Oeuvres poétique

Publié le 27 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 1 avr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Il faut que je choisisse une oeuvre poétique et je dois la présenter en expliquant pourquoi elle est poétique.

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne sais pas quoi choisir mais pas une chanson car sinon je dois la chanter. Je pense que déjà je vais parler des vers et des rimes. Et vous?



7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 mars 2011
bonjour Lola113,

Pour t'aider oriente nous un peu - Quel siècle ? Quel poète ?

- Baudelaire ? Rimbaud ? V.Hugo ? ou un poète engagé ? Aragon ? Prévert ? Eluard ?

Nous pourrons plus facilement t'aider. C'est plus facile de choisir un poème qui te plaît et surtout qui t'inspire pour construire ton devoir.
"Fouille" un peu sur le net.

Reviens vite nous le dire.

flower93
Anonyme
Posté le 27 mars 2011
Justement en faite je ne sait pas quoi choisir en aurez vous pas a m'en proposer?
Anonyme
Posté le 27 mars 2011
En ce qui me concerne j'ai un grand faible pour tous les poèmes de Baudelaire :

- l'albatros par exemple

Tu as aussi :

- "le dormeur du val" d'Arthur Rimbaud


A toi de voir mais c'est dur de choisir pour quelqu'un.

flower93
Anonyme
Posté le 27 mars 2011

L'Albatros,

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

5 À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
10 Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
15 Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Baudelaire
Anonyme
Posté le 27 mars 2011
Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

Anonyme
Posté le 27 mars 2011
Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

Anonyme
Posté le 27 mars 2011
désolée pour ce doublon indépendant de ma volonté !!!! bug informatique.

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