Rédaction

Publié le 26 sept. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 29 sept. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

A l'épouvantable odeur de pourriture qui imprégnait leurs vêtements, leurs mains et leurs cheveux, on reconnaissait les fillettes travaillant à la soie.

Dans la chaleur d'étuve des filatures, leur visage écarlate penché sur les bassinets d'eau bouillante, elles allaient chercher de leurs mains agiles, mais enflées et rouges comme celles des laveuses de lessive, l'extrémité du fil de soie.

Les fileuses avaient dix, onze, douze ans, souvent moins. On les faisait mettre en rang, on leur faisait croiser les bras et réciter la prière.
Ce n'était pas pour rien qu'on nommait les filatures les "couvents soyeux".

Tout au long du jour de travail, un long jour de douze heures - il commençait quant il faisait encore nuit et s'achevait à la nuit : 5 h, 19 h, la vapeur d'eau et la chaleur exaltaient l'odeur des chrysalides mortes.

Et c'est dans la puanteur et l'inconfort de l'humidité brûlante, que grossissaient au-dessus de leurs têtes les écheveaux(1) de claire soie.

Ainsi la soie somptueuse naissait-elle dans l'odeur de la mort. Mais il y avait un travail plus déplaisant, plus malodorant encore que celui du dévidage des cocons.

Certains vers étaient ouverts vivants. Les doigts menus allaient chercher, dans la tiédeur visqueuse des viscères (2), les glandes séricigènes. Il fallait les étirer mécaniquement pour obtenir un fil plus fin qu'un cheveu et plus solide qu'un filin.

On en fabriquait des bas de lignes (3) et un fil chirurgical pour les sutures les plus délicates.

On l'appelait : le crin de Florence.



Marie Rouanet,
Le Crin de Florence

SUJET:

Devenue adulte, une des fileuses raconte les souvenirs qu'elle a gardés de son enfance. Elle évoque notamment son travail, les sentiments et sensations que ses camarades et elle-même éprouvaient, les regrets qu'elle en a peut-être conçus.

Consignes d'écritures
· Vous choisirez et définirez clairement la situation d'énonciation dans laquelle se trouve l'ancienne fileuse (dialogue, lettre, récit...) et l'interlocuteur auquel elle s'adresse.
· Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs, une analyse des sentiments ressentis et des éléments d'argumentation à propos du travail des enfants.
· Votre texte ne devra pas dépasser une trentaine de lignes

Où j'en suis dans mon devoir

SVP je suis vraiment nule en redaction je n'aime pas trop ça et j ai vraiment besoin de votre aide. Consellez moi quel type de texte je prend et si vous pouvez aussi me donnez quelques lignes pour debuter mon histoire
Merci d'avance.



7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 26 sept. 2010
tu peut exprimer le dégout quelle resentait ....
Commence a faitre un petit quelque chose je pourais t'aider plus après...
On es p)as la pour faire ton travail en entier.
Anonyme
Posté le 26 sept. 2010
tu peux commencer par dire je m'appelle émilie aujourdui j'ai 23 ans et me souviens du temps passé en étant fileuse ,ce malheureux passé qui m'était déstiné et qu'aujourdui n'arrive à éffacer .ensuite tu peux dire que :je vais vous raconter ce triste passé aprés tu peux dire tout commence par mon orphelinat (je fus orpheline et mes parents éloignés) quand un jour une horrible vielle femme vint me chercher j'avais neuf ansje te laisse continuer en disant le déroulement de son enfance voila j'éspére que ca t'aura aidé moi je suis bonne en rédaction mais c vrai quelle est un peu dure celle ci bonne chance pour ta rédac
Anonyme
Posté le 26 sept. 2010
merciiii sa ma aide vraiment c trés gentil de ta part
ouiii c'est vrai que t'a l'air d etre à l'aise en redac
Anonyme
Posté le 26 sept. 2010
comment je peux te donner des points chui nouvelle ici
Anonyme
Posté le 26 sept. 2010
tu peux commencer ton texte par : Cher journal, ....
as tu déja écrit un journal intime ? ici tu peux imaginer que dans ton enfance tu aies passé une journée à l'école qui te semble sans fin tellement elle a été pénible. évoque justement ce moment là.

Cher journal, je me souviens du jour où ...................

A toi la suite ! bon courage à plus !
Anonyme
Posté le 28 sept. 2010
raconte en commencant par une introduction du style :
"encore aujourd'hui, le souvenir de ces quelques années me hante."
tu peux dire que tu es devenue maniaque de l'higiene a cause de ...(et la tu en profite pour parler de tes sentiments ainsi que de ceux des autres filles.)
tu pourrais aussi faire en sorte que les filles se retrouvent ....
bon courage !!
Anonyme
Posté le 28 sept. 2010
j'ai lu ton texte et moi voilà de quoi j'aurais parler :
elle peut parler des mauvais souvenirs qu'elle garde de cette triste période de sa vie ... du dégout qu'elle éprouvait , de la mauvaise odeur ..;des vers à soie avec des descriptions en détails ...

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