Que pensez-vous de ma rédaction ?

Publié le 24 mars 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 26 mars 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Sujet d’imagination :
« Je ne souhaitais qu’une chose : voyager, et je croyais que je serais un jour un grand poète »
(l. 13-14) Raconte toi aussi tes aspirations, tes rêves pour l’avenir.
Voici les consignes à respecter :
1. Raconte de façon développée tes rêves pour l’avenir en employant le vocabulaire des
sentiments et en décrivant aussi les lieux qui leur sont associés.
2. Utilise plusieurs figures de style comme la comparaison, la métaphore, l’anaphore et
l’énumération
3. Emploie et accorde correctement les adjectifs de couleur.
4. Veille à l’orthographe et à la qualité de ton expression

Où j'en suis dans mon devoir

Pour ce sujet de rédaction, mon problème est le suivant : j'ai peur d'être dans le hors-sujet.

Il est clair que pour ce sujet d'imagination, il faut que je parle principalement d'un métier. Mais écrire deux pages (minimum) sur ce sujet, ça me paraît compliqué (surtout que dans mon cas, je n'ai pas d'idées précises sur ce que je voudrais faire plus tard).

Bref, j'ai d'abord écrit une introduction un peu trop longue et un peu trop hs à mon goût :

On m'a un jour dit que la vie nous imposait deux choix : rêver sa vie ou vivre son rêve. Sur le coup, je n'ai pas réfléchi au sens de ces mots. Pour ma part, avant, je savais déjà ce que je voulais faire comme métier. Un métier digne du travail que mes parents fournissent pour me payer mes études. Un métier qui, selon leurs appréciations, sera digne d'eux et les rendra fières de moi. Je n'ai jamais émis d'oppositions à l'époque. Je laissais mes parents imposer leurs choix. Ils en avaient le droit. C'est le jour où j'ai réalisé que je rêvais ma vie en fonction de mes parents que j'ai évolué. Je réalise enfin qu'elles étaient mes aspirations et mes rêves.

Je ne souhaite plus qu'une chose maintenant. Je rêve de liberté. Je voudrais être libre de faire ce qu'il me plaît. Je voudrais être maître de ma destinée. Je ne veux plus qu'on m'impose une quelconque idée alors que celle-ci ne me révolte. Personne n'a le droit d'imposer sa vérité. C'est pour cela que j'ai pris ma décision. Je voudrais être écrivain.

J'aspire à devenir un jour un grand écrivain. Je pourrais noircir les pages de nombreux livres avec des mots. C'est de là que vient ma motivation. Depuis ma tendre enfance, les livres me fascinent. Je ne fais que lire et c'est dans les livres que je me sens libre. Libre d'imaginer à ma façon les protagonistes vivant une aventure dans un monde féerique ou dystopique. Libre d'être angoissée en lisant une nouvelle fantastique. Ou encore libre d'imaginer les couleurs d'un manga. Les mots et les écrivains sont libres.

Alors dans ma tête, avant de m'endormir, j'imagine les héros de mon histoire, ce qu'ils pourraient ressentir, faire et vivre. Écrire est une liberté. J'espère qu'un jour, je trouverai le courage de pouvoir étaler des mots et des mots sur des centaines de feuilles de papier où mes personnages évolueront au fil de l'histoire.

Et même si, pour l'instant, mon seul obstacle est la volonté de mes parents, je sais que d'autres passementeront ma route. Cela constituera donc ma propre histoire. Je ne suis, certes, pas sûre de moi, mais rien que le sentiment de réussite que je pourrais ressentir me motive. J'espère que certains lecteurs seront touchés par le pouvoir des mots en lisant une de mes œuvres. J'aimerais qu'ils puissent ressentir ce que je ressens en lisant. Je pleure souvent à la fin d'une histoire, même si on peut qualifier la fin de « bonne », car je sais que je ne reverrais sûrement plus jamais ces personnes que j'ai suivies au fil des pages. Ces personnes avec qui j'ai partagé des moments de stress intenses, de joies, de malheurs, de pleurs, de rires.

C'est ces sentiments que je voudrais faire partager. Pour que les lecteurs soient libres à leur tour.




4 commentaires pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 24 mars 2015

Bonjour,

d'abord je te corrige quelques fautes que j'ai vu en lisant :

les rendra fiers de moi. Je n'ai jamais émis d'oppositions à l'époque.  objections

Je réalise enfin quelles étaient mes aspirations (tu peux mettre sont aussi car elles le sont toujours)

alors que celle-ci ne me révolte   (il faut enlever le "ne" )

Ce sont ces sentiments que je voudrais faire partager.

Ensuite je te remercie d'avoir partager ta rédaction car on sent vraiment que ce sont des sentiments profonds et très personnels. Cela je l'avoue m'a émue !

Pour ce qui est des consignes de travail :

J'aime ton début avec rêver sa vie ou vivre son rêve et je ne pense pas que ce soit hors sujet.

Après pour éviter le hors sujet, tu peux en parler un peu de ce qui te freine (parents) car cela explique bien ton désir de liberté mais développe plus ce qui te fais rêver, ce que tu imagines pour l'avenir. Essaie de t'y projeter pour ne pas rester "coincée" par ce qui te bloque actuellement.

1)il y a marqué sentiments et lieux associés. Comme tu aimes les livres, n'as-tu pas des souvenirs de quand tu étais plus petite d'une bibliothèque ou d'une librairie où tu décrirais les rayonnages très fournis ; le calme des lieux qui permet à chacun de "rentrer" dans l'histoire qu'il lit.

tu peux parler peut-être aussi des sentiments que te procure le contact ou l'odeur des pages d'un livre.

il faudrait rajouter des figures de style et des adjectifs de couleur (je n'en ai pas bcp vu)

C'est pas tip top comme exemple mais je te le donne quand même pour la comparaison :

"Je pleure comme une madeleine souvent à la fin d'une histoire".

Pour les adjectifs, tu peux en rajouter quand tu décris des lieux par exemple :

des rayonnages rouges, ....

A ce moment là aussi quant tu écris : "libre d'imaginer les couleurs d'un manga" développe un peu en donnant des exemples plus précis pour utiliser les couleurs.

Alors dans ma tête, avant de m'endormir, j'imagine les héros de mon histoire, ce qu'ils pourraient ressentir, faire et vivre.

ici pareil tu peux donner des exemples pour utiliser le vocabulaire des sentiments.

Pour faire plus long. On te dit de parler de tes rêves au pluriel. N'en as-tu pas un autre qui te tient à coeur ? Par exemple visiter le Japon et connaître mieux la culture japonaise si tu aimes les mangas...

Bon courage !

 

Anonyme
Posté le 24 mars 2015

Merci pour cet aide détaillé ! Je vais appliquer ces conseils tout de suite et je posterai après ! Je n'avais pensé aux voyages, c'est vrai que je voudrais bien visiter le Japon. 

Encore merci d'avoir pris le temps de m'aider !

Anonyme
Posté le 24 mars 2015


On m'a un jour dit que la vie nous imposait deux choix : rêver sa vie ou vivre son rêve. Sur le coup, je n'ai pas réfléchi au sens de ces mots. Pour ma part, avant, je savais déjà ce que je voulais faire comme métier. Un métier digne du travail que mes parents fournissent pour me payer mes études. Un métier qui, selon leurs appréciations, sera digne d'eux et les rendra fiers de moi. Je n'ai jamais émis d'objections. Je laissais mes parents imposer leurs choix. Ils en avaient bien le droit. Même maintenant, je comprends encore leur attitude. Ils veulent que mon avenir soit assuré. Quels parents voudraient un avenir incertain et flou pour leurs enfants ?

C'est le jour où j'ai réalisé que je rêvais ma vie en fonction de mes parents que j'ai évolué. Je réalise enfin quelles sont mes aspirations et mes rêves.

Je ne souhaite plus qu'une chose maintenant. Je rêve de liberté. Je voudrais être libre de faire ce qu'il me plaît. Je voudrais être maître de ma destinée. Je ne veux plus qu'on m'impose une quelconque idée alors que celle-ci me révolte. Personne n'a le droit d'imposer sa vérité. C'est pour cela que j'ai pris ma décision. Je voudrais être écrivain.

J'aspire donc à devenir un jour un grand écrivain. Je pourrais noircir les pages de nombreux livres avec des mots. C'est de là que vient ma motivation.

Depuis ma plus tendre enfance, les livres me fascinent. Je me rappelle du bonheur absolu que je ressentais quand on m'offrait des livres. Quelle était ma joie quand je voyais les troncs de toutes les couleurs, longueurs, largeurs, tailles et hauteurs s'empilaient le long des étagères couleurs arc-en-ciel qui orne tout un mur de ma chambre. J'aime observer les couvertures une par une. La nuit, avant de dormir, je comptai toujours les livres que j'avais lus et ceux qu'ils me restaient. Se sont les livres et le leurs odeurs si singulières qui ont bercés mon enfance qui s'est passée dans un silence troublé seulement par le bruit des froissements des pages.

Ma mère me disait toujours qu'elle aimait m'offrir tout ces livres. Je restai des jours et des jours sur mon lit à lire. Elle disait qu'elle préférait me voir enfermée dans ma chambre, que dehors à faire des bêtises. Même maintenant, je la rejoins sur ce point. Je ne fais que lire. Mes goûts ont évolué avec le temps et c'est dans les livres que je me sens libre. Libre d'imaginer à ma façon les protagonistes vivant une aventure dans un monde féerique ou dystopique, les créatures magiques et légendaires me font retourner à une époque qui me rend si nostalgique, une époque où je croyais encore en eux. Libre d'être angoissée en lisant une nouvelle fantastique, d'avoir la sensation que mon cœur va s'échapper de ma cage thoracique d'un moment à l'autre. Ou encore libre d'imaginer les couleurs d'un manga, les coups de crayon me fascinent malgré le fait que je n'aie aucun talent en dessin. J'aime imaginer la verdure et les différentes nuances de verts quand les personnages sont dans une forêt ou les couleurs flamboyantes d'un magnifique d'un coucher de soleil.

Les mots et les écrivains sont libres. Alors dans ma tête, avant de m'endormir, j'imagine les héros de mon histoire, ce qu'ils pourraient ressentir, faire et vivre. Un amour au destin tragique, ou une aventure passionnante et enrichissante.

Écrire est une liberté. J'espère qu'un jour, je trouverai le courage de pouvoir étaler des mots et des mots sur des centaines de feuilles de papier où mes personnages évolueront au fil de l'histoire. Quand je ferme les yeux, je m'imagine assise sur une chaise à taper frénétiquement sur le clavier de mon ordinateur où je peux voir des milliers de petits caractères s'étalaient le long de la page. J'aime imaginer la verdure et les différentes nuances de verts quand les personnages sont dans une forêt ou les couleurs flamboyantes d'un magnifique d'un coucher de soleil. Je me vois, dans un avenir lointain, avec en pleine discussion avec un éditeur. La joie que je ressentirai quand celui-ci me dira que mon livre a été vendu à plusieurs millions d'exemplaires, n'égalera aucune autre.

Et même si, pour l'instant, mon seul obstacle est la volonté de mes parents, je sais que d'autres passementeront ma route. Cela constituera donc ma propre histoire. Je ne suis, certes, pas sûre de moi, mais rien que le sentiment de réussite que je pourrais ressentir me motive. J'espère que certains lecteurs seront touchés par le pouvoir des mots en lisant une de mes œuvres. J'aimerais qu'ils puissent ressentir ce que je ressens en lisant. Je pleure souvent comme une madeleine à la fin d'une histoire, même si on peut qualifier la fin de « bonne », car je sais que je ne reverrais sûrement plus jamais ces personnes que j'ai suivies au fil des pages. Ces personnes avec qui j'ai partagé des moments de stress intenses, de joies, de malheurs, de pleurs, de rires disparaîtront. La joie que je ressentirai quand celui-ci me dira que mon livre a été vendu à plusieurs millions d'exemplaires, n'égalera aucune autre. Ce sont ces sentiments que je voudrais faire partager. Pour que les lecteurs soient libres à leurs tours.

C'est ainsi que je pourrais pleinement m'épanouir. Je serais indépendante, je ne dépendrai plus de la volonté de mes parents. Je pourrais voyager, faire le tour du monde ! Je serai un oiseau qui verra le coucher du soleil dans le pays du soleil le vent. Ma culture s'enrichira. L'oiseau en moi se hissera sur la tour rougeâtre de Tokyo et survolera la capitale d'un pays dont il ne cesse de rêver. Un jour, peut-être, si une de mes œuvres devient un best-seller mondial, je pourrai rencontrer mes hypothétiques fans japonais ...

Et c'est en écrivant maintenant sur cette feuille de papier que je ressens des papillons dans le ventre, ma motivation est à son comble.

willffy
willffy
Posté le 24 mars 2015

, je sais que d'autres passementeront ma route.

croiseront?

car je sais que je ne reverrai sûrement plus jamais ces personnes

car je sais que je ne reverrai sûrement plus jamais ces héros de papier

Pour que les lecteurs soient libres à leur tour de voler dans mes rêves .

 

Je voudrais être écrivain.

Je voudrais être écrivain ,un faiseur d'histoirescomme j’imagine mes auteurs préférés.

 

Je pourrais noircir, remplir, envahir ,  les pages de nombreux livres avec des lettres , des mots, des phrases


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