Développement structuré

Publié le 7 févr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 14 févr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

La mondialisation de l'économie fais l'objet de nombreux commentaires , dont certains cherchent à montrer les bienfaits pour l'économie mondiale alors que d'autres, au contraire , mettent en avant ses effets négatifs .
Dans un développement structuré , vous chercherez à précisez cette notion de mondialisation de l'économie en présentant d'abord les caractéristiques des échanges mondiaux de biens et services depuis les année 1990 , puis l'action de l'OMC depuis sa création .

Où j'en suis dans mon devoir

Pour les caractéristiques mondiaux j'ai trouver ceci :
Les accords régionaux sont de différents types, reflétant chacun des degrés d’intégration économiques distincts. On distingue donc six grands types d’organisations économiques régionales :

La zone d’échange préférentielle qui lève les obstacles au commerce interrégional pour certains produits. et la CEE depuis les années 1960 (pour les hormones par exemple, source de conflit au sein de l’OMC).
La zone de libre-échange qui est marquée par une suppression des obstacles tarifaires. à travers l’ALENA depuis 1994
L’union douanière qui combine une libre circulation des marchandises et l’adoption d’un tarif extérieur commun, c’est-à-dire des taxes douanières identiques à chaque pays membre vis-à-vis des pays tiers.


Cette classification est celle proposée en 1961 par Bela Balassa dans The theory of economic integration. On peut y ajouter l’union politique. L’Allemagne du XIXe siècle a atteint ce stade en 1870, soit 46 ans après la création d’une union douanière entre différents États allemands, le Zollverein.


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Pour l'action de l'OMC depuis sa création j'ai trouver ceci ::

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) vient une nouvelle fois de se sortir d’une situation difficile. Loin de l’échec annoncé, la Conférence ministérielle de Hong Kong, sixième du genre depuis la création de l’organisation en 1995, s’est en effet conclue sur un accord entre les 149 pays membres. Ce n’est pas non plus le signe d’un succès : cet accord a été conclu a minima, sans aucune avancée pour les pays en développement, et notamment les plus pauvres.
Le bilan de l’OMC depuis sa création est bien maigre : à l’exception de l’accord permettant aux pays en développement de copier des médicaments brevetés pour fabriquer des génériques, aucune modification des accords réglant le commerce international n’a été entérinée. Alors, à quoi sert l’OMC ? Lors de sa création, elle s’était vu confier plusieurs mandats : réaliser les revues de politique commerciale des États membres, gérer l’organisme de règlement des différends et abriter les négociations commerciales. Elle s’acquitte effectivement des deux premiers : la politique commerciale de chaque membre donne lieu à un examen régulier, et les résultats sont rendus publics. L’organe de règlement des différends, en quelque sorte le tribunal commercial international reçoit les plaintes et rend des avis. En revanche, le bilan est plus que mitigé pour ce qui est des négociations.
Les Conférences ministérielles, en quelque sorte les Sommets bisannuels de l’OMC, sont, depuis celle de Seattle en décembre 1999, sous les critiques des pays en développement et de la société civile. Les débats achoppent toujours majoritairement sur les questions agricoles, et par deux fois (Seattle et Cancun en 2003), n’ont pu se conclure. A Doha en 2001, comme à Hong Kong en 2005, les pays se devaient de trouver un accord : parce que c’était la première réunion internationale après le 11 septembre 2001 pour l’une, parce que l’OMC aurait été très décrédibilisée en cas de nouvel échec pour l’autre.
Au final, on doit s’interroger sur l’utilité d’une telle enceinte, qui a tellement de mal à fonctionner. Le « paquet développement » tant promis n’est pas sorti de Hong Kong. Au fond, est-ce bien le rôle d’une instance de régulation commerciale que de travailler sur l’aide au développement ? La fragilité de l’institution, son incapacité à faire émerger de réels consensus, ne viennent-elles pas du trop large spectre du champ de négociation ? L’OMC ne s’intéresse pas qu’au commerce international puisqu’elle impose des règles qui touchent aux politiques intérieures des pays membres. Le malaise finalement vient de là : de la trop grande importance donnée au commerce, au nom duquel l’OMC intervient sur des choix de société. Qu’on en juge : pour l’agriculture, l’OMC décide du type d’aides légitimes ou non. Pourquoi interdire à un pays en développement de ne pas intervenir, via des pratiques de stockage public par exemple, sur le marché du mil ou du sorgho, qui ne font pas l’objet d’échanges internationaux, mais uniquement transnationaux ? Pourquoi obliger des pays à se doter d’une législation protégeant les obtentions végétales, et limitant les semences de ferme ? Pourquoi obliger l’Union européenne à ouvrir son marché à toutes les bananes du monde si elle souhaite privilégier certains pays producteurs ? Les questions pourraient être multipliées.
La régulation des échanges agricoles internationaux est indispensable pour éviter de mettre en concurrence des agricultures d’écart de productivité très important, et pour permettre à tous les pays de conserver une agriculture multifonctionnelle. Aujourd’hui, l’OMC ne vise pas à réguler, mais au contraire à déréguler les échanges. Si on ne peut que se réjouir de la fin de pratiques parfaitement déloyales, comme les soutiens à l’exportation, il est cependant nécessaire de remettre l’OMC à sa place, celle d’une instance de régulation des échanges internationaux, donc de 5 à 30 % des échanges agricoles mondiaux. Et de permettre aux pays de choisir librement leur politique agricole, avec les instruments qui leurs paraissent appropriés.

Ques ce que vous en pensez ?



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