Commentaire de texte - Littérature

Publié le 28 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 5 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

La chatte métamorphosée en femme - Fables de La Fontaine - Jean de La Fontaine - Problème : je ne trouve pas de problématique à ce texte.

Où j'en suis dans mon devoir

- Anaphore du mot « fou » aux vers 4, 11 et 12…
- Vers 1 : voir le sens du mot éperdument par rapport au mot éperdu…nous remarquons une connotation prémonitoire, on comprend ainsi (tout de suite) que son amour va le perdre ; déterminant indéfini > « un homme »/pronom démonstratif > « sa chatte »…
- Vers 2 : utilisation de la parataxe qui signifie que plus il la côtoie, plus il lui trouve des qualités de femmes, avec une gradation dans sa perception (de l’animal), il la trouve mignonne en tant que chatte, belle pour la femme qu’elle pourrait devenir et enfin « délicate » pour les manières qu’aurait une Dame, femme qui possèderait donc un haut rang social
- Vers 3 : « d’un ton fort doux », oxymore dans la vision de l’homme mais cela désigne en réalité le réel instinct animal de la chatte
- Vers 4 : répétition du mot « fou » ce qui renforce le caractère idiot du personnage masculin (couplé avec le superlatif « plus…que » qui confirme bel et bien cette idée)
- Vers 2 et 5 : opposition entre les deux êtres, le vers 2 représentant la chatte, le vers 5 l’homme, décrit ainsi pour la première comme charmante et pour l’autre suppliant ce qui montre bien le caractère impossible de cet amour – ce qui les opposent, elle dans sa nature, lui dans son amour ; effet de chiasme (avec les deux virgules placées au même endroit) montrant que l’homme s’est enfermé dans cet amour irrationnel, malsain, qui le pousse à la sorcellerie (comme on le voit au vers 6, continuité du vers 5 avec « par prières, par larmes » et « par sortilèges et par charmes », charme au sens classique désignant enchantement, sortilège)
- Vers 5 : si nous prenons le vers précédant avec « plus que les fous », nous retrouvons la conjonction de coordination « donc » qui montre la conséquence de sa folie/stupidité
- Vers 5 et 6 : anaphore du mot « par » qui montre qu’il use de beaucoup de moyens pour que ses vœux soit exaucés, il ne compte ainsi pas les efforts à faire pour arriver à ses fins
- Vers 6 : « charme » (au sens ancien) et « sortilèges », rattaché à la sorcellerie, qui désigne un aspect surnaturelle, ce qui annonce un futur évènement mystique qui va exaucer son vœu ; avec le vers précédant et son mot « prières », on peut voir qu’il en vient à demander l’aide d’une force supérieure, ce qui vient renforcer l’idée qu’il est stupide et encore plus fou car il ne sait s’en sortir tout seul
- Vers 7 : « tout » renforce l’idée de l’anaphore qui exprime le fait qu’il tente tout pour obtenir ce qu’il veut, il en change le cours du « destin », on peut donc comprendre qu’il n’aura ensuite plus d’emprise sur le reste de sa vie/la suite
- Vers 8 : « en un beau matin » suggère que cela s’est passé par magie…on y trouve un enjambement plus soutenu que les autres, effet d’allongement qui suggère que tout le temps qu’il a passé est enfin récompensé ; « que » renforce la conséquence de ses prières
- Vers 9 : «, et, » créé un effet d’isolement qui détache les deux parties de la phrase et souligne le fait que le temps s’accélère et qu’il fait vite dès que la chatte devient femme
- Vers 10 : « maître sot », c’est un mot transparent, La Fontaine tire le jugement de cet amour, on en comprendra le sens qu’à la fin de la moralité ; on trouve une également une opposition car « maître » (peut) désigner l’intelligence, tandis que le mot « sot » désigne quant à lui la bêtise - on retrouve une certaine ironie de l’auteur, car l’homme est ainsi passé maître en sottise
- Vers 11 : l’adjectif « extrême » montre que son amour est poussé à l’exagération
- Vers 16 : confirme tout ce qui a été dit auparavant avec le terme d’hypocondre (signifie ici hypocondriaque dans le sens de fou, extravagant), il y également un autre effet de chiasme ce qui forme ainsi un cercle vicieux, vertigineux - cet homme est donc bel et bien malade d’amour et c’est cet amour qui le rend encore plus fou
- Vers 17 : autre chiasme ou suite du premier avec la phrase « il l’amadoue, elle le flatte », ce qui représente une sorte de jeux, ils jouent ensemble – jeu de l’amour ? – elle joue dans son sens, lui dans le sien – jeu du chat et de la souris ? – ils jouent tellement bien (leurs rôles respectifs) que l’homme en oublie alors la réel nature de la femme qu’il côtoie et il « ne lui trouve plus rien de chatte » et « la croit femme en tout et partout », La Fontaine confirme alors cette idée d’ étrangeté en employant le mot « erreur », le mot est enfin lâché, La Fontaine montre ici… ; de plus le verbe amadouer joue là sur les deux sens, premièrement celui qui signifie flatter quelqu’un et dans l’autre caresser en parlant du chat - au XVIIème "flatter, adoucir l'humeur de" La Fontaine joue sur les deux sens.
- Vers 23 : « aussitôt », la réaction est immédiate et ne se fait pas attendre, ce mot implique un besoin irrévocable, cela se confirme par la suite que la nature est en train de reprendre le dessus/ses droits – suite du vers, « est sur ses pieds », ce qui suggère que la femme/chatte est dans une position de défense/attaque, propre aux animaux en général, et aux félins en particulier ; on remarque aussi la disparition du personnage masculin qui ne réapparaitra plus
- Vers 25 : « en posture » ce qui signifie en position de chat de guet, prêt à bondir, la nature à enfin repris le dessus/ses droits, elle la domine et elle ne peut plus la contrôler
- Vers 29 : « amorce », référence à l’animal car de par sa définition, cela désigne, en langage de chasse, l’animal qui fait prendre la piste
- Suite, jusqu’à la moralité : celle qui au départ n’avait pas réussi son devoir de félin, y parvient enfin, mais les souris ne sont désormais plus craintives par rapport à son apparence humaine
- Vers 30 : début de la moralité et changement de temps, on passe ainsi du temps du récit et de la description, c’est-à-dire respectivement du passé simple et de l’imparfait au présent…
- Vers 31-32 : on y trouve la même structure, avec donc deux hémistiches qui montrent que le rouage est bien ancré…
- Vers 32 : métaphore qui suggère une conséquence irrémédiable
- Vers 33 : en vain, on trouve ici une réponse posée tout au long du poème, au début de ces vers on voit qu’avant même que tout cela commence, s’était déjà perdu d’avance
- Vers 34 : « on », marque d’une généralité, qui suggère que ce type d’histoire peut arriver à tout le monde
- Vers 36 : « ne » qui est une restriction, montre que peu importe que l’on se batte contre la nature, on ne peut rien contre elle
- Vers 37-38 : répétitions de restriction, ce qui renforce l’idée étayée juste plus tôt
- Vers 39 : « vous », La Fontaine s’adresse ici aux lecteurs, auditeurs et les met en garde
- Vers 40 : « jamais », qui est là pour prouver que même le temps ne peut en venir à bout ; le vers tout entier, avec une précision sur le mot « maître » signifie que l’on ne peut « dompter » tel des maîtres, la nature
- Vers 41 : reprise du « on »…
- Vers 37 : « les étrivières », donner les étrivières à quelqu’un signifie le battre avec une courroie
- Dernier vers : répétitions de tous les précédents vers, ainsi qu’une petite explication



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