Rédaction Pierre Loti, Le roman d'un enfant

Publié le 28 févr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 2 mars 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Pierre Loti (1850-1923), a mene une cariere de marin et d'ecrivain.

Je voudrais essayer de dire maintenant l'impression que la mer m'a causée, lors de
notre première entrevue. [...] Et j'éprouve encore un frisson rétrospectif,
dès que je concentre mon esprit sur ce souvenir.

J'étais arrivé le soir, avec mes parents, dans un village de la côte
saintongeaise*, dans une maison de pêcheurs louée pour la saison des
bains. Je savais que nous étions venus là pour une chose qui s'appelait la
mer, mais je ne l'avais pas encore vue (une ligne de dunes me la cachait,
à cause de ma très petite taille) et j'étais dans une extrême impatience de
la connaître. Après le dîner donc, à la tombée de la nuit, je m'échappai
seul dehors. L'air vil âpre, sentait je ne sais quoi d'inconnu, et un bruit
singulier, à la fois faible et immense, se faisait derrière les petites monta-
gnes de sable auxquelles un sentier conduisait.

Tout m'effrayait, ce bout de sentier inconnu, ce crépuscule tombant
d'un ciel couvert, et aussi la solitude de ce coin de village... Cependant, armé d'une de ces grandes résolutions subites, comme les bébés les plus
timides en prennent quelquefois, je partis d'un pas ferme...

Puis, tout à coup, je m'arrêtai glacé, frissonnant de peur. Devant moi,
quelque chose apparaissait, quelque chose de sombre et de bruissant qui
avait surgi de tous les côtés en même temps et qui semblait ne pas finir;
une étendue en mouvement qui me donnait le vertige mortel... Évidem-
ment c'était ça; pas une minute d'hésitation, ni même d'étonnement que
ce fit ainsi, non, rien que de l'épouvante: je reconnaissais et je tremblais.
C'était d'un vert obscur presque noir; ça semblait instable, perfide,
engloutissant; ça remuait et ça se démenait partout à la fois, avec un air
de méchanceté sinistre. Au-dessus, s'étendait un ciel tout d'une pièce,
d'un gris foncé, comme un manteau lourd.

Très loin, très loin seulement, à d'inappréciables profondeurs d'hori-
zon, on apercevait une déchirure, un jour entre le ciel et les eaux, une lon-
gue fente vide, d'une claire pâleur jaune...

Pour la reconnaître ainsi, la mer, l'avais-je déjà vue?

Peut-être, inconsciemment, lorsque, vers l'âge de cinq ou six mois, on
m'avait emmené dans l'"île**", chez une grand tante, sœur de ma grand-
mère. Ou bien avait-elle été si souvent regardée par mes ancêtres marins,
que j'étais né ayant déjà dans la tête un reflet confus de son immensité.Nous restâmes un moment l'un devant l'autre, moi fasciné par elle. 

Dès cette première entrevue sans doute, j'avais l'insaisissable pressenti-
ment qu'elle finirait un jour par me prendre, malgré toutes mes hésita
tions, malgré toutes les volontés qui essayeraient de me retenir.

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai pas d'inspiration du tout sur ce sujet:

Poursuivez le récit autobiographique de l'auteur: pierre loti choisit d'evoquer sa carrière de marin. Il est toujours fasciné par la mer mais il s'est réconcilié acec son immensité et en a moins peur. 25 lignes environ




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