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Sujet du devoir
Bonjour,
Ma prof nous a donné un devoir sur la pièce de théâtre Le Cid de Corneille sur la scène 1 acte 1. Les questions sont :
1) Qui sont les deux prétendants de Chimène ? Quelles sont leurs qualités ? Faites des relevez de texte pour justifier votre réponse.
Jai trouvé Don Rodrigue et Don Sanche mais pour les qualités....
6 commentaires pour ce devoir
ferme tagueule lautre avvec google
On ne doit pas directement donner les réponses, c'est contre les conditions. Après si tu ne veux pas les respecter c'est ton problème.
Si c'est pour dire ça vaut mieux que tu sortes
Merci Mlle Rosalie ! J'ai trouvé ❣ Si t'as besoin d'aide je serais là t'inquiète ❤️
De rien :)
Ils ont besoin d'aide !
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Cher(chère) nes31,
Relis attentivement la scène. Voilà la réplique où se trouvent presque toutes les réponses :
Elvire :
Non, j'ai peint votre coeur dans une indifférence
Qui n'enfle d'aucun d'eux ni détruit l'espérance,
Et sans les voir d'un oeil trop sévère ou trop doux,
Attends l'ordre d'un père à choisir un époux.
Ce respect l'a ravi, sa bouche et son visage
M'en ont donné sur l'heure un digne témoignage,
Et puisqu'il vous en faut encor faire un récit,
Voici d'eux et de vous ce qu'en hâte il m'a dit :
« Elle est dans le devoir, tous deux sont dignes d'elle,
Tous deux formés d'un sang noble, vaillant, fidèle,
Jeunes, mais qui font lire aisément dans leurs yeux
L'éclatante vertu de leurs braves aïeux.
Don Rodrigue surtout n'a trait en son visage
Qui d'un homme de coeur ne soit la haure image,
Et sort d'une maison si féconde en guerriers,
Qu'ils y prennent naissance au milieu des lauriers.
La valeur de son père en son temps sans pareille,
Tant qu'a duré sa force, a passé pour merveille ;
Ses rides sur son front ont gravé ses exploits,
Et nous disent encor ce qu'il fut autrefois.
Je me promets du fils ce que j'ai vu du père ;
Et ma fille, en un mot, peut l'aimer et me plaire. »
Il allait au conseil, dont l'heure qui pressait
A tranché ce discours qu'à peine il commençait ;
Mais à ce peu de mots je crois que sa pensée
Entre vos deux amants n'est pas fort balancée.
Le roi doit à son fils élire un gouverneur,
Et c'est lui que regarde un tel degré d'honneur ;
Ce choix n'est pas douteux, et sa rare vaillance
Ne peut souffrir qu'on craigne aucune concurrence.
Comme ses hauts exploits le rendent sans égal,
Dans un espoir si juste il sera sans rival ;
Et puisque don Rodrigue a résolu son père
Au sortir du conseil à proposer l'affaire,
Je vous laisse à juger s'il prendra bien son temps,
Et si tous vos désirs seront bientôt contents.
En espérant t'avoir aidé(e).