Rédaction notée

Publié le 4 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 11 nov. 2011 dans 12A
5

Sujet du devoir

J'aimerais que quelqu'un me corrige mes erreurs dans ma rédaction.
Il faut écrire la suite du texte ''S'envoler'' de Philippe Claudel, certe, c'est un concours mais ma prof note cette rédaction et comme je ne suis pas bonne en rédaction, ce sera bien si quelqu'un m'aide.
La consigne c'est: vous rédigerez la suite de l'histoire en respectant la longueur demandée (une copie double petit format maximum). Analysez bien le texte: temps utilisées, personne, formes et types de discours utilisés

Où j'en suis dans mon devoir

Le début du texte:

Dans le ciel tournoient de grands oiseaux blancs. Comme de jolies griffures, lointaines et mobiles. Ils se posent sur le vent chaud, paraissent s'y endormir, et celui-ci les fait monter très haut. Lorsqu'on les regarde longtemps, on finit par ne plus les voir. Ils disparaissent dans le bleu. Ou bien c'est le regard qui se dissout dans le ciel, comme un sucre dans l'eau. Mais au fond, ce ne sont peut-être que des rêves d'oiseaux, comme il y a des rêves de douceur, de beauté et de miel. C'est ce que pense Mina.
Partout, il y a le soleil. Il prend la terre entre ses griffes et la serre jusqu'à la faire trembler et gémir. Il la réduit en une poudre douloureuse. Il vient le matin, très tôt, et commence à brûler les collines, les chemins, les herbes déjà jaunes et sèches, les beaux toits de la ville basse et aussi les tôles, les cartons, les morceaux de bois, de fer, de toile qui servent de maisons aux gens de la ville haute. Le monde ici est une grande coupure dans un corps sans visage. Il n'y a pas de sang, juste la blessure qui sépare ceux qui mangent chaque jour et boivent dans de jolis verres des breuvages glacés, et les autres qui se demandent ce que sera leur repas et où le trouver. Comme Mina.
Il faut se lever avant le soleil. Le prendre de vitesse, s'échapper à pas menus tandis qu'il dort, quand la nuit étend encore un peu de sa tiédeur sur le monde. Alors il est temps de quitter la couche posée à même le sol de terre battue, de se frotter les yeux, et de faire le chemin jusqu'à la décharge.
La décharge, c'est une autre ville. Une ville qui est comme l'envers de la ville. C'est là que meurent les choses. Le gros corps de la ville basse, trop nourri et pansu, y rejette ce qu'il ne parvient pas à digérer ou ce dont il se détourne. On pourrait croire que c'est une sorte d'enfer, mais non, c'est juste une mine dans laquelle des centaines d'enfants fouillent à la recherche de maigres trésors qu'ils enfournent dans un grand sac. Mina est l'un d'entre eux.
Les enfants sont maigres. Leur peau est brune. La plupart vont pieds nus. Ils ne sentent plus la puanteur qui se dégage du tas immense qui court jusqu'à l'horizon. D'un geste las de la main, ils chassent les mouches qui, autour de leur tête, composent de bizarres et sonores couronnes. Filles et garçons mêlés, ils s'affairent sans relâche. Ce sont des enfants sans enfance. Les plus grands n'ont pas 10 ans, mais ils ont déjà des visages d'adultes, des mines graves. Ils jouent aux pères et aux mères en répartissant les tâches, en inspectant le butin, en sermonnant les plus jeunes, en les portant aussi quand ils tombent de fatigue, en battant le rappel quand l'heure est venue de rentrer. C'est une armée lourde de la fatigue d'un combat infini, mené sans armes mais aux innombrables victimes.
Un jour, Mina partira. C'est sûr. Elle prendra petite soeur et le chat Gustav. Tous trois s'en iront. Avec la carriole qu'elle rafistole chaque jour, ils descendront vers la ville basse, la traverseront sans même un regard pour ses fausses beautés et ses richesses insolentes. Ils iront droit vers le port, monteront sur le plus gros des bateaux, donneront trois pièces au capitaine, les trois pièces que Mina garde dans une poche, et la mer leur ouvrira ses grands bras d'écume et de corail.
- Tu ne m'emmèneras pas avec vous ? demande Tio à Mina, quand elle lui raconte le grand voyage.
Ils sont au creux de la décharge, dans un endroit qu'on surnomme la vallée, à l'ombre d'une vieille armoire à la glace cassée. Elle-même est posée sur un matelas crevé contre lequel ils se sont étendus. Ils se partagent un gros fruit rouge. Petite soeur s'est endormie contre le flanc de Mina. Tio est un peu plus jeune que Mina, mais il la dépasse de presque une tête. Il a une jolie balafre sur la joue droite, comme une délicate arabesque, et ses cheveux bruns se terminent en mèches blondes. Il boite un peu car il a une jambe paresseuse qui n'a pas voulu pousser comme l'autre.
- Et qu'est-ce que je ferais de toi ?
- Un mari !
- Je ne veux pas d'un mari ! Je veux une baignoire blanche, un lit profond, une brosse à cheveux.
- Je pourrai vous protéger !
- Gustav le fera, il a des griffes quand toi tu n'as même pas d'ongles !
- J'irai travailler pour vous et je rapporterai de l'argent.
- Mon pauvre Tio, personne ne t'engagera : qui voudrait d'un boiteux balafré ! Tu fais peur à tout le monde !
Tio baisse la tête. Mina se penche vers lui, et lui donne un baiser.
- Va donc gros benêt, bien sûr que tu viendrais avec nous ! Je ne vais pas te laisser ici !
Tio la regarde. Il a le plus beau des sourires. Tous deux sont sales et maigres, mais ils rayonnent comme de jeunes dieux. Petite soeur se réveille. Elle a senti l'odeur du fruit. Mina le lui met dans la bouche. Elle le tète comme un sein et ferme de nouveau ses grands yeux. Il fait bon contre le matelas, à l'ombre de l'armoire, dans la vallée qui est comme une tranchée sèche et propre dans la décharge et où la puanteur paraît moins forte.
- Quand partons-nous ? demande Tio, qui a posé sa main dans la main de Mina.



Ma suite:

-Je ne sais pas encore, lui répond Mina. Mais très bientôt… reprend-t-elle
-J’aimerais tellement partir d’ici confie-t-il à Mina
-Nous l’aimerions tous, nous l’aimerions tous… affirme Mina à Tio.
Petite sœur dort encore pendant qu’ils se parlent. Mina s’allonge sur le matelas crevé tandis que Tio admire la vallée malgré endormis.
Mina dort comme petite sœur. Elle rêve. Elle rêve d’avoir une vie comme les enfants normaux, de manger à sa faim et pas de se réveiller avant le coucher du soleil tout les jours pour partir à la recherche de nourriture, de dormir sur un lit ou un matelas et non pas parterre ou sur un matelas crevé, de se laver pour enlever la puanteur dominant son corps depuis si longtemps. À la suite de ce rêve, un autre enchaîna celui-ci, dans ce dernier rêve, elle rêve de ses parents : elle aimerait avoir des réponses aux question qu’elles se posent « qui sont-ils ? » , « pourquoi ont-ils fait ça à elle et à petite sœur ? » et la question qui la préoccupe le plus « sont-ils vivant jusqu’à aujourd’hui ou pas… ? »…
Elle se réveille brusquement à cause de ce rêve, les larmes aux yeux, regarde autour d’elle pour voir Tio, petite sœur et Gustav : ils dorment. Tout les trois dorment et sont dans un sommeil lourd. Elle pense et décide de les réveiller.
-Qu’est-ce qui se passe ? demande Tio à Mina
-On va partir maintenant, réponds Mina avec certitude
Ils traversent la vallée pour aller à la ville basse. Mina porte petite sœur qui pour elle, est hors de question de se réveiller.
Un jour s’écoula puis deux puis trois puis finalement quatre jours s’écoulèrent et enfin ils s’arrêtent devant une ferme dans les environs de la ville haute. Ils se reposent et peuvent enfin dormir sur de l’herbe, et boivent de l’eau de la rivière juste à côté d’eux et cueillent des pommes d’un pommier qui se trouve quelques mètres loin.
Ils restent comme ça pendant quelques heures jusqu’au moment où un homme sortit de la ferme sans que ces trois enfants et le chat le remarque. C’est le fermier, un vieux fermier âgée d’environ une soixantaine d’années, son visage a l’air joyeux. Il voit Mina, petite sœur et Tio en train qui se reposent. Ce fermier, en les voyant dans leurs état, il les invite à entrer dans sa maison.
Une fois qu’ils entrent dans la maison, la femme du fermier donne à chacun du pain, du fromage, du lait et des fruits. Après, chacun a pu se rafraîchir en prenant une douche. La femme du fermier et le fermier adorent les enfants. Leurs enfants sont partis vivre ailleurs car ils se sont marier.
La femme du fermier leurs propose de rester héberger quelques nuit chez eux. Mina et Tio acceptent sans aucun soucis. En passant, le fermier leurs parle :
-Vous aviez l’intention d’allez où les enfants ? demande le fermier
-On cherche à rester dans la ville haute, on a traverser pendant quatre jour la vallée pour arriver ici, on veut rester n’importe où dans la ville haute mais on ne veut plus jamais repartir à la ville basse.
Sur ce coup, le fermier leur propose de rester ici, vu qu’ils sont seuls. Mina accepta cette super proposition du fermier et de sa femme. Mina, petite sœur et Tio sont heureux maintenant, plus aucune soucis de vivre, ils sont dans la ville haute et ils oublient leurs passé de la ville basse. Ils continuent leurs heureuse vie avec le fermier André avec sa femme Sabrine.



4 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 4 nov. 2011

-Nous l’aimerions tous, nous l’aimerions tous… "


la vallée malgré endormis. (??? )

touS les jours

de dormir sur un lit ou sur un matelas

et non pas par terre

ou sur un matelas crevé, de se laver pour enlever ( faire disparaître? )

la puanteur qui envahit (??) son corps

À la suite de ce rêve, un autre S'enchaîna, elle rêve (Tu passé du passé au présent!)

des réponses aux questionS

qu’elle se post

« Qui sont-ils ? »

« Pourquoi ont-ils LUI ONT ILS fait ça ? »

« Sont-ils vivantS ou pas… ? »…

Petite Sœur (majuscules)

TouS les trois

Elle décide de les réveiller.

répond Mina

avec certitude (autorité?)


Ils traversent la vallée pour aller à la ville basse. Mina porte petite sœur qu'il est hors de question de réveiller.


Un jour s’écoula puis deux puis trois puis finalement quatre jours et enfin

ils s’arrêtent ( de nouveau changement de temps)

d’un pommier qui se trouve quelques mètres plus loin.



sans que Les trois enfants et le chat le remarqueNT

en train qui se reposent.(??? )

Ce fermier, en les voyant dans CET état, les invite à entrer



Une fois qu’ils entrent dans la maison, ( incorrect)

car ils se sont mariés

.
La femme du fermier leur

propose de rester quelques nuitS

chez eux. Mina et Tio acceptent sans aucun souci

. En passant, le fermier leur


-Vous aviez l’intention d’alleR

on a traversé

Mina accepta cette proposition

plus DE soucis

ils oublient leur

Ils continuent ( poursuivent? )leur vie avec le fermier André ET sa femme Sabrine.

Quelques erreurs corrigés. Revérifie les conjugaisons , tu passes du présent au passée. Mets une majuscule à Petite Sœur.

Bonne soirée.
Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
Merci beaucoup de ton aide!! Bonne soirée.
Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
Merci beaucoup, ça me motive!
willffy
willffy
Posté le 4 nov. 2011
à ton service!

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte