écrire une nouvelle

Publié le 17 oct. 2016 il y a 7A par Foxawa - Fin › 20 oct. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Salut a toi,

j'habite à La Réunion et c'est les vacances donc on j'ai eu un  devoirs de vacance (logique;) ). Je dois écrire une nouvelle fantastique/réaliste ou policière :

-min 3 pages et max 5 pages

-sur ordi

-police 12

-times/calibri

-schéma narratif

je dois faire sa avant le 20/10/2016

Où j'en suis dans mon devoir

je n'ai pas du tout commencer ;)

je voudrais partir plus vers la nouvelle policière ou fantastique et voilà donc pour l'instant je suis dans la hess;)




6 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 17 oct. 2016

Regarde dans les archives du forum avec " nouvelle fantastique " ou " nouvelle policière"

Anonyme
Posté le 18 oct. 2016

Damien s’arrêta sur le pont, englué dans la foule ; l’aurait-il voulu qu’il n’aurait pas pu s’en aller. Ils étaient partout ; sans sexe, sans âge, sans visage ; à discuter, jacasser, s’agiter. Damien ressentit une promiscuité identique à celle qu’il éprouvait, tous les jours, en prenant son bus. Ces corps étrangers qui vous frôlent, vous touchent, vous repoussent ; ces odeurs plus ou moins agréables qui s’imposent à vos narines, imprègnent vos vêtements. Encerclé, Damien capta, malgré lui, des bribes de conversation où il n’était question que de cette éclipse de soleil en plein mois d’août, à l’heure où l'on s’apprête d’ordinaire à prendre l’apéritif. Il jeta un coup d’œil à sa montre : dix heures cinquante ; le spectacle allait bientôt débuter.
Des paires de lunettes à la monture cartonnée et aux verres colorés firent leur apparition, certaines offertes à la ronde par d’aimables anonymes. Damien fixa l’étrange « bidule » ainsi déposé au creux de sa main, et trépigna d’impatience.
Un tas de dossiers urgents l’attendait sur son bureau, de nombreux mails avaient dû arriver qui nécessitaient une réponse rapide ; et cette fichue réunion de seize heures trente allait encore se terminer à une heure tardive. Il était déjà en retard sur le programme pré-établi de sa matinée : le contrat du client, dûment signé en son domicile à neuf heures quarante-cinq, aurait dû être déposé entre les mains du directeur de la Magra and Co à dix heures huit. Hélas, le client avait beaucoup tergiversé avant d’apposer sa signature.
Pourquoi pinailler autant si c’est pour tout accepter ensuite les yeux fermés ? déplora Damien. Trente-trois minutes d’hésitation ! Les gens sont vraiment incompréhensibles.
Lui savait bien qu’une carrière se construit à grands renforts de volonté ; jamais de renoncement, ne baisser les bras en aucune circonstance.
Il y eut soudain un mouvement de foule autour de lui et, par mimétisme, il chaussa les lunettes et leva les yeux pour suivre le phénomène. Dans le ciel, une ombre s’évertuait à entamer le soleil, s’enfonçait dans sa rondeur. La Lune, car c’était bien d’elle qu’il s’agissait, cheminait lentement, réduisant l’intensité de la lumière. Il ne subsista bientôt qu’un maigre croissant jaunâtre voué, lui aussi, à la disparition. Damien frissonna.
Sans qu’il eût été bousculé, les lunettes cartonnées lui tombèrent du nez. Damien détourna aussitôt les yeux, regarder l’événement sans protection pouvait provoquer de graves lésions oculaires. Il s’accroupit, tâtonna sur le sol mais dans une telle pénombre, au milieu de tous ces badauds, il était vain de compter retrouver quoi que se soit. Il se redressa et ne put retenir un juron qui claqua dans le silence. Un silence étrange, incongru. Interloqué, il tendit l’oreille : plus un seul commentaire, pas la moindre onomatopée. Il fit quelques pas en prenant garde de ne bousculer personne mais il n’y eut pas un mouvement, pas même l’esquisse d’un geste. Tout demeurait figé, immobile.
Essayant d’obtenir une réaction, Damien les toucha du bout des doigts puis, l’inquiétude le gagnant, il les secoua sans ménagement. Rien. L’impression d’évoluer dans un monde rempli de mannequins de cire fit monter en lui une sourde angoisse.
Ce doit être un cauchemar tout éveillé, songea-t-il. Il tenta un petit rire qui s’étrangla dans sa gorge : « C’est sûrement pour le cinéma, Rencontre du troisième type nouvelle version. »
Il s’énerva soudain :
— Dites quelque chose, n’importe quoi ? Pourquoi restez-vous muets ?
Il posa deux doigts contre une gorge, sentit battre le pouls. Il guetta un battement de paupières... En vain.
Une petite brise venue de nulle part déferla sur le pont, décoiffant les cheveux, faisant onduler les robes. Damien sentit sa caresse sur sa joue avant qu’elle ne s’enfuie à travers les feuillages. Et c’est à cet instant qu’il entendit la musique dans le lointain ; les notes, guillerettes, voltigeaient dans l’air pour parvenir jusqu’à ses oreilles.
Aussitôt, il traversa le pont, se glissant entre les statues ridicules avec leurs lunettes en carton perchées sur leur nez et leurs bouches grandes ouvertes, les doigts pointés vers le ciel. Les notes caracolaient pour l’attirer, le guider vers un espace auréolé de lumière. Loin de la pénombre spectrale.
Il suivit le trottoir, longea les façades de briques. La musique provenait d’un charmant kiosque posé au milieu d’un parc ; ses bas-côtés recouverts de mosaïques, ses balustrades en fer forgé et sa toiture en forme de cône bleu vif lui conféraient un air délicieusement rétro. Damien foula la pelouse à grandes enjambées, monta les premières marches, et s’arrêta, déconcerté ; il n’y avait pas d’orchestre, aucun musicien. La ritournelle continuait pourtant à s’égrener– répétant à l’infini couplet et refrain – jusqu’à devenir entêtante.
Damien redescendait quand un bras lui tendit un cornet de crème glacée. Machinalement, Damien le prit puis regarda... à l’autre bout du bras le marchand de glaces, tête blanchissante, allure bonhomme, qui lui souriait.
— La musique... commença Damien en indiquant d’un signe du pouce le kiosque derrière lui.
— C’est joli, n’est-ce pas ? s’enquit le marchand.
— Il n’y a personne, objecta Damien.
— Ce n’est pas utile. J’ai mis vos parfums préférés, chocolat-pistache.
— Comment savez-vous que j’aime les...
Damien s’interrompit. Il s’inquiétait pour une vulgaire glace alors que le monde ne tournait plus rond.
— Que s’est-il passé avec ces gens ? s’emporta-t-il. C’est incompréhensible !
Le marchand ne se départit pas de son sourire rassurant.
— Regardez votre montre, dit-il simplement.
Damien releva son poignet gauche et s’aperçut que les aiguilles avaient stoppé leur course ; elles marquaient onze heure trente.
— Soyez le bienvenu dans le monde de l’éclipse, mon cher Damien, laissa tomber le marchand.
Puis, d’un pas nonchalant, il rejoignit son triporteur surmonté d’une large ombrelle rose et jaune sur laquelle s’étalait plusieurs fois le mot « glaces ». Des enfants, accourus du fond du parc, le frôlèrent en riant puis se précipitèrent à l’assaut d’énormes grenouilles en bronze qui ornaient le bassin aux poissons rouges. Leurs parents arrivèrent à leur tour ; ils marchaient d’un pas tranquille, bavardaient de choses et d’autres, éclataient de rire, grondaient leur progéniture. Ils s’assirent sur un banc, l’air insouciant.
D’abord interloqué, Damien rattrapa le marchand en quelques enjambées et l’obligea à se retourner en l’agrippant par l’épaule.
— Vous croyez que je vais me contenter de ce genre d’explication ? lança-t-il, agacé. Pourquoi ce parc se trouve-t-il sous la lumière alors que l’éclipse est à son maximum ? Comment ces gens peuvent-ils se mouvoir et pas les autres, là-bas ?
— Calmez-vous, Damien, calmez-vous ! protesta doucement le marchand en se dégageant. Je vais vous donner les réponses. À l’instant où votre montre s’est arrêtée, vous avez basculé dans le monde de l’éclipse. Les êtres silencieux sur le pont appartiennent toujours à l’autre.
— L’autre ?
Le regard du marchand se fit inquisiteur :
— À quoi ressemble votre avenir ?
— Euh... je... bredouilla Damien.
Et dans son crâne resurgirent les années d’études, la course acharnée pour décrocher un poste au sein d’une des plus grandes entreprises.
Son avenir ? Une réussite en or. Le duplex dans un quartier bourgeois, la grosse berline intérieur cuir, le chalet à la montagne. Une place au soleil !
— C’est ce que j’ai toujours voulu et je l’aurai même si je dois y laisser dix années de ma vie. Je ne connais que deux sortes de gens : les gagnants et les perdants. Je ne suis pas un loser !
Le visage du marchand refléta une certaine déception :
— Il y a quelques années, d’autres préoccupations emplissaient votre esprit... Un élevage de chevaux, une petite ferme, de grands espaces.
Les yeux de Damien s’agrandirent de surprise :
— Comment le savez-vous ?
Le marchand de glaces eut un geste de la main qui signifiait « peu importe ».
— Il y a des rêves qui sont faits pour être réalisés sinon la vie perd tout son sens. Elle devient vide, terne. Comme une lampe d’Aladin qui ne servirait plus depuis trop longtemps.
Damien secoua la tête pour empêcher les bulles du souvenir de remonter à la surface mais les images se formèrent plus belles, plus attrayantes que jamais. Son regard se perdit dans le vague.
— Antoine... c’était mon meilleur ami. Il était originaire de la Drôme, ses parents étaient agriculteurs là-bas. Antoine me racontait qu’ils vivaient au rythme de la nature, des saisons, avec le lever du soleil, les quartiers de Lune. Vous savez qu’il faut tenir compte de la Lune avant de planter quelque chose sinon ça ne pousse pas.
Le marchand de glaces sourit et fit « non » de la tête.
Deux plis apparurent entre les sourcils de Damien qui poursuivit :
— Antoine et moi avions tout prévu, tout calculé, du moins sur le papier. Les chevaux, l’écurie, les pâturages, ça représentait une jolie somme et il nous fallait une mise de départ sinon les banques ne nous auraient pas suivis. On a donc décidé de tout faire pour gagner cet argent le plus rapidement possible, et on s’est juré que le premier à y parvenir sonnerait le rappel de l’autre. (le visage de Damien se détendit) Je me souviens qu’on avait repéré une bâtisse un peu délabrée et une magnifique prairie qu’on aurait pu avoir pour une bouchée de pain. À l’époque, personne ne s’intéressait à ce genre de chose, les touristes préféraient la mer ou la montagne.
Le visage de Damien se ferma brusquement.
— C’était des trucs stupides, des idées de gosses : aller sur la Lune, faire le tour du monde en vélo, escalader l’Himalaya. On ne les réalise jamais.
— Antoine s’est installé dans la Drôme, murmura le marchand.
Damien se souvint de la carte postale reçue il y a quelque temps déjà, celle qu’il avait déchirée après l’avoir lue : « J’ai la ferme et les premiers chevaux, il ne manque plus que toi. Quand viens-tu... ». La colère monta brusquement en lui.
— Vous jouez à quoi ? s’énerva-t-il. Vous croyez que je vais passer le reste de ma vie sous cette espèce de bulle située hors du temps  ?
— Vous pourrez bientôt repartir si le cœur vous en dit, répondit calmement le marchand de glaces. Mais cet endroit n’est pas une cité utopique, c’est plutôt un passage entre deux mondes, celui de la réalité et celui du rêve. Ouvrez les yeux, Damien, et donnez un sens à votre vie !
— Elle en a un ! cria presque Damien.
— En êtes-vous si sûr ?
Damien secoua la tête, tout cela ne rimait à rien.
— Comment se déplace-t-on d’un monde à l’autre ? Y a-t-il une sorte de porte ?
Le marchand de glaces acquiesça :
— Oui, d’une certaine façon. Elle se refermera avec la fin de l’éclipse.
— Mais... hésita Damien. Qu’arrivera-t-il ensuite ? Est-ce que tout redeviendra comme avant?
— Cela dépend uniquement de vous.
Mû par l’habitude Damien jeta un nouveau coup d’œil à sa montre, à la trotteuse toujours fixe. Quand il releva la tête, le marchand avait disparu. Dérouté, Damien s’assit sur un banc pour manger sa glace ; le bureau, les dossiers, les mails avaient sombré au fond de sa mémoire.
Un gros ballon rouge roula sur le sol, et s’arrêta à ses pieds. Une fillette blonde et bouclée, vêtue d’une robe violine, s’approcha pour le ramasser.
— Comment tu t’appelles ? demanda-t-elle.
— Damien. Et toi ?
— Capucine. Tu viens vivre dans notre monde ?
Le jeune homme hésita.
— Je ne sais pas. Est-ce que j’ai le choix ?
La fillette éclata d’un rire léger :
— Bien sûr ! Le marchand de glaces ne t’a donc rien dit ?
Avant qu’il ait eu le temps de répondre, la fillette était repartie en courant derrière le ballon.
Damien termina sa glace – elle était délicieuse – avant de faire quelques pas dans le parc. Des enfants s’amusaient, au bord du bassin, à faire glisser sur l’eau des petits bateaux en bois peints. Il entendit le chant des oiseaux, huma le parfum de l’air.
Prendre le temps de vivre, de respirer à pleins poumons... songea Damien. Dans la Drôme (il eut une moue méprisante) je serais déjà satisfait si je pouvais emmener ma femme au théâtre une fois par mois et voir un peu plus souvent mes amis. Avec le réveil qui sonne à six heures, le bus à prendre, le patron qui ne tolère pas le moindre retard...
— Hé, vieux ! Tu regardes où tu marches ? jeta soudain une voix agressive.
Damien sursauta. Tout avait disparu : le kiosque, le marchand de glaces, Capucine. L’éclipse était terminée depuis longtemps. Les gens allaient et venaient dans une cohue indescriptible, respirant un air empuanti par les gaz d’échappement, sur fond assourdissant de klaxons et de rugissements de moteurs.
Emporté par la foule, Damien fut projeté dans un autobus. C’était l’heure de pointe. Cela puait la sueur et le tabac.
Qu’est-ce qui m’est arrivé ? se demanda-t-il avec effroi.
Il dévisagea un homme debout à côté de lui, le regard absent ; une femme, le teint grisâtre, quitta son siège pour descendre à l’arrêt suivant. Damien scruta les visages, un par un. Il eut l’impression que son cerveau refusait de penser tandis qu’un grand froid se propageait à travers tout son corps.
L’autobus freina, les portes automatiques s’ouvrirent ; il y eut un autre mouvement de foule qui laissa Damien seul sur le trottoir, déboussolé. Un coup d’œil sur une pancarte au bout d’un poteau lui indiqua le nom de la rue ; il était rendu chez lui ou presque. Encore quelques centaines de mètres à pieds, et le voilà devant le vieil immeuble.
— Et le paillasson, c’est pour les chiens ? aboya le concierge, peu amène.
Damien s’essuya les pieds sur le tapis-brosse usé, puis monta les deux étages sans croiser de voisins ; de toute façon, ils l’auraient ignoré, comme d’habitude. Il pénétra enfin dans son petit appartement, déposa son attaché-case dans l’entrée, laissa les clés dans le vide-poche en osier, accrocha sa veste à la patère. Puis il resta planté au milieu de l’entrée, comme paralysé par le silence.
Mû par une étrange impulsion, il releva son poignet gauche. La trotteuse courait comme une folle sur le cadran mais, malgré ses efforts pour rattraper le temps perdu, la montre affichait six heures de retard.
La sonnerie du téléphone le tira de ses sombres pensées. Il décrocha le combiné :
— Allô Damien ? Tu es déjà rentré ? s’enquit une voix féminine.
— Oui. Mais qui est au bout du fil ?
— Tu te payes ma tête ! Je suis ta femme et tu ne reconnais pas ma voix ?
— Excuse-moi chérie, je suis fatigué. Ma journée a été difficile.
— Ne te plains pas, Damien ! rétorqua sèchement son épouse. Moi, je suis encore au bureau, et je ne sais pas jusqu’à quelle heure. Si tu as faim, il y a des surgelés dans le congélateur. Ta journée s’est bien passée ?
— Oui, enfin non, c’est-à-dire qu’il m’est arrivé une chose incroyable...
— Tant mieux. Ne m’attends pas pour te coucher, je rentrerai tard. À demain, chéri.
Damien resta le combiné à la main, tandis que la tonalité répétait : « C’est fini, c’est fini.... »

***

— Bonjour Capucine !
— Bonjour Nina. Je suis tellement heureuse que tu sois restée parmi nous.
— Moi aussi, répondit Nina. Je ne voudrais pas retourner de l’autre côté, même pour tout l’or du monde.
— Tu me racontes ?
— D’accord. Voyons, j’étais à la fenêtre en train de regarder l’éclipse, rien de bien original comme tu vois, quand j’ai entendu une petite musique qui semblait provenir de ma salle de bain. Ou plutôt du cagibi qui me sert de salle de bain. J’ouvre la porte et je vois la surface de la psyché qui ondule. Tu imagines ma surprise ! J’ai tendu la main... elle est passée à travers le miroir... Et voilà !
— C’est tout ? s’exclama la petite fille en ouvrant les bras et en les laissant retomber le long de son corps. Tu n’es pas terrible comme conteuse.
— Désolée, dit Nina. Mais déjà à l’école, quand je racontais une histoire drôle, personne ne riait.
Capucine s’assit sur le banc à côté de la jeune femme rousse aux joues mangées de taches de rousseur et elle inclina doucement la tête contre son épaule.
— Que vas-tu faire maintenant ?
— Je largue les amarres et je pars droit devant sans me retourner. Et « vive l’aventure ! » J’abandonne derrière moi les regrets qui zigzaguaient dans ma tête, je ne me demanderai plus si quelqu’un a fait une erreur en distribuant les rôles. Chaque jour qui passe m’appartiendra. (Nina hésita) J’aurais voulu revoir une dernière fois le marchand de glaces... pour le remercier d’avoir été là, de m’avoir ouvert les yeux.
Capucine secoua la tête :
— C’est inutile. Il a joué son rôle, celui du grain de sable qui bloque la machine du destin tout tracé.
— Au revoir, Capucine ! Je ne t’oublierai pas.
— Bonne chance, Nina !
Capucine suivit des yeux la petite silhouette jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la brume bleutée. Alors une ombre voila le visage de l’enfant.
— C’est le départ de Nina qui te rend triste ?
Capucine leva les yeux vers le marchand de glaces :
— Non. C’est à cause de Damien. Je l’ai cherché partout mais je ne l’ai pas trouvé. Pourquoi ?
— On n’y peut rien, jolie Capucine, il n’a pas voulu changer de vie.
Il se mit à pleuvoir dans les yeux de Capucine.
— J’aurais aimé devenir son ami... dit-elle dans un murmure.
— Peut-être serait-il parti, lui aussi, comme Nina. Le monde est si vaste à parcourir.
— Que va-t-il devenir ? J’ai peur pour lui.
— Il va poursuivre sa route. Personne ne l’a forcé à prendre cette décision, lui seul doit l’assumer.
Capucine poussa un gros soupir et le marchand de glaces lui offrit une glace menthe-vanille qui ramena vite un sourire sur son visage d’enfant.

***

Damien jaillit hors du bus et se jeta, au pas de course, entre les piétons. La réunion avait lieu à huit heures précises et avec cette maudite grève du métro, les bus, littéralement pris d’assaut, affichaient près d’une heure de retard. Le temps était lourd, orageux, le ciel menaçant ; Damien avait du mal à respirer. Il parcourut le boulevard en se frayant, tant bien que mal, un chemin parmi la foule, franchit la porte de l’immeuble où se trouvaient les bureaux de la Magra and Co, fonça vers l’ascenseur : en panne. Décidément ! la journée commençait mal. Il se rua dans l’escalier et se mit à grimper les marches quatre à quatre.
Arrivé sur le palier du second étage, une douleur vive lui traversa la poitrine, lui coupant le souffle. Il lâcha son attaché-case et tenta de prendre appui contre le mur sans y parvenir ; il chuta lourdement sur la moquette, sa vue se brouilla. L’air avait du mal à entrer dans ses poumons, la douleur devenait intolérable. Il sentit que des gens se penchaient sur lui, desserraient sa cravate, lui tapotaient les joues. Il saisit quelques mots dans le lointain : « crise cardiaque, stress du cadre... Je parie que c’est un fumeur invétéré », ajouta une voix aiguë.
Non, je ne fume pas, pensa Damien. Mais pas question de le dire, il avait déjà tant de mal à respirer.
Il comprit qu’il partait et se dit qu’il n’était pas d’accord du tout, qu’il était bien trop jeune, qu’il avait encore tant de choses formidables à vivre. Lesquelles ?... Il ne s’en rappelait plus, elles semblaient s’être évaporées de sa mémoire. Il tenta de s’accrocher mais il n’en avait plus la force, et c’est alors qu’il l’entendit dans le lointain... la petite musique, légère, légère, légère.

Anonyme
Posté le 18 oct. 2016
willffy
willffy
Posté le 18 oct. 2016

amel lmr, c'est un copié/collé, interdit sur le forum.

Anonyme
Posté le 18 oct. 2016

AJe lui est donner des idees comme tu veux savoir hier tu ma laisser tomber dans lexo de maths et c pour quil sache quesquil doit faire et toi tu copie pas des sites et tu les en voient

Alors du calme stp

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Anonyme
Posté le 18 oct. 2016

 Ne te casse pas la tête et fait une nouvelle policière c'est ce que moi j'ai fait lorsque l'on ma demandé d'en faire une en seconde.

Pour ça trouve une action centrale comme un tableau volé ou alors tu tues un personnage, ensuite tu peux faire entrer en jeu pour résoudre l'énigme un détective/ la police ou un membre de la famille. C'est un peu comme jouer a professeur Layton. 

Personnellement j'ai tuées une fille dans mon histoire et j'ai fais résoudre le crime par le cousin et une amie de la demoiselle; et après tu mets une chute comme un crime passionnel/ jalousie ou vengeance, classique!! Bon courage pour ton devoir


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