question en français.

Publié le 22 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 25 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

bonjour, j'ai des questions a faire en français sur la "rempailleuse" de guy de maaupassant. c'est un petit livre jaune que j'ai, d'édition Hatier. c'est les questions 1,2,4,8,9,13,14,15 PAGE 109.
j'ai fait les question : 6,7,10,11,12. je vous en remercie. si vous avez le texte demandez moi les questions. Merciii

Où j'en suis dans mon devoir




22 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Ce serait bien que tu écrives les questions auxquelles tu dois répondre ;D
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Tu pourais ecrire les questions Car je n'ai pas se livre
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Si tu ne comprend pas bien le livre et que t'aime pas lire ecoute le sur: http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/maupassant-guy-de-la-rempailleuse-version-2.html

Voila espere tavoir aider
PS sI TU NOUS PASSSE LES QUESSTIONS PEU ETRE JE POURAIS TAIDER
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
ETUDE DE LA REMPAILLEUSE http://amarcord.springnote.com/pages/2144620?print=1
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
VOICI LE DEBUT DU TEXTE: (c'est une nouelle)


C'était la fin du dîner d'ouverture de chasse chez le marquis de Bertrans. Onze chasseurs, huit jeunes femmes et le médecin du pays étaient assis autour de la grande table illuminée, couverte de fruits et de fleurs.

On vint à parler d'amour, et une grande discussion s'éleva, l'éternelle discussion, pour savoir si on pouvait aimer vraiment une fois ou plusieurs fois. On cita des exemples de gens n'ayant jamais eu qu'un amour sérieux ; on cita aussi d'autres exemples de gens ayant aimé souvent, avec violence. Les hommes, en général, prétendaient que la passion, comme les maladies, peut frapper plusieurs fois le même être, et le frapper à le tuer si quelque obstacle se dresse devant lui. Bien que cette manière de voir ne fût pas contestable, les femmes, dont l'opinion s'appuyait sur la poésie bien plus que sur l'observation, affirmaient que l'amour, l'amour vrai, le grand amour, ne pouvait tomber qu'une seule fois sur un mortel, qu'il était semblable à la foudre, cet amour, et qu'un coeur touché par lui demeurait ensuite tellement vidé, ravagé, incendié, qu'aucun autre sentiment puissant, même aucun rêve, n'y pouvait germer de nouveau.

Le marquis, ayant aimé beaucoup, combattait vivement cette croyance :

- Je vous dis, moi, qu'on peut aimer plusieurs fois avec toutes ses forces et toute son âme. Vous me citez des gens qui se sont tués par amour, comme preuve de l'impossibilité d'une seconde passion. Je vous répondrai que, s'ils n'avaient pas commis cette bêtise de se suicider, ce qui leur enlevait toute chance de rechute, ils se seraient guéris ; et ils auraient recommencé, et toujours, jusqu'à leur mort naturelle. Il en est des amoureux comme des ivrognes. Qui a bu boira - qui a aimé aimera. C'est une affaire de tempérament, cela.

On prit pour arbritre le docteur, vieux médecin parisien retiré aux champs, et on le pria de donner son avis.

Justement il n'en avait pas :

- Comme l'a dit le marquis, c'est une affaire de tempérament ; quant à moi, j'ai eu connaissance d'une passion qui dura cinquante-cinq ans sans un jour de répit, et qui ne se termina que par la mort.

La marquise battit des mains.

- Est-ce beau cela ! Et quel rêve d'être aimé ainsi ! Quel bonheur de vivre cinquante-cinq ans tout enveloppé de cette affection acharnée et pénétrante ! Comme il a dû être heureux et bénir la vie celui qu'on adora de la sorte !

Le médecin sourit :

- En effet, Madame, vous ne vous trompez pas sur ce ce point, que l'être aimé fut un homme. Vous le connaissez, c'est M. Chouquet, le pharmacien du bourg. Quant à elle, la femme, vous l'avez connue aussi, c'est la vieille rempailleuse de chaises qui venait tous les ans au château. Mais je vais me faire mieux comprendre.


L'enthousiasme des femmes était tombé ; et leur visage dégoûté disait : "Pouah !", comme si l'amour n'eût dû frapper que des êtres fins et distingués, seuls dignes de l'intérêt des gens comme il faut.

Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Le médecin reprit :
“J 'ai été appelé, il y a trois mois, auprès de cette vieille femme, à son lit
de mort. Elle était arrivée, la veille, dans la voiture qui lui servait de maison,
traînée par la rosse que vous avez vue, et accompagnée de ses deux
grands chiens noirs, ses amis et ses gardiens. Le curé était déjà là. Elle
nous fit ses exécuteurs testamentaires, et, pour nous dévoiler le sens de
ses volontés dernières, elle nous raconta toute sa vie. Je ne sais rien de
plus singulier et de plus poignant.
“Son père était rempailleur et sa mère rempailleuse. Elle n'a jamais eu de
logis planté en terre.
“Toute petite, elle errait, haillonneuse, vermineuse, sordide. On s'arrêtait à
l'entrée des villages, le long des fossés ; on dételait la voiture ; le cheval
broutait ; le chien dormait, le museau sur ses pattes ; et la petite se
roulait dans l'herbe pendant que le père et la mère rafistolaient, à l'ombre
des ormes du chemin, tous les vieux sièges de la commune. On ne parlait
guère, dans cette demeure ambulante. Après les quelques mots
nécessaires pour décider qui ferait le tour des maisons en poussant le cri
bien connu : “ Remmmpailleur de chaises ! ” on se mettait à tortiller la
paille, face à face ou côte à côte. Quand l'enfant allait trop loin ou tentait
d'entrer en relation avec quelque galopin du village, la voix colère du père
la rappelait: “Veux-tu bien revenir ici, crapule ! ” C'étaient les seuls mots
de tendresse qu'elle entendait.
“ Quand elle devint plus grande, on l'envoya faire la récolte des fonds de
sièges avariés. Alors elle ébaucha quelques connaissances de place en
place avec les gamins ; mais c'étaient alors les parents de ses nouveaux
amis qui rappelaient brutalement leurs enfants : “ Veux-tu bien venir ici,
polisson ! Que je te voie causer avec les vanu-pieds !... ”
“Souvent les petits gars lui jetaient des pierres.
“ Des dames lui ayant donné quelques sous, elle les garda soigneusement.
“ Un jour - elle avait alors onze ans - comme elle passait par ce pays, elle
rencontra derrière le cimetière le petit Chouquet qui pleurait parce qu'un
camarade lui avait volé deux liards. Ces larmes d'un petit bourgeois, d'un
de ces petits qu'elle s'imaginait, dans sa frêle caboche de déshéritée, être
toujours contents et joyeux, la bouleversèrent. Elle s'approcha, et, quand
elle connut la raison de sa peine, elle versa entre ses mains toutes ses
économies, sept sous, qu'il prit naturellement, en essuyant ses larmes.
Alors, folle de joie, elle eut l'audace de l'embrasser. Comme il considérait
attentivement sa monnaie, il se laissa faire. Ne se voyant ni repoussée, ni
battue, elle recommença ; elle l'embrassa à pleins bras, à plein coeur. Puis
elle se sauva.
“ Que se passa-t-il dans cette misérable tête ? S'est-elle attachée à ce
mioche parce qu'elle lui avait sacrifié sa fortune de vagabonde, ou parce
qu'elle lui avait donné son premier baiser tendre ? Le mystère est le même
pour les petits que pour les grands.
“ Pendant des mois, elle rêva de ce coin de cimetière et de ce gamin.
Dans l'espérance de le revoir elle vola ses parents, grappillant un sou parci
un sou par-là, sur un rempaillage, ou sur les provisions qu'elle allait
acheter.
“Quand elle revint, elle avait deux francs dans sa poche, mais elle ne put
qu'apercevoir le petit pharmacien, bien propre, derrière les carreaux de la
boutique paternelle, entre un bocal rouge et un ténia.
“ Elle ne l'en aima que davantage, séduite, émue, extasiée par cette gloire
de l'eau colorée, cette apothéose des cristaux luisants.
“ Elle en pleura pendant deux jours ; et depuis lors elle souffrit sans fin.
SÉMIOTIQUE & BIBLE N°81, 1996 - La Rempailleuse - Maupassant - Exercice pratique 3
“ Tous les ans, elle revenait ; passait devant lui sans oser le saluer et sans
qu'il daignât même tourner les yeux vers elle. Elle l'aimait éperdument.
Elle me dit : “ C'est le seul homme que j'aie vu sur la terre, monsieur le
médecin ; je ne sais pas si les autres existaient seulement. ”
“Ses parents moururent; Elle continua leur métier, mais elle prit deux
chiens au lieu d'un, deux terribles chiens qu'on n'aurait pas osé braver.
“Un jour, en rentrant dans ce village où son coeur était resté, elle aperçut
une jeune femme qui sortait de la boutique Chouquet au bras de son
bien-aimé. C'était sa femme. Il était marié.
“Le soir même, elle se jeta dans la mare qui est sur la place de la Mairie.
Un ivrogne attardé la repêcha, et la porta à la pharmacie. Le fils Chouquet
descendit en robe de chambre, pour la soigner, et sans paraître la
reconnaître, la déshabilla, la frictionna, puis il lui dit d'une voix dure : “Mais
vous êtes folle ! Il ne faut pas être bête comme ça ! ”
“Cela suffit pour la guérir. Il lui avait parlé ! Elle était heureuse pour
longtemps.
“ Il ne voulut rien recevoir en rémunération de ses soins, bien qu'elle
insistât vivement pour le payer.
“ Et toute sa vie s'écoula ainsi. Elle rempaillait en songeant à Chouquet.
Tous les ans, elle l'apercevait derrière ses vitraux. Elle prit l'habitude
d'acheter chez lui des provisions de menus médicaments. De la sorte, elle
le voyait de près, et lui parlait, et lui donnait encore de l'argent.
“Comme je vous l'ai dit en commençant, elle est morte ce printemps.
Après m'avoir raconté toute cette triste histoire, elle me pria de remettre à
celui qu'elle avait si patiemment aimé toutes les économies de son
existence, car elle n'avait travaillé que pour lui, disait-elle, jeûnant même
pour mettre de côté, et être sûre qu'il penserait à elle au moins une fois,
quand elle serait morte.
“Elle me donna donc deux mille trois cent vingt-sept francs. Je laissai à M.
Ie curé les vingt-sept francs pour I'enterrement, et j'emportai le reste
quand elle eut rendu le dernier soupir.
“ Le lendemain, je me rendis chez Ies Chouquet. Ils achevaient de
déjeuner, en face l'un de l'autre, gros et rouges, fleurant les produits
pharmaceutiques, importants et satisfaits.
“ On me fit asseoir, on m'offrit un kirsch, que j'acceptai ; et je commençai
mon discours d'une voix émue, persuadé qu'ils allaient pleurer.
“ Dès qu'il eut compris qu'il avait été aimé de cette vagabonde, de cette
rempailleuse, de cette rouleuse, Chouquet bondit d'indignation, comme si
elle lui avait volé sa réputation, I'estime des honnêtes gens, son honneur
intime, quelque chose de délicat qui lui était plus cher que la vie.
“ Sa femme, aussi exaspérée que lui, répétait : “ Cette gueuse ! cette
gueuse ! cette gueuse !... ” sans pouvoir trouver autre chose
“ Il s'était levé ; il marchait à grands pas derrière la table, le bonnet grec
chaviré sur une oreille. Il balbutiait : “ Comprend-on ça, docteur ? Voilà de
ces choses horribles pour un homme ! Que faire ? Oh ! si je l'avais su de
son vivant, je l'aurais fait arrêter par la gendarmerie et flanquer en prison.
Et elle n'en serait pas sortie, je vous en réponds ! ”
“ Je demeurais stupéfait du résultat de ma démarche pieuse. Je ne savais
que dire ni que faire. Mais j'avais à compléter ma mission. Je repris : “ Elle
m'a chargé de vous remettre ses économies qui montent à deux mille trois
cents francs. Comme ce que je viens de vous apprendre semble vous être
fort désagréable, le mieux serait peut-être de donner cet argent aux
pauvres.”
“ Ils me regardaient, I'homme et la femme perclus de saisissement.
“ Je tirai l'argent de ma poche, du misérable argent de tous les pays et de
toutes les marques, de l'or et des sous mêlés. Puis je demandai : “ Que
décidez-vous ? ”
SÉMIOTIQUE & BIBLE N°81, 1996 - La Rempailleuse - Maupassant - Exercice pratique 4
“ Mme Chouquet parla la première : “ Mais, puisque c'était sa dernière
volonté, à cette femme... il me semble qu'il nous est bien difficile de
refuser. ”
“Le mari, vaguement confus, reprit : “ Nous pourrions toujours acheter avec
ça quelque chose pour nos enfants. ”
“ Je dis d'un air sec : “ Comme vous voudrez. ”
“ Il reprit : “ Donnez toujours, puisqu'elle vous en a chargé ; nous
trouverons bien moyen de l'employer à quelque bonne oeuvre.”
“ Je remis l'argent, je saluai et partis.
“ Le lendemain Chouquet vint me trouver et, brusquement : “ Mais elle a
laissé ici sa voiture, cette... cette femme. Qu'est-ce que vous en faites, de
cette voiture ?
- Rien, prenez-la si vous voulez.
- Parfait; cela me va ; j'en ferai une cabane pour mon potager. ”
“ Il s'en allait. Je le rappelai. “ Elle a laissé aussi son vieux cheval et ses
deux chiens. Les voulez-vous ? ” Il s'arrêta, surpris : “ Ah ! non, par
exemple ; que voulez-vous que j'en fasse ? Disposez-en comme vous
voudrez ” Et il riait. Puis il me tendit sa main que je serrai. Que
voulez-vous ? Il ne faut pas, dans un pays, que le médecin et le
pharmacien soient ennemis.
“ J'ai gardé les chiens chez moi. Le curé, qui a une grande cour, a pris le
cheval. La voiture sert de cabane à Chouquet ; et il a acheté cinq
obligations de chemin de fer avec l'argent.
“ Voilà le seul amour profond que j'aie rencontré, dans ma vie. ”
Le médecin se tut.
Alors la marquise qui avait des larmes dans les yeux, soupira :
“ Décidément, il n'y a que les femmes pour savoir aimer ! ”
GUY DE MAUPASSANT
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Ouais le texte est super si tu pouvais me passer les questions peut être je pourrai répondre merci davance
Espere taider
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
VOICI LES QUESTIONS
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
1: reperer et delimiter le premier récit puis le second, récitou récit encadré; Pour vous aider relevez le verbe qui ouvre le second recit et le verbe qui le ferme.

2: Quel est le statut du narrateur dans le premier récit: est-il ou non personnage de l'histoire ? relever , une expression qui marque son intervention; quel avis exprime t-il?
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
3: a/ quel est le personnage devient le narrateur dans le second récit? est-il un personnage de l'histoirE? a qui raconte t-il son histoire ?
b: Quel est l'effet produit par la présence de ce second narrateur ? a quels personnages le lecteur peut-il s'identifier.
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
3: a/ quel est le personnage devient le narrateur dans le second récit? est-il un personnage de l'histoirE? a qui raconte t-il son histoire ?
b: Quel est l'effet produit par la présence de ce second narrateur ? a quels personnages le lecteur peut-il s'identifier.
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Bonjour,

Voici pour te débloquer...

1)
Premier récit (l.1-5, 241-244).
Second récit ou récit encadré (l. 64-240). Le verbe qui annonce le récit encadré est "raconta".
Le verbe qui clôt le second récit est : "se tut".

2)
Le narrateur du premier récit n’est pas un personnage de ce premier récit. toutefois, il marque sa présence par des commentaires comme "l’éternelle discussion" ou "dont l’opinion s’appuyait sur la poésie bien plus que sur l’observation" ou encore "bien que cette manière de voir ne fût pas contestable". Au travers de cette dernière citation, le narrateur se conforme à l’avis des personnages hommes.

Bonne continuation.
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
merci !
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
et pour la questions 3 s'il te plait
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Je veux bien corriger ton travail, mais nullement te donner les réponses. Je t'en ai donné deux ; voilà qui me semble fort suffisant. A bientôt.
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
oui , c'est vrai pour la 3 je propose: c'est le docteur, oui c'est u n pers. de l'histoire. il le raconte a toute les pers a table.

c'est bon?
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Je pense que ta resoon pour la reponse 3 Mais attend la reponse de Niceteaching
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
salut moun92 (:

Je lis ton histoire et je vais essayer de t'aider :)
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Pour la question 3/a/ y a un truc que je comprends pas:

tu dis: "quel est le personnage" et après tu dis "est-il un personnage de l'histoirE?"

C'est quoi la "vraie" question?


Sinon, je dirais que c'est le médecin: "Le médecin reprit" .
C'est un personnage de l'histoire.
Il parle autres personnages.

Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
Pour la question 3, es-tu sûre qu'on ne parle pas de l'histoire qu'il raconte? je pense que si.

5
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
b/

Grâce à la présence de ce second narrateur, le lecteur peut s'identifier plus facilement à la rempailleuse.
Anonyme
Posté le 22 déc. 2010
3) a)
Le médecin du premier récit devient le narrateur du second récit (ou récit encadré). Le médecin devenu narrateur raconte l’histoire de la rempailleuse aux autres personnages du premier récit. Il est donc un personnage de second plan de l’histoire qu’il raconte.

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