élégance il se rattache au mot qui le précède et à celui qui le suit... il faut faire attention à ne pas les abîmer... une légère angoisse m'agite tandis que je cherche... ce mot que j'écris est-il bien identique à celui que j'ai déjà vu, que je connais? Oui, je crois... mais faut-il le terminer par "ent"? Attention, c'est un verbe... souviens-toi bien de la règle... Est-il certain que ce mot là-bas soit son sujet? Regarde bien, ne passe rien... il n'y a plus en moi rien d'autre que ce qui maintenant se tend, parcourt, hésite, revient, trouve, dégage, inspecte... oui, c'est lui, c'est bien lui le sujet, il est au pluriel, un "s' comme il se doit le termine, et cela m'oblige à mettre à la fin de ce verbe "ent"..."
Puisque tu as le livre, tu pourras peut-être le retrouver plus facilement.
Le texte proposé par flower93 est un passage d'"Enfance" proposé en dictée pour un brevet des collèges. Ce n'est pas le texte de la dictée présent dans le livre de Nathalie Sarraute.
Le lien de Gamy renvoie à un commentaire du passage de Sarraute, mais pas au texte lui-même.
J'ai fini par trouver ce texte de Sarraute sur la dictée de son enfance, mais je ne sais pas s'il est complet.
"Les mots de la dictée semblent être des mots choisis pour leur beauté, leur pureté parfaite. Chacun se détache avec netteté, sa forme se dessine comme jamais celle d'aucun mot de mes livres... et puis avec aisance, avec une naturelle élégance il se rattache au mot qui le précède et à celui qui le suit... il faut faire attention à ne pas les abîmer... une légère angoisse m'agite tandis que je cherche... ce mot que j'écris est-il bien identique à celui que j'ai déjà vu, que je connais? Oui, je crois... mais faut-il le terminer par "ent"? Attention, c'est un verbe... souviens-toi bien de la règle... Est-il certain que ce mot là-bas soit son sujet? Regarde bien, ne passe rien... il n'y a plus en moi rien d'autre que ce qui maintenant se tend, parcourt, hésite, revient, trouve, dégage, inspecte... oui, c'est lui, c'est bien lui le sujet, il est au pluriel, un "s' comme il se doit le termine, et cela m'oblige à mettre à la fin de ce verbe "ent"..."
Puisque tu as le livre, tu pourras peut-être le retrouver plus facilement.
Exact glazy. Bien vu !
flower93
flower93
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j'ignore si l'extrait est complet.
bonne soirée.