Exercice! Français. Niveau 4e du collège. Comparés trois poèmes. Six questions!

Publié le 17 juin 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 19 juin 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Comparons les poèmes
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1) Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. Lorsque j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du ciel: vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres; si j'étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former autour de moi; les femmes mêmes faisaient un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs, qui m'entourait. Si j'étais aux spectacles, je voyais aussitôt cent lorgnettes dressées contre ma figure: enfin jamais homme n'a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens qui n'étaient presque jamais sortis de leur chambre, qui disaient entre eux: Il faut avouer qu'il a l'air bien persan. Chose admirable! Je trouvais de mes portraits partout; je me voyais multiplié dans toutes les boutiques, sur toutes les cheminées, tant on craignait de ne m'avoir pas assez vu.
Tant d'honneurs ne laissent pas d'être à la charge: je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare; et quoique j'aie très bonne opinion de moi, je ne me serais jamais imaginé que je dusse troubler le repos d'une grande ville où je n'étais point connu. Cela me fit résoudre à quitter l'habit persan, et à en endosser un à l'européenne, pour voir s'il resterait encore dans ma physionomie quelque chose d'admirable. Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement. Libre de tous les ornements étrangers, je me vis apprécié au plus juste. J'eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m'avait fait perdre en un instant l'attention et l'estime publique; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on m'eût regardé, et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche; mais, si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement: " Ah! ah! monsieur est Persan? C'est une chose bien extraordinaire! Comment peut-on être Persan ? "

2) Ma douceur et ma patience m’avaient gagné si bien la faveur du Prince et de la Cour, et même, à dire vrai, la faveur de l’armée et du pays tout entier, que j’avais bon espoir de recouvrer bientôt ma liberté. Je ne négligeais rien qui pût contribuer à cette bonne impression, et petit à petit les Lilliputiens cessèrent de me craindre. Il m’arrivait de m’étendre par terre et d’en laisser danser cinq ou six sur ma main, et même, au bout de quelque temps, les garçons et les filles s’enhardissaient jusqu’à jouer à cache-cache dans mes cheveux. Je parlais et comprenais de mieux en mieux leur langue.

L’Empereur eut l’idée de me présenter certains divertissements où son peuple excelle, déployant une adresse et une magnificence que je n’ai jamais vues dans aucune nation. Rien ne me charma tant que les danses sur la corde raide. Elles s’exécutaient sur un mince fil blanc de plus de deux pieds de long, tendu à dix pouces du sol. Ce spectacle mérite, si le lecteur m’y autorise, une description plus détaillée.
Ne viennent danser que les candidats aux charges importantes, et au seul gré du monarque. On s’entraîne donc dès l’enfance, qu’on soit ou non de naissance noble et d’éducation libérale. Lorsqu’un décès, ou plus souvent une disgrâce, laisse vacant quelque poste élevé, cinq ou six prétendants prient par écrit l’Empereur de leur laisser offrir à Sa Majesté et à sa Cour un numéro de corde raide, car c’est celui qui sautera le mieux sans tomber qui obtiendra la charge. Bien souvent, les ministres en place sont invités à montrer leur habilité et à prouver au Prince qu’ils n’ont rien perdu de leur talent. Flimnap, le Grand Trésorier du Royaume, est un éblouissant danseur de corde raide, il saute au moins un pouce plus haut qu’aucun autre grand seigneur de l’Empire. Je l’ai vu danser plusieurs fois le pas estival sur une planchette fixée à la corde ; et celle-ci est à peine plus grosse que ce que nous appelons « petite ficelle ». Si mon jugement est bien impartial, c’est mon ami Reldresal, Premier Secré taire du Conseil privé, qui mérite la deuxième place ; puis vient le reste des grands officiers, qui m’ont paru à peu près d’égale force.
Ces divertissements sont souvent marqués d’accidents funestes, dont on cite encore un très grand nombre. Pour ma part, j’ai vu deux ou trois candidats se casser un membre. Mais le danger est beaucoup plus grand quand il s’agit de Ministres sommés de donner des preuves de leur adresse, car ils font de tels efforts pour se surpasser eux-mêmes, pour faire mieux que leurs rivaux, qu’il est bien rare de ne pas en voir tomber un ou même plusieurs. On m’a raconté qu’un an ou deux avant mon arrivée, Flimnap se fût infailliblement rompu le col, si l’un des coussins du roi, qui se trouvait là par hasard, n’eût alors amorti sa chute. [...]

3)Tu n'es ni un dieu, ni un démon qui es-tu donc, pour faire des esclaves? Orou! toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis-nous à tous, comme tu me l'as dit à moi-même, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal: Ce pays est a nous.
Ce pays est à toi! et pourquoi? parce que tu y as mis le pied? Si un Tahitien débarquait un jour sur vos côtes, et qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres. Ce pays est aux habitants de Tahiti, qu'en penserais-tu? Tu es le plus fort! Et qu'est-ce que cela fait? Lorsqu'on t'a enlevé une des méprisables bagatelles dont ton bâtiment est rempli, tu t'es récrié, tu t'es vengé; et dans le même instant tu as projeté au fond de ton coeur le vol de toute une contrée! Tu n'es pas esclave: tu souffrirais plutôt la mort que de l'être, et tu veux nous asservir! Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Tahitien est ton frère. Vous êtes deux enfants de la nature; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi? Tu es venu; nous sommes-nous jetés sur ta personne? avons-nous pillé ton vaisseau? t'avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis? t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux? Nous avons respecté notre image en toi. Laisserons nos moeurs; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance, contre tes inutiles lumières.
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Questions:
1) Quels textes décrivent directement ou évoquent un coucher de soleil?
2) Dans quel(s) texte(s) la présence du poète est très affirmée?
3) Le soleil couchant donne-t-il un sentiment de vie ? de tristesse ? de paix ? de bohneur ? de mélancolie ?
4) Quel(s) texte(s) donne(nt) l'impression d'une communion entre la nature et le poète? Quel(s) texte(s) montre(nt) l'indifférence de la nature?
5) Les émotions du poète sont elles communiquées directement ou indirectement? Donnez des exemples
6) Lequel de ces poésie préférés-vous? Pourquoi?

Où j'en suis dans mon devoir

1) Les textes qui décrivent directement ou évoquent un coucher de soleil sont le texte un et deux.
2) La présence du poète est très affirmé dans le texte trois.
3) Le soleil couchant donne un sentiment de vie.
4) ?
5) Les sentiments du poète sont communiqués directement par exemple .. ?
6) Je préférés la deuxième poésie car ... hum je ne sais pas comment expliquer lol.

Voila j'ai essayer mais je ne suis pas sûr du tout mais alors DU TOUT! s'il vous plaît aidez moi, je vous en serais reconnaissante et ceci est urgent pour demain matin à 08H00. merci



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 18 juin 2010
1)C'est bon

2) oui mais il faut que tu argumente plus ta réponse en citant des mots ou des phrases dans le poéme 3

3)il donne un sentiment de vie pourquoi? Donne un exemple tiré du texte.

4) le texte donne l'impression de communion entre le poéte et la nature tu diras pourquoi

5) là on parle du texte 1 donc à ton avis elles sont rapportés indirectement ou directement et tu citeras le texte

6) Cette question c'est à toi de le faire car c'est ton choix


Voiilà j'espére t'avoir aidée il ne te reste pas gran chose à faire ! Bon courage moi je retourne à mon paragraphe xDD !
Anonyme
Posté le 18 juin 2010
oops pour la question 4 j'ai oublier de dire que c'est le texte 1

BiiSOU =)
Anonyme
Posté le 18 juin 2010
Bonjour,

je ne suis pas une experte.
voilà ce que je mettrais pour compléter tes réponses:

1) texte 1 => le personnage passe de la lumière à l'ombre symbolisé par le regard des autres puis leur indifférence
texte 2 => je ne vois pas

2) texte 3 => le poète s'adresse à quelqu'un (notamment le colon) et le confronte.
textes 1 et 2: le personnage raconte

3) de vie? je n'aurais pas dit ça.
dans le texte 1, tu ressens vraiment la vie quand le personnage cesse d'être l'objet de tous les regards?
il en veut à son costume occidental de lui enlever ce qui faisait de lui quelqu'un d'unique.
je dirais plutôt tristesse et mélancolie, à toi de justifier

4) seul le texte 3 fait mention de la nature, non?
je ne vois donc pas le but

5) le poète dans les 3 textes s'exprime ouvertement sur ces pensées. tu n'as qu'à relever certains passage faisant mention des émotions et ressentis.

6) si tu as du mal à expliquer, ça va devenir dur!
=> sympathique, détail des danses sur la corde raide,...


question: il s'agit vraiment de poésie? texte 1 et 2 ont plutôt l'air d'extrait de roman.

J'espère que quelqu'un plus calé en études de texte viendra jeter un oeil...
Anonyme
Posté le 18 juin 2010
Merci énormément! tu m'as beaucoup aider ;) cenedra tu es formidable, grâce a toi j'ai réussie et pile poile, car je dois partir en cours maintenant. Bisous, à bientôt
Anonyme
Posté le 18 juin 2010
Merci. Bon courage également lol ! PS ; es tu sûr de tes réponses ?

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