Les Misérable de Victor Hugo

Publié le 7 juin 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 10 juin 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Madame Magloire voit d'un très mauvais oeil l'accueil que l'êvèque réserve à jean Valjean. Elle lui on fait par et explique c'est raisons.

Écrivez le discour de Mme.Magloire!

 

TRÈS URGENT!!!!!




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 juin 2016

— Entrez, dit l’évêque.

La porte s’ouvrit.

[…] Un homme entra.

[…] Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. C’était une sinistre apparition.

Madame Magloire n’eut pas même la force de jeter un cri. Elle tressaillit, et resta béante.

[…] L’évêque fixait sur l’homme un œil tranquille.

[…] l’homme appuya ses deux mains à la fois sur son bâton […] et, sans attendre que l’évêque parlât, dit d’une voix haute :

— Voici. Je m’appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J’ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. Quatre jours que je marche depuis Toulon. Aujourd’hui j’ai fait douze lieues à pied. Ce soir en arrivant dans ce pays, j’ai été dans une auberge, on m’a renvoyé à cause de mon passeport jaune que j’avais montré à la mairie. Il avait fallu. J’ai été à une autre auberge. On m’a dit : Va-t-en ! Chez l’un, chez l’autre. Personne n’a voulu de moi. J’ai été à la prison, le guichetier n’a pas ouvert. J’ai été dans la niche d’un chien. Le chien m’a mordu et m’a chassé, comme s’il avait été un homme, on aurait dit qu’il savait qui j’étais […]. Là, dans la place, j’allais me coucher sur une pierre, une bonne femme m’a montré votre maison et m’a dit : Frappe là. J’ai frappé. […]. Je suis très fatigué, douze lieues à pied, j’ai bien faim. Voulez-vous que je reste ?

— Madame Magloire, dit l’évêque, vous mettrez un couvert de plus.

L’homme fit trois pas et s’approcha de la lampe qui était sur la table. — Tenez, reprit-il, comme s’il n’avait pas bien compris, ce n’est pas ça. Avez-vous entendu ? Je suis un galérien. Un forçat. Je viens des galères. — Il tira de sa poche une grande feuille de papier jaune qu’il déplia. — Voilà mon passeport. […] « Jean Valjean, forçat libéré, natif de… » — cela vous est égal… — « est resté dix-neuf ans au bagne. Cinq ans pour vol avec effraction. Quatorze ans pour avoir tenté de s’évader quatre fois. Cet homme est très dangereux. » Voilà. Tout le monde m’a jeté dehors. Voulez-vous me recevoir, vous ? Est-ce une auberge ? voulez-vous me donner à manger et à coucher ? avez-vous une écurie ?

— Madame Magloire, dit l’évêque, vous mettrez des draps blancs au lit de l’alcôve.

[…] L’évêque se tourna vers l’homme :

— Monsieur, asseyez-vous et chauffez-vous. Nous allons souper dans un instant, et l’on fera votre lit pendant que vous souperez.

Ici l’homme comprit tout à fait. L’expression de son visage jusqu’alors sombre et dure s’empreignit de stupéfaction, de doute, de joie, et devint extraordinaire. Il se mit à balbutier comme un homme fou : — Vrai ? quoi ? vous me gardez ? vous ne me chassez pas ! un forçat ! vous m’appelez monsieur ! vous ne me tutoyez pas !

 

Victor Hugo, Les Misérables, 1862, 

Anonyme
Posté le 8 juin 2016

Je vous suggère de jeter un oeil à cette page ( http://lyceenet.fr/documents/?q=Les+Mis%C3%A9rables ) , vous y trouverez sûrement quelque chose d’intéressant. Je me suis servi d’un article de cette page pour mon dernier projet scolaire.


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