Boileau, Extrait des Satires III

Publié le 13 déc. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 16 déc. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous, 

Je suis entrain de m'arracher les cheveux sur un le poème de Boileau, extrait des Satires III.

J'essaye de dégager les principales idées, et une problématique. Malheureusement je sèche de ce coté là. 

J'ai remarqué plusieurs figures de styles, mais c'est tout :/

Si vous pouviez me donner un petit coup de pouce, ce serait vraiment très aimable de votre part.

Merci d'avance 

 

"On s'assied : mais d'abord notre troupe serrée
Tenait à peine autour d'une table carrée,
Où chacun, malgré soi, l'un sur l'autre porté,
Faisait un tour à gauche, et mangeait de côté.
Jugez en cet état, si je pouvais me plaire,
Moi qui ne compte rien ni le vin ni la chère,
Si l'on n'est plus au large assis en un festin,
Qu'aux sermons de Cassaigne, ou de l'abbé Cotin.
Notre hôte cependant, s'adressant à la troupe,
Que vous semble, a-t-il dit, du goût de cette soupe ?
Sentez-vous le citron dont on a mis le jus
Avec des jaunes d'œufs mêlés dans du verjus ?
Ma foi, vive Mignot et tout ce qu'il apprête !
Les cheveux cependant me dressaient à la tête :
Car Mignot, c'est tout dire, et dans le monde entier
Jamais empoisonneur ne sut mieux son métier.
J'approuvais tout pourtant de la mine et du geste,
Pensant qu'au moins le vin dût réparer le reste.
Pour m'en éclaircir donc, j'en demande ; et d'abord
Un laquais effronté m'apporte un rouge bord
D'un Auvernat fumeux, qui, mêlé de Lignage,
Se vendait chez Crenet pour vin de l'Hermitage,
Et qui, rouge et vermeil, mais fade et doucereux,
N'avait rien qu'un goût plat, et qu'un déboire affreux.
A peine ai-je senti cette liqueur traîtresse,
Que de ces vins mêlés j'ai reconnu l'adresse.
Toutefois avec l'eau que j'y mets à foison,
J'espérais adoucir la force du poison.
Mais, qui l'aurait pensé ? pour comble de disgrâce,
Par le chaud qu'il faisait nous n'avions point de glace.
Point de glace, bon Dieu ! dans le fort de l'été !
Au mois de juin ! Pour moi, j'étais si transporté,
Que, donnant de fureur tout le festin au diable,
Je me suis vu vingt fois prêt à quitter la table ;
Et, dût-on m'appeler et fantasque et bourru,
J'allais sortir enfin quand le rôt a paru."

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai remarquée alors la structure du poème.

Avec des enjambements, des rimes suivies, 11 syllabes.

Le poème est écrit comme un texte, avec des ponctuations en fin de phrase.

J'ai aussi remarqué un jeu de mot avec "Chère" ligne 6 au lieu de Chaire. 




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