Rédaction

Publié le 18 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 28 févr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

SUJET DE LA REDACTION:
la mere du narrateur etonnée par l'attitude d'augustin meaulnes revient sur l'episode de la veille.elle exprime a son fils son inquiétude au sujet de ette amitié naissante.une discussion s'engage,le fils défandant son nouveau camarade.
votre redaction comportera une partie narrative et devloppera les argument des deux personnage.

Où j'en suis dans mon devoir

Voici le texte qui correspond au sujet:
Un nouveau, Augustin Meaulnes, accompagné de sa mère, arrive un jour d’automne pour devenir pensionnaire chez la mère du narrateur, François Seurel.

Nous étions debout tous les trois, le cœur battant, lorsque la porte des greniers qui donnait sur l’escalier de la cuisine s’ouvrit ; quelqu’un descendit les marches, traversa la cuisine, et se présenta dans l’entrée obscure de la salle à manger.
« C’est toi, Augustin ? » dit la dame.
C’était un grand garçon de dix-sept ans environ. Je ne vis d’abord de lui, dans la nuit tombante, que son chapeau de feutre paysan coiffé en arrière et sa blouse noire sanglée d’une ceinture comme en portent les écoliers. Je pus distinguer aussi qu’il souriait…
Il m’aperçut, et, avant que personne eût pu lui demander une explication :
« Viens-tu dans la cour ? » dit-il.
J’hésitai une seconde. Puis, comme Millie1 ne me retenait pas, je pris ma casquette et j’allai vers lui. Nous sortîmes par la porte de la cuisine et nous allâmes au préau, que l’obscurité envahissait déjà. À la lueur de la fin du jour, je regardais, en marchant, sa face anguleuse au nez droit, à la lèvre duvetée.
« Tiens dit-il, j’ai trouvé ça dans ton grenier. Tu n’y avais donc jamais regardé ? »
Il tenait à la main une petite roue en bois noirci ; un cordon de fusées déchiquetées courait tout autour ; ç’avait dû être le soleil ou la lune au feu d’artifice du Quatorze Juillet.
« Il y en a deux qui ne sont pas parties : nous allons toujours les allumer » dit-il d’un ton tranquille et l’air de quelqu’un qui espère bien trouver mieux par la suite.
Il jeta son chapeau par terre et je vis qu’il avait les cheveux complètement ras comme un paysan. Il me montra les deux fusées avec leurs bouts de mèche en papier que la flamme avait coupés, noircis, puis abandonnés.
Il planta dans le sable le moyeu de la roue, tira de sa poche – à mon grand étonnement, car cela nous était formellement interdit – une boîte d’allumettes.
Se baissant avec précaution, il mit le feu à la mèche. Puis, me prenant par la main, il m’entraîna vivement en arrière.
Un instant après, ma mère qui sortait sur le pas de la porte, avec la mère de Meaulnes, après avoir débattu et fixé le prix de pension, vit jaillir sous le préau, avec un bruit de soufflet, deux gerbes d’étoiles rouges et blanches ; et elle put m’apercevoir l’espace d’une seconde, dressé dans la lueur magique, tenant par la main le grand gars nouveau venu et ne bronchant pas…
Cette fois encore, elle n’osa rien dire.

ALAIN-FOURNIER, Le Grand Meaulnes (1913)



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 févr. 2011
Aide toi de ton imagination.
Bonne Chance
Marine, 3eme
Anonyme
Posté le 24 févr. 2011
s'il te plaît aide moi juste pour débuter la rédaction car j'ai toujours beaucoup de mal a commencer mais une fois que j'ai un début normalement c'est bon. ou sinon donnes moi juste quelques idées pour commencer... merci
Anonyme
Posté le 24 févr. 2011
tu n'aurais pas quelques idées s'il te plaît??

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