DM D'HISTOIRE

Publié le 3 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 9 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Expliquer les avancées sociales du Front Populaire et les obstacles rencontrés par celui-ci

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3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 3 mars 2011
Bonjour j'ai trouve celà sur internet si ça peut aider voici : mes recherches

Expliquer les avancées sociales du Front Populaire et les obstacles rencontrés par celui-ci

LE FRONT POPULAIRE : AVANCEES SOCIALES ET ECHECS

La période qui nous intéresse est celle d’entre deux guerres. Plus particulièrement celle qui s’étend de 1936 à 1938. Où pour la première fois en France est élu un gouvernement de gauche. On parle alors de « front populaire » : c'est-à-dire une alliance entre différents partis de gauche : la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière), le parti communiste et les radicaux. Notre période commence en 1936 année de départ avec la victoire du front pop aux élections législatives, et se termine en 1938 par le gouvernement Daladier qui annule des réformes du F. populaire.
Comment les actions du front populaire transforment t-elle la société,
Quelles sont les principales actions du front pop et comment celui disparaît il ?

Dans une première partie nous verrons comment le front populaire s’est constitué, ensuite quelles sont les avancées sociales, et enfin les échecs et la disparition du front populaire.

I/ Le front populaire

A>Constitution

Les années 20 sont marquées par un caractère révolutionnaire, le mécontentement social est inspiré de la révolution russe et des problèmes au sein du pays.
Dans les années 1930, le fascisme et l’antisémitisme progressent en Allemagne et en Italie. La crise économique mondiale commencée aux Etats-Unis avec le krach de Wall street en oct. 1929, qui touche toute l’Europe. Fin 1931, la France s’enfonce à son tour.
La France n’arrive pas sa se relever de la crise économique, la population est mécontente, elle est soumise au chômage, a un faible pouvoir d’achat.

Le 6 février 1934, les ligues ( association pour défendre des intérêts politiques, religieux) d'extrême droite, l'Action française, ainsi que le plus important courant de la droite nationaliste, les Croix de Feu, manifestent devant l'Assemblée nationale pour empêcher le premier ministre de présenter sa politique aux députés. Ces émeutes provoquent un véritable électrochoc dans le pays. Les partis de gauche réalisent que la démocratie est en danger.

Les 9 et 12 février 1934, les deux plus importants partis de la gauche politique française, les socialistes et les communistes, jusqu'alors opposés se réunissent lors d'un rassemblement à Paris pour stopper la menace fasciste.
Le front populaire propose donc une alternative différente de la droite. Le front populaire est une alliance entre les 3 partis de gauche : la SFIO, le PCF et les radicaux (centre). Ils présentent un front uni aux élections. Le programme se réduit à quelques thèmes simples: défense des libertés politiques et syndicales, dissolution des ligues, maintien de la paix, réduction de la durée de travail… un slogan résumait ce programme: pain, paix, liberté. Leur programme est basé sur : l’augmentation du pouvoir d’achat des masses (ouvrier et classe populaire) afin de relancer la production la dissolution des ligues et une politique de paix.

B> la victoire électorale

Ce programme est approuvé par le français, qui votent fortement aux élections législatives en 1936.
26 avril 1936 : 57% de la population vote en faveur des députés du front pop
3 mai 1936 : 369 députés sur 614 sont du front populaire.
Ils obtiennent la majorité. Mais Les communistes ne souhaitent pas participer au nouveau gouvernement mais le soutiennent. Ils se retranchent derrière le slogan « soutien, oui, participation, non », le parti tenait à conserver sa liberté de manœuvre.

C> mise en place du gouvernement Blum

Léon Blum est nommé président du conseil, ce qui équivaut à chef du gouvernement.
C’est un homme politique et écrivain, il est membre de la SFIO et député depuis 1919.

Pour exprimer leur joie, la population lance un mouvement de grève. L’élection du front populaire leur donne l’espoir d’un meilleur avenir : en effet ces salariés depuis plusieurs années, supportent la charge de la déflation, du chômage et de la vie chère. Des grèves sauvages sans précédent se déclarèrent un peu partout. Le mouvement toucha les transports, la métallurgie, les grands magasins. C’est dans les usines Citroën de Levallois, dans le secteur métallurgique, que les grèves commencent. Et pour la première fois ces grèves se font sur le tas, dans l’usine elle-même. Dans ces entreprises régnaient une atmosphère de fête, presque de kermesse.
On compte 2 millions de grévistes, début juin une large partie de l’industrie française est paralysée.
Mais ce mouvement succita l’inquiétude d’une partie de l’opinion et la peur gagna la bourgeoisie et une partie de la paysannerie, qui redoutaient le bolchevisme.
Léon Blum forme alors son gouvernement qui est constitué d’une quasi égalité entre les socialistes et les radicaux. Exemple : socialiste : Vincent Auriol aux finances; Roger Salengro à l’intérieur; et des radicaux : Edouard Daladier à la défense, Jean Zay à l’Education Nationale. Les communistes soutiennent le gouvernement mais n’y participent pas. Blum nomme des femmes dans son gouvernement, ce qui est une première dans l‘histoire, alors qu’elles n’ont toujours pas le droit de vote (1944) : Suzanne Lacore, Irène Joliot-curie et Cécile Brunschvicg, elles occupent des postes de secrétaires d’Etat.

II/ Son action : avancées sociales

A> première victoire : Les accords Matignon

Ainsi, le 7 juin 1936, les accords de Matignon furent signés par la CGT (confédération générale du travail) et le patronat, à l'initiative du gouvernement.
Ces accords mettaient en place :
• Les ouvriers obtiennent le droit d'être défendus par des délégués en cas de litige, l'intervention de l'inspecteur du travail avant licenciement et la liberté d'exercice du droit syndical. Par ces mesures, les salariés acquièrent un véritable statut, reconnu par l'État, pris en compte par l'entreprise et réglé par les conventions collectives. C'est la fin du paternaliste qui considère l'entreprise comme la propriété du patron et les ouvriers comme des domestiques appartenant à une grande famille.
• Ces accords prévoient une hausse des salaires de plus de 7 à 15 % selon les branches soit environ 12% de moyenne sur toute la France.
• Décident de conventions collectives, ce sont des accords entre des organisations d'employeurs et des syndicats de salariés reconnus ; dans chaque branche.

B> suivies de nombreuses réformes

• Quelques jours plus tard, bien que ces mesures ne figurent pas dans le programme du Front Populaire, deux lois sont votées par le Parlement, le 11 et 12 juin 1936 : les premiers congés payés (2 semaines) furent instaurés, et la semaine de travail passa de 48 à 40 heures.
Pour les ouvriers et employés partant en vacances, Léo Lagrange sous secrétaire d’état à la jeunesse, aux sports et aux loisirs créa des billets de train avec 40 % de réduction, qui existent toujours.

29 juillet 1936 : retraite des mineurs
28 août 1936 : loi sur les allocations chômage
Une politique de nationalisations fut mise sur pied, dans l'industrie aéronautique, d'armement (7 août 1936), puis dans les chemins de fer (avec la création de la SNCF le 31 Août 1937. La Banque de France ne fut pas nationalisée, mais l’état renforça son contrôle

Un Office national interprofessionnel du blé (actuel Office national interprofessionnel des grandes cultures) est crée le 15 Août 1936. Il eut pour charge de soutenir les prix payés aux agriculteurs, très durement touchés par la crise. Il est chargé d’intervenir sur le marché pour maintenir des prix céréaliers rémunérateurs.

• Une politique scolaire et culturelle est lancée. Le 2 juillet 1936, le radical Jean Zay ministre de l’éducation nationale prolonge la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans.
• Les collections des grands musés furent enrichies et leurs tarifs réduits pour les gens modestes.
• Le musée d'art moderne, le Musée national des arts et traditions populaires, le palais de la découverte, le musée de l'Homme et le CNRS sont des créations du Front populaire. L'ENA fut créée en 1945 par Michel Debré sur un projet de Jean Zay qui n'avait pas pu voir le jour à cause de la guerre.
• Lagrange (qui a aussi développer tickets SNCF) favorise l’ouverture d’auberges de jeunesse, né en 1933. On passe de 250 auberges de jeunesse en 1936 à 800 en 1939. Ce sont des hébergements temporaires pour les jeunes.
• Il multiplie la création d’installations sportives.

L’accès à la culture est donc favorisé grâce aux réformes.

III/ bilan contrasté : Échecs et disparition du front populaire

A> Les premières difficultés :

Il fau rappeler que la France était dans une grave crise économique depuis 1931, la politique économique du Front populaire ne parvient pas à relancer la production, la consommation, ni à réduire le chômage. Même si il y a augmentation des salaires, il y a aussi augmentation des prix des produits. La population ne profite donc pas de la hausse du salaire.
Il y a dévaluation du franc, perd 1/3 de sa valeur.
Le 17 Juillet (1936) en Espagne, l’armée déclencha un « pronunciamiento » = déclaration. (Il définit une action menée de force par l’armée pour renverser le gouvernement en place.) ; contre le gouvernement Républicain. Une guerre civile en résulta, marqué par l’intervention étrangère.
Le front populaire espagnol est renversé par le coup d’état de Franco. En France la guerre d’Espagne provoqua une intense réaction et déboucha sur une coupure de l’opinion. La droite défendait Franco alors que la Gauche était pour le Frente popular. Au sein du F populaire Les communistes veulent que le gouvernement intervienne en faveur des républicains, les socialistes sont bcp plus hésitants et les radicaux s’opposèrent à toute intervention. Seulement Blum refuse et vote la non-intervention, car il ne veut pas heurter les radicaux, et il veut garder le soutien de la Grande-Bretagne dont il a besoin en cas de conflit avec l’Allemagne hitlérienne. Il perd donc le soutien des communistes, les tensions au sein du front populaire commencent à se faire sentir.

Blum augmente le budget militaire (crainte du danger hitlérien), ce qui est en contradiction avec son programme pour la paix.

B> Opposition de la droite une opposition grandissante

Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale. Mais dès l'été 1936, il dut faire face à diverses difficultés économiques qui le poussèrent à dévaluer le franc dès le 1er octobre, cette situation transforma l'inquiétude de la droite en opposition résolue. Le 13 février 1937, il décide également une pause dans les réformes. Des réformes importantes comme celles des retraites sont alors abandonnées. La pause ne rencontre guère la réussite, puisqu'elle déçoit l'aile gauche de la SFIO et le PCF sans apaiser l'opposition de droite, qui la considère comme un aveu de faiblesse du gouvernement.

Par ailleurs, les attaques calomnieuses de l'extrême droite affaiblirent plusieurs personnalités du Front populaire, à commencer par Blum lui-même : son arrivée au pouvoir déclencha en effet une vague d'antisémitisme d'une très grande ampleur, visant à remettre en cause sa crédibilité et sa loyauté aux intérêts de la France. De même, une campagne médiatique très diffamatoire menée notamment par l'Action française et par Gringoire déstabilisa Roger Salengro, ministre SFIO de l'Intérieur et l'un des principaux artisans des accords de Matignon. Accusé, sans aucun fondement, à partir du 14 juillet 1936 d'avoir été déserteur durant la Première guerre mondiale, il fut rapidement innocenté, mais ne supporta pas de voir son honneur de patriote sali et se suicida le 17 novembre 1936.

Dans la presse française se formèrent de fait deux camps bien distincts, d'une part les partisans du Front populaire (L'Humanité, Le Populaire, L'Œuvre, Vendredi, Marianne, etc.), d'autre part les opposants (L'Action française, L'Ami du peuple, Le Jour, Candide, Gringoire, Je suis partout, à l'extrême droite ; L'Écho de Paris, Le Temps, à droite, etc.).

C> Disparition du front populaire

Les Communistes ne votent plus pour le Front Populaire parce que les français ne vont pas officiellement combattre avec les républicains espagnols. Les Radicaux refusent de soutenir la politique financière de Léon Blum. Conséquence : le Front Populaire n'a plus la majorité à la chambre des députés. Blum demande alors les pleins pouvoirs financiers en Juin 37, les députés acceptent mais le Sénat refuse notamment avec une vive opposition de Joseph Caillaux. Le 21 juin 1937, le premier gouvernement Blum présente sa démission.

Le radical Camille Chautemps prit sa succession. Il reprit, à un rythme ralenti, les réformes du Front populaire, créant, notamment, la SNCF (31 août 1937). L'aggravation de la situation économique (creusement du déficit budgétaire) poussa Chautemps à réclamer les pleins pouvoirs, ce qui lui fut refusé le 9 mars 1938, en partie à cause des votes socialistes. Son ministère prit fin suite à ce refus.

Ensuite, en avril 1938, après avoir été rappelé le 13 mars par le président de la République Albert Lebrun, Léon Blum forma un éphémère gouvernement, qui ne dura que 28 jours, puis démissionna, n'arrivant pas à obtenir les pleins pouvoirs financiers auprès du Sénat, dans le but d'appliquer de grandes réformes financières pour sortir la France de la crise économique. Son échec signifiait la rupture définitive de Front populaire.

CONCLUSION :

Nous avons donc vu que cette alliance encore jamais vue sous la IIIème République s’est construite peu à peu. Mais elle à dû avant même la constitution du gouvernement faire face à un e vague de grèves sans précédent. Malgré les réformes accomplies comme la signature des Accords Matignon le front populaire s’est heurté à de nombreux obstacles notamment à l’intérieur même du f pop, ainsi qu’une divergence de point de vue lors de la guerre d’Espagne, et pour finir Blum se retrouve seul face à son camp et démissionne.

Bonne soirée et courage
Anonyme
Posté le 3 mars 2011
bonsoir louiss92

Tu trouveras des éléments de réponse pour ton paragraphe en tapant dans le moteur de "recherche" "front populaire". C'est un sujet qui revient fréquemment.

fower93
Anonyme
Posté le 3 mars 2011
Bonsoir !
http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-3eme/aide-scolaire-histoire/le-front-populaire/10086
http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-3eme/aide-scolaire-histoire/2_le-front-populaire/9965
Voici deux sites qui pourront t'aider mais ils ne sont pas aussi complet que les recherches de Missdugers !
Bon courage !

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