Texte Marcel Pagnol

Publié le 29 oct. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 3 nov. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

 Voici l'énoncer :

Monsieur Pagnol père veut épargner à sa famille la fatigue d'un long trajet à pied entre l'arrêt du tramway et leur maison de campagne. Pour cela, il suffit de traverser trois propriétés privées défendues par des grilles, dont Bouzigue, un ancien élève, lui a remis illégalement un double de la clef.
« Un jour, comme nous franchissions, sans trop nous presser, une éclaircie de la haie, une voix puissante et furieuse nous épouvanta. Elle criait : « Hé là bas, où allez-vous ? » Nous vîmes un paysan d'une quarantaine d'années, qui fonçait vers nous au pas de course, en brandissant une fourche. Il avait une épaisse tignasse frisée et une forte moustache noire, hérissée comme celle d'un chat. Mon père, assez ému, feignait de ne pas l'avoir vu et rédigeait une note sur le carnet protecteur(1) ; mais l'homme était animé d'une véritable fureur, et il arrivait au galop ; la main de ma mère trembla dans la mienne, et Paul, terrorisé, plongea dans un buisson. Ce meurtrier s'arrêta soudain à quatre pas. Levant sa fourche, les dents vers le ciel, aussi haut qu'il put, il en planta le manche dans le sol. Puis, agitant violemment ses deux bras écartés, il s'avança vers mon père en remuant sa tête par saccades. Cependant, de sa bouche écumante sortaient ces paroles fleuries : « Ne vous en faites pas. Les patrons nous regardent. Ils sont à la fenêtre du premier étage… » […] Puis, les deux poings sur les hanches, et le buste penché en avant, il vint parler sous le nez de mon père, qui reculait pas à pas. « Ne passez pas sur la berge tant que vous verrez ces fenêtres ouvertes. Il vaut mieux passer en bas, de l'autre côté, le long des tomates. Donnez-moi votre carnet, parce qu'il veut que je vous demande vos papiers, et que je prenne votre nom et votre adresse. » Il arracha le carnet des mains de mon père qui disait avec un peu d'inquiétude : « Je m'appelle… » – Vous vous appelez Esménard Victor, 82 rue de la République. Maintenant, vous allez partir en courant, pour que ça fasse bon effet. » Le bras tendu, l'index pointé, il nous montrait, d'un air sauvage, le chemin de la liberté. Tandis que nous filions au pas de gymnastique, il mit les mains en porte-voix et hurla : « Et que ça ne vous arrive plus, parce que la prochaine fois, ça se passera à coups de fusil ! » Dès que nous fûmes en sûreté, de l'autre côté du mur, nous fîmes une courte halte, pour nous féliciter, et pour rire à notre aise. »

Questions

I. Récit et dialogue

1. Identifiez les deux temps de l'indicatif principalement employés dans le discours narratif et précisez leur valeur.
2. Relevez au moins deux caractéristiques du dialogue.
3. Identifiez les temps, mode et voix du verbe de la phrase : « mais l'homme était animé d'une véritable fureur » .
4.
a) À qui s'adresse le paysan la majeure partie du temps ?
b) De « Et que ça… » à « … de fusil ! » : quels sont les véritables destinataires de ces hurlements ?
II. Une rencontre imprévue
1. Quelle est l'impression qui se dégage de l'apparition soudaine du paysan ?
2. De « Nous vîmes… » à « … celle d'un chat. », relevez deux exemples d'expansion du nom de nature différente qui confirment cette impression ; vous identifierez la nature et la fonction de ces expansions.
3. De « Nous vîmes… » à « ces paroles fleuries », relevez un exemple de métaphore et de comparaison dans le portrait du paysan.
4. Expliquez le sens du mot « tignasse » .
III. Le faux affrontement
1.
De « Cependant… » à « … fleuries »
a) Quelles sont les deux expressions qui s'opposent dans cette phrase ?
b) Expliquez ces deux expressions.
2. Pourquoi le paysan fait-il semblant d'être furieux contre la famille du narrateur ?
3. De « Maintenant… » à « … bon effet. », quelle est la fonction de la proposition subordonnée ?
4. Quels sont les différents sentiments éprouvés successivement par la famille du narrateur ?
Réécriture
Vous réécrirez les phrases suivantes de « Ne passez pas sur la berge… » à « … votre adresse. » au style (discours) indirect en commençant à chaque fois par le verbe introducteur suivant :
phrase 1 : « Ne passez pas sur la berge tant que vous verrez ces fenêtres ouvertes. », commencez par : « Le paysan leur conseilla… » ;
phrase 2 : « Il vaut mieux passer en bas, de l'autre côté, le long des tomates. », commencez par : « Il ajouta… » ;
phrase 3 : « Donnez-moi votre carnet, parce qu'il veut que je vous demande vos papiers… », commencez par : « Il lui demanda aussi… ».
Vous ferez toutes les transformations nécessaires.

 

Où j'en suis dans mon devoir

Je bloque sur la question numéro 2 ainsi que sur l'exercice de réécriture 




11 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 29 oct. 2014

Un caractéristique de dialogue c'est les phrases après les paroles de quelqu'un exemple: demanda Christine, ou alors les tirets et les guillemets. Maintenant tu n'as plus qu'à en relever.

Anonyme
Posté le 3 nov. 2014

Merci de votre aide , c'est bon j'ai finit mon devoirs :)

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Anonyme
Posté le 29 oct. 2014

Pour la réécriture, il faut que tu enlèves les guillemets, tirets ect. Tu dois dire ce que le paysan conseil de faire en commençant par ce qu'il y a écrit, exemple :  Le paysan leur conseilla de ne pas passer sur la berge tant qu'ils verront ces fenêtres ouvertes.

Anonyme
Posté le 3 nov. 2014

Oui , merci c'est ce que j'ai fais .

willffy
willffy
Posté le 29 oct. 2014

Identifiez les deux temps de l'indicatif principalement employés dans le discours narratif et précisez leur valeur.

Tu as dû trouver les temps utilisés, cherche sur le net avec " ....... valeur"

Tu vas trouver sans problème

Anonyme
Posté le 3 nov. 2014

Oui j'ai trouver , merci quand même :)

Anonyme
Posté le 3 nov. 2014

Oui j'ai trouver , merci

willffy
willffy
Posté le 29 oct. 2014

« mais l'homme était animé d'une véritable fureur » .

auxiliaire? ( attention!)

Infinitif?

willffy
willffy
Posté le 29 oct. 2014

De « Nous vîmes… » à « … celle d'un chat. », relevez deux exemples d'expansion du nom de nature différente qui confirment cette impression ;

 

Nous vîmes un paysan d'une quarantaine d'années, qui fonçait vers nous au pas de course, en brandissant une fourche. Il avait une épaisse tignasse frisée et une forte moustache noire, hérissée comme celle d'un chat.

Anonyme
Posté le 3 nov. 2014

J'avais trouver la réponse pour cette question mais merci quand même :)

willffy
willffy
Posté le 3 nov. 2014

Bonne suite!

 


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