Le role de la marquise de Cibo dans Lorenzaccio

Publié le 14 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 21 oct. 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Quel est le rôle de la marquise de Cibo dans Lorenzaccio ?
Maximum 3 pages, rédigé clairement.

Ci-dessous le travail que j'ai déjà effectué . Je n'ai pas de plan

Où j'en suis dans mon devoir

Acte III scène 6
Les préparatifs de la marquise

La marquise un instant interrompue par le cardinal, qui rôde comme « un vautour à tête chauve » se prépare à recevoir le duc, partagée entre la curiosité «  je veux essayer mon pouvoir »,et l'angoisse(« Ah! Ce métier de servante, tu n'y es pas fait, pauvre cœur orgueilleux »)

Un sacrifice agréable main inutile.

Dans son boudoir, la marquise essaye de persuader le duc de changer ses principe de gouvernement en faisant triompher la liberté, et en travaillant au bonheur du peuple; mais Alexandre ne se laisse pas convaincre; ce qui le préoccupe, c'est de tirer le plus d'argent possible « Je me soucis de l'impôt; pourvu qu'on le paye, que m'importe ? « 
ce qu'il demande à la marquise, c'est de jouer son « petit rôle de femme, et de vraie femme » ; c'est donc l'échec politique santonné par le départ du duc dont le cardinal est témoin ; c'est aussi la tragédie personnelle de la marquise qui, un peu tard exprime son désespoir, à la pensée d'avoir «  voué au ridicule » son mari Laurent.

L'aveu de la marquise à son mari, à la scène 4 de l'acte IV, se situant la veille du meurtre du duc «  ne manque pas de venir à minuit » , et le marquis étant de retour une semaine après son départ du début de la pièce, l'action s'ouvre par conséquent le 29 décembre, et , qui plus est , un vendredi , jour du pèlerinage de Montolivet «  je n'y viens jamais qu'un seul Vendredi » (acte I, scène 5)

Conscience qui déchire la marquise (acte III scène 3)
Musset porte des jugements; est-ce le duc qui a raison dans son athéisme (« toi qui ne vas pas à la messe... », lui reproche la marquise, acte III scène 6) est-ce plutôt la marquise dans son déisme (« ...es-tu sûr que l'éternité soit sourde, et qu'il n'y ait pas un écho de la vie dans le séjour hideux des trépassés? Sais-tu où vont les larmes des peuples, quand le vent les emportes ? «  dit-elle au duc , acte III scène 6 )


Le masque

Plus profondes sont les dissimulations qui apparaissent au niveau des caractères, les apparences que plaquent ainsi certains personnages sur leur réalité profonde sont parfois destinée à leur propre aveuglement; ne pouvant s'avouer une réalité contraire à leur aspirations,en ayant recours à des explications plus satisfaisantes; c'est de cette auto-intoxication que sont notamment victimes la marquise, lorsqu'elle essaye de se persuader que sa passion pour Alexandre est due à de hauts motifs politiques (« Et pourquoi est-ce que tu te mêles à tout cela toi, Florence ? Qui est-ce donc que j'aime ? Est-ce toi ? Est-ce lui ? «  s'interroge-t-elle à la scène 3 de l'acte II )



La religion, comment s'y fier, alors qu'elle a perdu son unité, qu'elle n'est plus un élément de référence absolue ? L'action ? De quelque manière qu'on l'envisage, c'est un constat de faillite ; qu'elle engage la sensibilité, comme chez la marquise, c'est la trahison de soi-même , qu'elle sollicite la réflexion

De la pureté à la débauche
La femme, c'est la sensibilité jamais épuisée. («  mais quel flot violent d'un fleuve magnifique sous cette couche de glace qui craque à chaque pas ! » , présage Lorenzaccio de Gabrielle, acte 1 scène I ; mais que de tentations elle provoque, de combien de perversions elle est la cause («  Quand je pense que cela est, cela me fait l'effet d'une nouvelle qu'on m'apprendrait tout à coup » médite la marquise en songeant que c'est son amant qu'elle attend, acte III, scène 5) Il y a donc bien une nature profonde de la femme ; mais elle ne doit pas faire oublier la variété des attitudes et des réactions; elle ne doit pas dissimuler les qualités différentes de sentiments que chacune peut offrir. La faineantise-flemme (=oisive) succombant à la sensibilité , et demandant à la passion la nouveauté et la sensation d'exister (« Advienne que pourra , je veux essayer mon pouvoir » s'écrit la marquise scène 5 de l'acte III) Mais ce peut-être la passion qui s'empare de tout l'être ( la marquise au duc : «  vous autres hommes, cela est si peu pour vous ! Sacrifier le repos de ses jours, la sainte chasteté de l'honneur ! Quelquefois ses enfants même – ne vivre que pour un seul être au monde... ») acte III scène 6.



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