SVT : Greffes d'Organes

Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un devoir à rendre pour Lundi et je l'ai je pense terminé mais j'aimerais savoir si c'est compréhensible, si il y a des améliorations à faire ...etc..

Où j'en suis dans mon devoir

Greffes d'organes : Comment expliquer qu'il soit si difficile de bénéficier d'une greffe d'organe ?

• I- Qu'est-ce qu'une greffe ?

Définitions : Une greffe est une opération chirurgicale. C'est la mise en place dans le corps humain d'un organe étranger qui lui est devenu nécessaire. Les chirurgiens raccordent l'organe sain du donneur à l'organisme du receveur.On parle de greffes ou de transplantations.
Il existe différents types de greffes :

- L'autogreffe, c'est lorsque le donneur est aussi le sujet qui reçoie la transplantation.
- L'allogreffe, c'est une greffe faite à partir d'un donneur (c'est la plus pratiquée)
- La xénogreffe, elle est pratiquée entre deux organismes d'espèces différente.
(ex : greffe d'un organe animal chez l'homme)

• II- Que peut-on greffer ?

Pourcentage d'organes greffer
On peut greffer des organes comme le cœur, les poumons, le foie ou les reins mais aussi de la peau ou de la moelle osseuse.

En 2015, 60% des greffes sont des greffes de reins, 24% des greffes de foie et seulemnt 8% des greffes de cœur et 6% des greffes de poumons.

Les progrès des opérations permettent de pratiquer des greffes plus difficiles comme des greffes du doigt, de main ou de partie du visage.
Pour qu'une greffe soit possible, il faut surtout que les groupes sanguins du donneur et du receveur puissent aller ensemble. Mais les médecins réalisent d'autres examens pour s'assurer que l'organe greffé sera accepté par l'organisme du receveur. En effet, un organisme
cherche souvent à détruire l'organe qu'on lui greffe. Pour éviter cela, les médecins donnent au receveur des médicaments antirejet.
Qu'est-ce que le rejet ?
Le rejet est un phénomène naturel. C'est la destruction, après sa reconnaissance, de tout élément étranger pénétrant dans un organisme vivant : réaction bénéfique quand il s'agit d'un microbe, par exemple ; réaction regrettable quand il s'agit d'une transplantation.
On peut agir sur ce phénomène :
En atténuant l'intensité de la réponse immunitaire, grâce à des médicaments appropriés. Mais en luttant contre le rejet,on diminue les capacités de défense de l'organisme contre les bactéries, virus et parasites rendant le patient plus vulnérable.
Pourquoi greffe t-on ?
On greffe pour remplacer un organe en défaillance sévère et irréductible, et dont la fonction est vitale ainsi que pour permettre à un malade de retrouver une existence normale.
Pour qu'une greffe réussisse, il faut d'une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celle du receveur : c'est la comptabilité tissulaire ; d'autre part, maîtriser les phénomènes de rejet.

• III- La Loi Française et la greffe :

Conditions :
Tout sujet en état de mort encéphalique, malgré tous les efforts des médecins pour le sauver, doit être considéré comme un donneur potentiel. Dans ce contexte, les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d'examens permettant de dépister d'éventuelles maladies transmissibles. Seuls ces examens, effectués juste avant le prélèvement, autoriseront ou non le don d'organes et de tissus. Chaque citoyen est potentiellement donneur, quelque soit son état de santé du moment.
En pratique, la qualité fonctionnelle du greffon dépend en grande partie des conditions dans laquelle survient la mort. Un organe dont la fonction est douteuse sera refusé.
Il n'y a pas de limite d'âge légale, cela dépend des organes concernés. Le critère retenu est la qualité des organes prélevables. C'est l'état physiologique du donneur et les circonstances de sa mort qui en décident.
Qu'est-ce que la mort encéphalique ?
C'est l'arrêt de toute activité cérébrale. Cet état est irréversible. La certitude de la mort est incontestable, confirmée par des examens spécialisés. En état de mort cérébrale, les grandes fonctions de l'organisme doivent être maintenues par une circulation sanguine et une assistance ventilatoire et le maintien du corps à température pour une bonne conservation des organes.
Comment faire connaître sa position vis à vis du Don d'Organes ?

Si on refuse tout prélèvement d'organes le jour de son décès, il y a la possibilité de s'inscrire sur le Registre National des Refus. Il y aura alors l'assurance de ne pas être prélevé.
Si au contraire on est POUR le Don d'Organes, on dois :
le signaler à ses proches pour qu'ils puissent témoigner de votre volonté.
Mais on peut aussi porter sur soi une carte de donneur d'organes. Celle-ci n'est pas obligatoire mais facilite grandement le don. Elle permet d'affirmer sa position et signifie que "on accepte que le jour de son décès, si les circonstances le permettent, on vous prélève des organes pour greffer à des malades en attente".
On peut mentionner à ses proches sa volonté d'exclure du prélèvement un ou des organes particuliers.
A qui va le don ?
Le don est strictement ANONYME et GRATUIT. Tous les individus ont des chances égales quant à l'attribution des greffons. Quand un organe est disponible, il est attribué selon des règles strictes
La carte de donneur :
La carte de donneur d'organes n'est pas obligatoire et n'a aucune valeur légale, mais elle facilite le don. Elle permet d'exprimer clairement son choix et d'éviter, après sa mort, des difficultés pour ses proches ou entre eux. S'agissant d'un acte chirurgical d'urgence, la carte de donneur facilitera ainsi la décision. La carte peut être portée sur soi, avec ses papiers officiels. Et même un mineur peut affirmer sa volonté de don mais, en cas de décès, le prélèvement ne pourra avoir lieu qu'avec l'accord des parents.
L'attente du greffon :
Une fois que la décision de greffer est prise, le médecin inscrit le malade sur la liste nationale d’attente de greffe gérée par l'Agence de biomédecine. Du fait de la pénurie d'organesà greffer, l’attente peut durer des mois, parfois des années. A chaque fois qu’un greffon est disponible, il est attribué en priorité aux malades répondant aux critères d’urgence définis dans les règles d'attribution. Même si la chaîne de prélevement et de greffe se perfectionne d’année en année, il arrive que des patients décèdent en liste d’attente, faute de greffe à temps. 20 311 personnes ont eu besoin d’une greffe en 2014. Chaque année, plus de 4 700 greffes d’organes sont réalisées en France, et on estime que près de 40 000 personnes vivent grâce à un organe greffé. Mais ce sont plus de 14 400 malades qui chaque année ont besoin d’une greffe d’organe.