SVPL C'Est vraiment urg je bloque

Publié le 29 avr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 2 mai 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Un jour, Malabar, un cheval de la ferme, se blesse : il doit désormais rester à l’écurie. Douce et l’âne Benjamin prennent soin de lui. Un après-midi, les animaux travaillent aux champs. Les animaux étaient à sarcler des navets sous la garde d’un cochon quand ils furent stupéfaits de voir Benjamin accouru au galop des dépendances et brayant à tue-tête. Ils ne l’avaient jamais connu dans un état pareil — de fait, ils ne l’avaient même jamais vu prendre le galop. « Vite, vite ! criait-il. Venez tout de suite ! Ils emmènent Malabar ! » Sans attendre les ordres du cochon, les animaux plantèrent là le travail et se hâtèrent de regagner les bâtiments. Et, à n’en pas douter, il y avait dans la cour, tiré par deux chevaux et conduit par un homme à la mine chafouine, un melon rabattu sur le front, un immense fourgon fermé. Sur le côté du fourgon, on pouvait lire des lettres en caractères imposants. Et le box de Malabar était vide.
Les animaux se pressèrent autour du fourgon, criant en choeur : « Au revoir, Malabar !
Au revoir, au revoir ! »
« Bande d’idiots ! se mit à braire Benjamin. Il piaffait et trépignait de ses petits sabots.
Bande d’idiots ! Est-ce que vous ne voyez pas comme c’est écrit sur le côté du fourgon ? »
Les animaux se turent, et même ce fut un profond silence. Edmée s’était mise à épeler les lettres mais Benjamin l’écarta brusquement, et dans le mutisme des autres, lut :
« "Alfred Simmonds, Equarisseur et Fabriquant de Matières adhésives, Willington.
Négociant en Peaux et Engrais animal. Fourniture de chenils." Y êtes-vous maintenant ? Ils
emmènent Malabar pour l’abattre ! »
Un cri d’horreur s’éleva, poussé par tous. Dans l’instant, l’homme fouetta ses chevaux et
à bon trot le fourgon quitta la cour. Les animaux s’élancèrent après lui, criant de toutes leurs forces. Douce s’était faufilée en tête. Le fourgon commença à prendre de la vitesse. Et la jument, s’efforçant de pousser sur ses jambes trop fortes, tout juste avançait au petit galop. « Malabar ! cria-t-elle, Malabar ! Malabar ! Malabar ! » Et à ce moment précis, comme si lui fût parvenu le vacarme du dehors, Malabar, à l’arrière du fourgon, montra le mufle et la raie blanche qui lui descendait jusqu’aux naseaux.
« Malabar ! lui cria Douce d’une voix de catastrophe. Malabar ! Sauve-toi ! Sauve-toi
vite ! Ils te mènent à la mort ! »
Tous les animaux reprirent son cri : « Sauve-toi, Malabar ! Sauve-toi ! » Mais déjà la
voiture les gagnait de vitesse.
Il n’était pas sûr que Malabar eût entendu l’appel de Douce. Bientôt son visage s’effaça
de la lucarne, mais ensuite on l’entendit tambouriner et trépigner à l’intérieur du fourgon, de tous ses sabots. Un fracas terrifiant. Il essayait à grandes ruades, de défoncer le fourgon. Le temps avait été où de quelques coups de sabots il aurait pulvérisé cette voiture. Mais hélas sa force l’avait abandonné, et bientôt le fracas de ses sabots tambourinant s’atténua puis s’éteignit.
Au désespoir, les animaux se prirent à conjurer les deux chevaux qui tiraient le fourgon.
Qu’ils s’arrêtent donc ! « Camarades, camarades ! criaient les animaux, ne menez pas votre propre frère à la mort ! » Mais c’étaient des brutes bien trop ignares pour se rendre compte de ce qui était en jeu. Ces chevaux-là se contentèrent de rabattre les oreilles et forcèrent le train. Les traits de Malabar ne réapparurent plus à la lucarne. Trop tard, quelqu’un eut l’idée de filer devant et de refermer la clôture aux cinq barreaux. Le fourgon la franchissait déjà, et bientôt dévala la route et disparut. On ne revit jamais Malabar.

 

 

 

Voici les toutes les questions :

 

 

1- Que penses-tu des conditions de vie de tous les animaux présents dans le premier
paragraphe de l’extrait ? Justifie ta réponse. (1 point)

 

 

2- Pourquoi Malabar est-il emmené hors de la ferme ? (0,5 point)

 

 

3- Quelle image est donnée du seul homme présent dans l’extrait ? Justifie ta réponse.
(1 point)

 

 

4- Quelle est la première réaction des animaux lorsqu’ils voient partir Malabar ? Qu’indiquet- elle de leur compréhension de la situation ? (1 point)

 

 

5- Quel est le sentiment ressenti par Benjamin lorsqu’il voit les autres animaux saluer le
départ de Malabar ? Justifie ta réponse en t’appuyant sur le texte. (1 point)

 

 

6- « Ils emmènent Malabar pour l’abattre » dit Benjamin.
a) Qui sont les personnages représentés par le pronom « ils » ? Pour répondre à la
question, pense également aux personnages absents de la scène. (1 point)

 

b) Quel indice dans le texte, des lignes 38 à 40 te permet de voir qu’un animal de la
ferme était à l’origine ou du moins complice du départ de Malabar ? (0,5 point)

 

 

7- « On l’entendit tambouriner et trépigner à l’intérieur du fourgon » (l. 30)
a) Quelle est la nature grammaticale du mot souligné ? (0,5 point)

 

b) Par l’utilisation de ce mot, à travers les yeux de quels personnages le lecteur perçoit-il
la scène ? Quel est donc le point de vue du narrateur ? (1 point)

 

 

8- a) Qu’est-ce que le « mufle » (l. 23) ? Par quels autres mots ce nom est-il repris lignes
29 à 38. (1,5 point)

 

b) Quelle est la figure de style ainsi utilisée ? Pourquoi l’exécution de Malabar semble-telle
alors plus cruelle encore ? (1 point)

 

 

9- Qu’ils s’arrêtent donc ! « Camarades, camarades ! criaient les animaux, ne menez pas
votre propre frère à la mort ! » (l. 35-36)  (1 point)

 

Quelle remarque peux-tu faire au sujet de la manière dont les paroles sont rapportées
dans ces lignes ?

 

 

10- Quel regard a le narrateur sur les animaux tirant le fourgon ? Justifie ta réponse par des éléments du texte. (1 point)

 

 

11- a) En quoi peut-on dire que le rythme du récit commence « à prendre de la vitesse »
comme le fourgon (l. 20) à partir de la ligne 27 jusqu’à la fin du passage ? Appuie-toi
notamment sur les indices de temps et sur la construction des phrases. (2 points)

 

b) Quel effet provoque cette accélération du rythme du récit ?

 

 

 

Réécriture :

 

Récris le passage suivant en transformant « des brutes » en « une brute ». Fais toutes les modifications nécessaires.

 

 

Mais c’étaient des brutes bien trop ignares pour se rendre compte de ce qui était en jeu. Ces chevaux-là se contentèrent de rabattre les oreilles et forcèrent le train.

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai meme pas encore commencer je suis vraiment bloquer jarrive dans rien il faudrait m'aider merci beaucoup d'avance je bloque surtout au question 




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 29 avr. 2015

Malgré ton pseudo, je crois surtout que tu n'as pas envie de bosser, ne crois-tu pas ? Car, ne serait-ce que la première question, tu n'a qu'à lire le premier paragraphe et tu verras tout de suite que les animaux dont il est question vivent en liberté et prennent des initiatives. A toi de retrouver des citations du texte qui le prouvent !

Ce type de devoir demande de la concentration, donc loin du portable, de la télé, de la tablette, etc. Lis la question et relis plusieurs fois la partie du texte qui va te permettre d'y répondre ! On est tellement heureux quand on mérite sa  note par son investissement personnel : Allez du courage Taboss ! Bosse fort ! Amicalement

willffy
willffy
Posté le 29 avr. 2015

Commence par lire le texte,il y a des réponses évidentes.


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