Questions

Publié le 20 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 22 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour, voilà j'ai un travail à faire non noté mais j'ai envi de bien le faire , je dois lire ce passage et répondre à 3 questions :

TEXTE:
Atala me fit un manteau avec la seconde écorce du frêne, car j’étais presque nu. Elle me broda des mocassines20 de peau de rat musqué, avec du poil de porc-épic. Je prenais soin à mon tour de sa parure. Tantôt je lui mettais sur la tête une couronne de ces mauves bleues, que nous trouvions sur notre route, dans des cimetières indiens abandonnés ; tantôt je lui faisais des colliers avec des graines rouges d’azalea ; et puis je me prenais à sourire, en contemplant sa merveilleuse beauté.

Quand nous rencontrions un fleuve, nous le passions sur un radeau ou à la nage. Atala appuyait une de ses mains sur mon épaule ; et, comme deux cygnes voyageurs, nous traversions ces ondes solitaires.

Souvent dans les grandes chaleurs du jour, nous cherchions un abri sous les mousses des cèdres. Presque tous les arbres de la Floride, en particulier le cèdre et le chêne-vert, sont couverts d’une mousse blanche qui descend de leurs rameaux jusqu’à terre. Quand la nuit, au clair de la lune, vous apercevez sur la nudité d’une savane, une yeuse isolée revêtue de cette draperie, vous croiriez voir un fantôme, traînant après lui ses longs voiles. La scène n’est pas moins pittoresque au grand jour ; car une foule de papillons, de mouches brillantes, de colibris, de perruches vertes, de geais d’azur, vient s’accrocher à ces mousses, qui produisent alors l’effet d’une tapisserie en laine blanche, où l’ouvrier Européen aurait brodé des insectes et des oiseaux éclatants.

C’était dans ces riantes hôtelleries, préparées par le Grand Esprit, que nous nous reposions à l’ombre. Lorsque les vents descendaient du ciel pour balancer ce grand cèdre, que le château aérien bâti sur ses branches allait flottant avec les oiseaux et les voyageurs endormis sous ses abris, que mille soupirs sortaient des corridors et des voûtes du mobile édifice, jamais les merveilles de l’ancien monde n’ont approché de ce monument du désert.

Chaque soir nous allumions un grand feu, et nous bâtissions la hutte du voyage, avec une écorce élevée sur quatre piquets. Si j’avais tué une dinde sauvage, un ramier, un faisan des bois, nous le suspendions devant le chêne embrasé, au bout d’une gaule plantée en terre, et nous abandonnions au vent le soin de tourner la proie du chasseur. Nous mangions des mousses appelées tripes de roches, des écorces sucrées de bouleau, et des pommes de mai, qui ont le goût de la pêche et de la framboise. Le noyer noir, l’érable, le sumach, fournissaient le vin à notre table. Quelquefois j’allais chercher, parmi les roseaux, une plante dont la fleur allongée en cornet contenait un verre de la plus pure rosée. Nous bénissions la Providence qui, sur la faible tige d’une fleur, avait placé cette source limpide au milieu des marais corrompus, comme elle a mis l’espérance au fond des cœurs ulcérés par le chagrin, comme elle a fait jaillir la vertu du sein des misères de la vie.

1/-Relevez les éléments caractéristiques des cultures indiennes. Quel image l'auteur donne-t-il?
2/-Étudiez les comparaisons et métaphores relative à la nature.
3/-Quel est le temps employé dans ce passage ? Comment l'interprétez-vous?

Merci beaucoup de votre aide.

Où j'en suis dans mon devoir

1/- Les éléments caractéristiques des cultures indiennes relevées sont:

"mocassines" ; "Grand Esprit" ;"Chaque soir nous allumions un grand feu, et nous bâtissions la hutte du voyage" ;"Nous bénissions la Providence " mais quel image l'auteur nous donne-t-il ?

2/-j'ai trouvé que "la nudité d’une savane" mais quesque ça veut dire et j'en trouve pas d'autres .

3/-Le temps employé est l'imparfait.L'imparfait peut avoir une valeur descriptive.
Il peut aussi exprimer une action habituelle (imparfait d'habitude) "Chaque soir nous allumions un grand feu,..."



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 mars 2011
T'as déjà tout fait.
je peux pas t'aider plus.
Ficanas
Ficanas
Posté le 21 mars 2011
Félicitations pour ton courage, que je comprends car c'est un très beau texte.
1/ mocassins de peau de rat musqué - cimetières indiens - le Grand Esprit - la hutte - la nourriture: oiseaux rôtis au feu de chêne, mousses de roche, écorces de bouleau, pommes de mai...
L'auteur veut montrer une culture très proche de la nature, considérée comme une mère qui fournit à l'Homme de quoi s'abriter, boire et se nourrir.
2/ la nudité d'une savane: la savane est un terrain planté d'herbes courtes, avec des arbres rares
comme deux cygnes voyageurs: le couple
un fantôme: l'arbre est couvert de mousses qui traînent jusqu'à terre, comme des voiles.
une tapisserie en laine blanche: la multitude des oiseaux et de papillons qui volètent sur la mousse forment un motif vivant.
riantes hôtelleries: ces mousses forment un abri agréable
le monument du désert: le grand cèdre
préparées par le Grand Esprit: les Amérindiens croient en un Esprit supérieur, "le grand Manitou"
le château aérien: on retrouve l'idée d'abri.
mille soupirs: le vent qui gémit dans les branches
corridors et voûtes du mobile édifice: comparaison avec un édifice.
la source limpide: l'eau de pluie conservée dans une fleur en cornet
Toutes ces images et métaphores veulent montrer l'hospitalité et la générosité de la nature pour qui la respecte.
3/ Tu as raison, mais on pourrait aussi parler d'un imparfait de "nostalgie": une nature généreuse et hospitalière, qui peut dispenser l'espoir et le courage devant les misères de la vie,
mais que l'homme moderne agresse et mutile.
Toutes proportions gardées, c'est le thème traité dans "Avatar".

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