problematique sur george dandin

Publié le 3 juin 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 6 juin 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour,

Matière / Niveau: français/4ème

Problème ou exercice:problematique

Où j'en suis: je ny arrive pas pck je ne comprend pas jai besoin d'aide svp :) !

Mes questions:la premiere problematique est sur la premiere scene de l'acte 1

en quoi la scene 1 est-elle un portrait du personnage principal ?(citation precise)
GEORGE DANDIN: Ah! Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme! La noblesse de soi est bonne, c'est une chose considérable assurément; mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles lorsqu'ils nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes: c'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.
la seconde problematique est sur la seconde scene :

le dialogue permet de presenter l'intrigue(l'histoire)de la pièce. relevez tous les éléments qui le prouvent dans la scene ( explication + citation )

GEORGE DANDIN, LUBIN.

GEORGE DANDIN, voyant sortir Lubin de chez lui: Que diantre ce drôle-là vient-il faire chez moi?

LUBIN: Voilà un homme qui me regarde.

GEORGE DANDIN: Il ne me connaît pas.

LUBIN: Il se doute de quelque chose.

GEORGE DANDIN: Ouais! il a grand'peine à saluer.

LUBIN: J'ai peur qu'il n'aille dire qu'il m'a vu sortir de là dedans.

GEORGE DANDIN: Bonjour.

LUBIN: Serviteur.

GEORGE DANDIN: Vous n'êtes pas d'ici, que je crois?

LUBIN: Non, je n'y suis venu que pour voir la fête de demain.

GEORGE DANDIN: Hé! dites-moi un peu, s'il vous plaît, vous venez de là-dedans?

LUBIN: Chut!

GEORGE DANDIN: Comment?

LUBIN: Paix!

GEORGE DANDIN: Quoi donc?

LUBIN: Motus! Il ne faut pas dire que vous m'ayez vu sortir de là.

GEORGE DANDIN: Pourquoi?

LUBIN: Mon Dieu! parce.

GEORGE DANDIN: Mais encore?

LUBIN: Doucement. J'ai peur qu'on ne nous écoute.

GEORGE DANDIN: Point, point.

LUBIN: C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis, de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. Entendez-vous?

GEORGE DANDIN: Oui.

LUBIN: Voilà la raison. On m'a enchargé de prendre garde que personne ne me vît, et je vous prie au moins de ne pas dire que vous m'ayez vu.

GEORGE DANDIN: Je n'ai garde.

LUBIN: Je suis bien aise de faire les choses secrètement comme on m'a recommandé.

GEORGE DANDIN: C'est bien fait.

LUBIN: Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles: vous comprenez bien?

GEORGE DANDIN: Fort bien.

LUBIN: Il ne faut pas qu'il sache rien de tout ceci.

GEORGE DANDIN: Sans doute.

LUBIN: On le veut tromper tout doucement: vous entendez bien?

GEORGE DANDIN: Le mieux du monde.

LUBIN: Si vous alliez dire que vous m'avez vu sortir de chez lui, vous gâteriez toute l'affaire: vous comprenez bien?

GEORGE DANDIN: Assurément. Hé! comment nommez-vous celui qui vous a envoyé là-dedans?

LUBIN: C'est le seigneur de notre pays, monsieur le vicomte de chose. Foin! je ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là, monsieur Cli... Clitande.

GEORGE DANDIN: Est-ce ce jeune courtisan qui demeure.

LUBIN: Oui: auprès de ces arbres.

GEORGE DANDIN, à part: C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi; j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon.

LUBIN: Testigué! c'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. Voyez s'il y a là une grande fatigue pour me payer si bien, et ce qu'est au prix de cela une journée de travail où je ne gagne que dix sols.

GEORGE DANDIN: Hé bien! avez-vous fait votre message?

LUBIN: Oui, j'ai trouvé là-dedans une certaine Claudine, qui tout du premier coup a compris ce que je voulais, et qui m'a fait parler à sa maîtresse.

GEORGE DANDIN, à part: Ah! coquine de servante!

LUBIN: Morguéne! cette Claudine-là est tout à fait jolie, elle a gagné mon amitié, et il ne tiendra qu'à elle que nous ne soyons mariés ensemble.

GEORGE DANDIN: Mais quelle réponse a fait la maîtresse à ce Monsieur le courtisan?

LUBIN: Elle m'a dit de lui dire. Attendez, je ne sais si je me souviendrai bien de tout cela. Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari, qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux.

GEORGE DANDIN, à part: Ah! pendarde de femme!

LUBIN: Testiguiéne! cela sera drôle; car le mari ne se doutera point de la manigance, voilà ce qui est de bon; et il aura un pied de nez avec sa jalousie: est-ce pas?

GEORGE DANDIN: Cela est vrai.

LUBIN: Adieu. Bouche cousue au moins. Gardez bien le secret, afin que le mari ne le sache pas.

GEORGE DANDIN: Oui, oui.

LUBIN: Pour moi, je vais faire semblant de rien: je suis un fin matois, et l'on ne dirait pas que j'y touche.

Où j'en suis dans mon devoir

pour la deuxieme question jai relever les citation que je pense mais jai pas expliquer

lubin C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis, de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela.
LUBIN: Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles:
LUBIN: On le veut tromper tout doucement


LUBIN: C'est le seigneur de notre pays, monsieur le vicomte de chose. Foin! je ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là, monsieur Cli... Clitande.

GEORGE DANDIN, à part: C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi; j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon.

LUBIN: Testigué! c'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. Voyez s'il y a là une grande fatigue pour me payer si bien, et ce qu'est au prix de cela une journée de travail où je ne gagne que dix sols.


LUBIN: Morguéne! cette Claudine-là est tout à fait jolie, elle a gagné mon amitié, et il ne tiendra qu'à elle que nous ne soyons mariés ensemble.


LUBIN: Elle m'a dit de lui dire. Attendez, je ne sais si je me souviendrai bien de tout cela. Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari, qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux.









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