Réécriture sur l'étranger d'Albert Camus

Publié le 30 déc. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 2 janv. 2015 dans 9A
11.00 / 20
1

Sujet du devoir

Bonjour ,

J'ai une réécriture à faire et je n'y arrive pas du tout j'espère que vous pourrez m'aider.

Voilà la consigne :

L’incipit de roman d’Albert Camus Étranger est raconté à la première personne, donc d’un point de vue interne au personnage de Meursault.
Réécris cet incipit en changeant de narrateur et de point de vue.

Consignes :

- Le narrateur sera extérieur au texte ( il )

- Le point de vue sera omniscient (expression des sentiments)

- L'incipit sera écrit au passé: vous emploierez donc correctement les temps du passé

Merci à tous ceux qui m'aideront

Voici l'incipit l'Etranger d'Albert Camus

"Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.
L’asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d’Alger. Je prendrai l’autobus à deux heures et j’arriverai dans l’après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J’ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n’avait pas l’air content. Je lui ai même dit : « Ce n’est pas de ma faute. » Il n’a pas répondu. J’ai pensé alors que je n’aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n’avais pas à m’excuser. C’était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c’est un peu comme si maman n’était pas morte. Après l’enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.
J’ai pris l’autobus à deux heures. Il faisait très chaud. J’ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d’habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m’a dit : « On n’a qu’une mère. » Quand je suis parti, ils m’ont accompagné à la porte. J’étais un peu étourdi parce qu’il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
J’ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c’est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l’odeur d’essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi. J’ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j’étais tassé contre un militaire qui m’a souri et qui m’a demandé si je venais de loin. J’ai dit « oui » pour n’avoir plus à parler."

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai pour l'instant tous mis au à la troisième personne et j'ai essayé de réécrire le texte au passé. Le plus dur pour moi est de réécrire le texte avec les temps du passé. 

Voici le texte avec les modifications j'espère que vous pourrez éventuellement me corriger (Merci d'avance):

"Aujourd'hui, sa mère mourut. Ou peut-être hier, il ne le savait pas.
Il avait reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain.Sentiments distingués. » Cela ne voulait rien dire. C'était peut-
être hier.
L'asile de vieillards était à Marengo, à quatre-vingts kilomètres
d'Alger. Il prendra l'autobus à deux heures et Il arrivera dans
l'après-midi. Ainsi, il pourra veiller et il rentrera demain soir. Il eut
demandé deux jours de congé à son patron et il ne pouvait pas lui les
refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content.
Il lui avait même dit : « Ce n'est pas de ma faute. » Il n'avait pas répondu.
Il eut pensé alors qu'il n'aurait pas dû lui dire cela. En somme, il
n'avait pas à s'excuser. C'était plutôt à lui de lui présenter ses
condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c'était un peu comme si sa mère n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée
et tout aura revêtu une allure plus officielle.
Il eut prit l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. Il avait mangé
au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous
beaucoup de peine pour lui et Céleste lui a dit : « On n'a qu'une mère. » Quand il est parti, ils l'ont accompagné à la porte. Il était un peu étourdi parce qu'il avait fallu qu'il monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il avait perdu son oncle, il y a quelques mois.
Il avait couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course,
c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur
d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, qu'il s'était assoupi. Il avait dormi pendant presque tout le trajet. Et quand il s'était réveillé, il était tassé contre un militaire qui lui avait souri et qui lui avait demandé si il venait de loin. Il avait dit « oui » pour n'avoir plus à parler."




3 commentaires pour ce devoir


1
Anonyme
Posté le 30 déc. 2014

Tu as fait quelque fautes: voila ma correction, j'ai tout mis au passé

Ce jour là , sa mère mourut. Ou peut-être hier, il ne le savait pas.
Il avait reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain.Sentiments distingués. » Cela ne voulait rien dire. C'était peut-
être hier.
L'asile de vieillards était à Marengo, à quatre-vingts kilomètres
d'Alger. Il pris l'autobus à deux heures et Il arriva dans
l'après-midi. Ainsi, il put veiller et il rentrer le  lendemain soir. Il avait
demandé deux jours de congé à son patron et il ne pouvait pas les lui
refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content.
Il lui avait même dit : « Ce n'est pas de ma faute. » Il n'avait pas répondu.
Il eut pensé alors qu'il n'aurait pas dû lui dire cela. En somme, il
n'avait pas à s'excuser. C'était plutôt à lui de lui présenter ses
condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il le verra en deuil. Pour le moment, c'était un peu comme si sa mère n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée
et tout aura revêtu une allure plus officielle.
Il avait prit l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. Il avait mangé
au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous
beaucoup de peine pour lui et Céleste lui avait dit : « On n'a qu'une mère. » Quand il est parti, ils l'ont accompagné à la porte. Il était un peu étourdi parce qu'il avait fallu qu'il monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il avait perdu son oncle, il y a quelques mois.
Il avait couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course,
c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur
d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, qu'il s'était assoupi. Il avait dormi pendant presque tout le trajet. Et quand il s'était réveillé, il était tassé contre un militaire qui lui avait souri et qui lui avait demandé si il venait de loin. Il avait dit « oui » pour n'avoir plus à parler."

 

Voila après tu dois prendre un point de vue omniscient donc on doit savoir les sentiments de tout les personnages: du patron qui est agacé parce qu’il aura plus de boulot à faire, de ses amis inquiets pour lui ou même du militaire qui est heureux qu'il se réveille pour pouvoir enfin discuter (pourquoi pas?) C'est cette partie la qu'il faut que tu développe le plus parce que c'est ça qui va le plus compter (tu est en 3eme ils savent que tu sais employer l'imparfait!)

Anonyme
Posté le 31 déc. 2014

Merci beaucoup pour ta réponse et tes conseils ;) 

Et cette phrase on ne l'a modifie pas ? "Quand il est parti, ils l'ont accompagné à la porte."

Anonyme
Posté le 1 janv. 2015

tu peux la changer mais ça me choque pas de la voir...

Après tu peux la changer histoire d'être sûre :)


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte