PARODIE DU CID-URGENT !

Publié le 19 avr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 21 avr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir


Bon, c'était la parodie que j'avais à faire, expliquer en détail dans une autre aide que j'ai posté.
Pour faire bref, je devais faire une parodie du Cid.
Je l'ai fait, mais j'aimerais bien une petite correction orthographique voir grammaticale sachant que ces deux critère valent 6 points à eux deux.
Je voulais aussi savoir, cela va t-il un peu ( tout de même ) dans le burlesque ? surtout à la fin car c'était un des critères également

Merci de m'aider, c'est vraiment urgent ; je dois rendre ma rédaction demain ! :)

Ps : si certains courageux peuvent aussi vérifier si j'ai réussi mes rimes ( ne regardez pas la longueur des vers, c'était impossible de respecter les syllabes ... ) ce serait bien car cela vaut des points en plus :).

Merci d'avance. :)
Milena.

Où j'en suis dans mon devoir

Chimène
Elvire, ou somme nous et qu’est-ce que je viens de sentir ?
Rodrigue chez moi ? Rodrigue devant moi ? Veut-il me voir pâlir ?

Rodrigue (rentrant en scène, d’un air snob et hautain)
Pour débuter, épargne ton temps, parle sans résistance.
La douceur des rimes est non nécessaire devant une telle démence !

Chimène (avec une voix quelque peu fâchée)
OH ! Je te signale…

Rodrigue
Écoute moi…
Chimène :
Que toi-même tu parles en proses !

Rodrigue
Oui, mais cela ne me gène point à l’inverse de toi.

Chimène (Se bouchant vivement le nez et fessant une gesticule répétée de sa main libre)
Ingrat puant ! Va ! Laisse-moi tranquillement respirer
Sans ton infecte odeur pour gâcher mes sens olfactifs, par pitié !

Rodrigue (essayant de garder son sang froid, il s’approche plus près de Chimène)
Quatre mots seulement ;
Sans victoire s’acheva cette soirée
Et laissa sous le palier un malheureux indisposé.

Chimène (Qui s’était reculé de son amant et qui était trop énervé pour le laisser continuer)
Tu as dépassé les quartes mots, disant d’ailleurs ce que je savais déjà, malheureusement.

Rodrigue
(Il avala un juron à demi murmuré et, après un bref silence ; le temps que Chimène se calme, reprit son récit sans commentaire)

Ils démarrent à 20, mais par une vive erreur,
Ils finirent 19, Tant, à me voir marcher grâce à vous avec un tel flambeur
Les plus envieux tombèrent jaloux.
Aussitôt arrivés, ils me cachèrent et à l’étage lors de leurs infâme courroux
En m’enfermant dans le fond d’un placard qui jamais pu être trouvé.
Et moi, dont la torpeur, par le nombre de verres bu, avait augmenté,
Brûlant l’ébriété qui jusqu’à l’aube semblait vouloir en moi faire son logis,
Je me couche contre le fond du grand meuble près de vieux habits,
Et hélas, j’y passe une bonne part de cette si belle nuit.
Mais soudain, Par mon raisonnement s’éveille mon esprit,
Et j’atteste hardiment d’avoir reçu de mon cerveau,
L’ordre ingénieux de l’obéir et de m’enfuir aussitôt.
Cette idée ingénieuse qui tombe du néant,
Enfin, tel un flux, en moi trouve son cheminement.
Mon idée s’enfle, par un parfait accord commun ;
En effet, mes malfaiteurs et leurs amis montent vers moi.
Ils me savent présent, tout leur paraît tranquille et serein ;
Point de portes ouverts, ni de désordre pour les mettre en émoi ;
Mon profond silence, abusant de leurs esprits.
Ils osent alors douter de ma force et de mon énergie,
Et abordent sans peur, sachant ma présence, les défauts et qualités de toi, ma mie
Ils courent tout droit se livrer à ma vengeance et mon mépris.
Je me lève alors, sortant de ma fugace demeure presque en même temps,
Pousse jusqu'aux cieux mille injures éclatantes.
Les leurs, tout d’abord confus, se ressaisissent et répondent.
Mais, je leurs paraît armé, alors dans un profond mutisme ils se fondent.
L’épouvante leurs prend et leurs orgueil descendus,
Avant même un mot de ma part, ils s’estiment perdus.
Ils couraient à la moquerie, ils tendent les mains devant moi dorénavant.

(Et s’interrompant un bref instant, affichant un sourire à ce souvenir, il poursuit)

Je les presse contre terre, je les presse à ôter leurs vêtements,
Avant que l’un deux résiste et reprenne courage
Bientôt, malgré eux dévêtus, craignant de descendre et d’être railler à leur passage,
Leur aplomb renaît et leurs gènes s’oublient.
Sans honte, de ne point avoir combattu,
Ils hélèrent à haut voix d’en bas leurs plus proches amis
Arrêter leurs ennuies et leur rendre leur vanité perdue.
Contre moi, de pied ferme, ces derniers arrivèrent à parvenir.
De leur gang, au front il y avait un ennemi rusé,
Qui, d’un pas, d’un regard, d’une analyse et finalement d’un sourire,
Découvrit mon champ de mensonge, ma fausse arme faite d’un tissu noir usé.
O combien de ruse, combien de talents et de savoir faire,
Vont demeurer sans gloire une fois mon stratagème dans les ténèbres !
Chacun, alors à leur tour de grands coups me donnèrent,
Je discernais le sort s’inclinant contre moi en sentant mes membres se briser.
J’étais éparpillé de tous côtés, de toute part endommagé
Mes Hématomes obtenus par les uns, mes plaies des autres donnés.

(Et par ces paroles, il montra à Chimène ces blessures sans que celle-ci réagisse, agacé par sa froideur, il voulut lui dire quelque chose, mais ce retint ; Cela pouvait bien attendre, il continua)

Les uns me frappaient, les autres à leur tour venaient me pousser,
Et je n’ai pu savoir qui était qui jusqu'à ma nouvelle lucidité ;
En effet, enfin le destin par sa clarté me donne l’avantage ;
Le seul homme armé voit son bien devenir une perte, il perd courage,
En voyant un renfort près de moi qui me vint secourir et aidé
Mon ardeur de vaincre revient et cède à l’envie de mourir.
Je m’empare de l’arme et je gagne en coupant et tranchant leurs vaisseaux sanguins.
Ils poussent alors des cris épouvantables, ayant peur de périr.
Les rescapés font retraite en tumulte et considérant tout juste d’un regard lointain,
S’ils peuvent aider leurs compagnons blessés et salis.
Ma Chimène, tu les apportas contre moi, je les remportais par mon noble courroux.

(Chimène à ces mots roula des yeux, attestant que rien de glorieux n’avait été accompli en son nom, Cela échappa à Rodrigue, qui lui, la croyait toute ému)

… Cependant, ton père qui fidèle à lui-même, était engagé auprès de mes ennemis,
Vint et vit ses camarades presque tous percés de mes coups.

(Il montra ses poings)

Il me disputa vivement de venir contre lui, défendre ma vie.
Moi-même, je l’ai prié à ton nom de ne pas combattre ; en vain,
Il ne m’écouta pas, un pistolet à la main.
Mais soudain, il vit tomber à ses pieds tout l’alcool qui dans mon estomac était retenu ;
En effet, désormais, après tout ce temps combattant seul, le réalisme repris le dessus
Je me suis tant battu que le contraire m’aurait étonné.
Après ma nausée, tout deux nous pestions le vin délavé,
Et faute de combattants présentables, le combat cessa.
C’est de cette façon que pour vous servir, je me suis humilie ! MOI !

Chimène (presque satirique, elle voulait blesser l’orgueil et la vanité de Rodrigue)
Malgré tes beaux mots, ma colère n’est point troublée.
Tu as donné, je crois, ton possible à bien te faire voir,
Mais je me tiens en rigueur à croire en ta fuite devant ton devoir,
Par un unique fait méprisable, d’un combat tu as réussi à t’échapper !

Rodrigue
O misère ! Je ne diffame pas !

Chimène
Quel sale menteur tu fais ! Comble de mensonges !

Rodrigue
Tu n’aurais donc pas eu de pleurs ni de mœurs si j’avais tué ton père ? Pardi !

Chimène
Rodrigue, ce père était ton ennemi et tu as fuit ! Qui eut cru en cette infamie ?

Rodrigue
Dois–je m’attendre en t’épousant, d’être livré tel ton père à ces mêmes songes ?

Chimène
Et moi m’attendre que si proche de ton heure de gloire, aussitôt tu le perdis ?

Rodrigue
J’en ai assez ! Des rimes, des beaux mots et de toi ! Je m’en vais !

Chimène
Pour une fois, je suis de ton avis ! Voilà qui est parfait !

Rodrigue
Pourtant, tu reviens de rimer exprès !

Chimène
Pas du tout ! Je n’ai que pris inconsciemment ton relais !

Le directeur du théâtre (venant d’arriver, après les avoir laissés seuls)
Que me faites-vous là, bande d’incapables ! Mon dieu ! Mon dieu ! Mon dieu ! Quelle scène me jouez vous ? Et qu’avez-vous fait au texte ? Je vous avais dit une version originale du « Cid » !

L’actrice interprète de Chimène
On joue la scène 4 de l’acte 3 ! Quand aux paroles … Est-ce de ma faute qu’il empeste l’égout ?

L’acteur interprétant Rodrigue
Je ne pus pas ! À coup sûr tu m’en veux encore de t’avoir plaqué. Et d’ailleurs, on joue l’acte 4, la scène 4 de l’acte 4 ! Tu es devenu amnésique ?

Le directeur
Je vous avais demandé l’acte 6 ! ! !

Les acteurs en chœurs
MAIS IL N’Y A PAS D’ACTE 6 !

Et ainsi ce fini la pièce



8 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
"cela me gêne" et non pas me "gène"
"quatre mots"
"savoir-faire"
"tous deux"
"tu as fui"
"Quant aux paroles"
C'est tout il me semble
bon courage
Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
merci :)
Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
dans " quatre mots " "quatre" est invariable ? O_o
ok je retiens :)
Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
Ah ok, c'est moi qui avait mis "quatre" ! Oui mais j'ai recopiée dans le bouquin du CID cette expression :) ... bon en même temps c'est du français ancien... mais je crois que les chiffres son invariable non, du moins ici ...
Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
RE-AH OK ... Oui, il y avait deus " quatre mots" donc une ou j'ai mis " quatres" désolé pour le dérangement :S
Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
aha c'est pas grave, mais les nombres sont TOUJOURS invariables
Anonyme
Posté le 19 avr. 2011
1ère ligne : "où" (pas "ou")
faisant (pas "fessant")
reculée (pas "reculé")
énervée (pas "énervé")
jamais ne pu être trouvé
bus
ouvertes
leur
l'épouvante les prend
raillés
ennuis
ses
aider
émue
humilié
se finit

Sinon c'est bien ;)
Anonyme
Posté le 20 avr. 2011
ok merci =)
j'ai corrigé ...
Whouah! j'en avais fait des fautes quand même =/ !! ^^

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