Lettre

Publié le 2 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 9 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour je dois transformer ce texte en lettre.

J'étais debout dans le couloir,en arrêt devant une
plaque émaillée énumérant la réglementation
du monde et de l'emploi autorisé du signal
d'alarme et j'en étais arrivé à l'article stipulant une
amende de cent francs en cas d'usage abusif de ce
frein de secours,quand ma main se porta d'elle-même
sur la poignée peinte en rouge et tira fort, de haut en
bas.J'étais curieux de voir ce qui allait arriver.J'avais
préparé les cent francs,un billet que je tenais
à la main.J'aurais pu imaginer une catastrophe mais,sans
elle,je jure que j'en ai eu pour mon argent !Le train
s'arrêta en effet sur un stop violent,après avoir patiné
sur toutes ses roues sur quelque cent mètres,lâchant
de la vapeur qui fusait en sifflant de partout.Il y eu
un brusque coup de recul et ce fut la ruée des voya-
geurs qui voulaient se rendre compte de ce qui se pas-
sait.Les portières claquaient.On courait sur le ballast.
On s'interpellait.Les passagers de mon wagon sor-
taient peureusement de leurs compartiments en se
frottant le front,qui avaient reçu leur propre valise
sur la tête,reluquaient dans le couloir,s'interrogeant
l'un l'autre,chuchotant,me dévisageant,et je devinais
qu'un chacun était convaincu que c'était moi l'au-
teur de cette frasque,de cette incartade,et que tous
savaient que j'avais agi pour rire.Et soudain fit irrup-
tion dans le wagon et se rua sur moi comme poussé
par une bande d'émeutiers qui se bousculaient dans
le couloir derrière son dos en hurlant:< lui!on l'a vu!...>>,le chef de train,avec sa belle sacoche
rouge sur le ventre,un crayon-encre et son livre de
procès-verbal à la main,de la sueur coulant de dessus
sa haute casquette soutachée d'un galon d'argent,
congestionné,les yeux exorbités par l'émotion,qui
m'apostropha à bout de souffle:
-C'est vous,un jeune homme,qui avez fait ça ?...
Pourquoi?..Qu'est-ce qui vous arrive ?...Vous êtes
fou?...
Les autres m'auraient fait un mauvais parti si le chef de train n'avait été aussi corpulent,qui bouchait
le passage,car je ne pouvais pas parler,pris de fou rire.
Je désignais le règlement du doigt.Je tendais les cent
francs.Je me laissais aller en arrière dans mon fau-
teuil.Je m'affalais à ma place,n'en pouvant plus.Le
rire me tordait en deux.J'en pleurais.Et derrière le
chef de train qui comprenait bien que sa responsabi-
lité était engagée mais qui ne comprenait pas com-
ment je pouvais payer l'amende sans un mot
d'explication,ce qu'il ressentait comme une atteinte
à sa dignité,les voyageurs qui vitupéraient à qui mieux
mieux m'amusaient indiciblement,tous ces bons
bourgeois révoltés,outrés,la face grimaçante,l'oeil
mauvais et qui enrageaient à la pensée que je pouvais
me payer leur tête.Ont eût dit des personnages de
Breughel le Vieux.Ils be se possédaient plus.Chacun
se sentait visé.Les femmes étaient les plus furieuses.
Quelle joie de ne plus appartenir à ce monde-là !

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne sais vraiment pas comment faire pour transformer ce texte en lettre.
Pouvez-vous m'aider s'il vous plait je ne sais pas comment on fait.



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