Depuis 1991: stratégie internationale des Américains

Sujet du devoir

Voici les questions de mon devoir:

1)Quels sont les intérêts stratégiques des Etats-Unis ?
2)Au nom de quels idéaux, les Américains estiment-ils devoir intervenir ?
3) Quels sont leurs adversaires ?
4)Quels sont leurs moyens ?
5)Quelles sont leurs faiblesses ?

Où j'en suis dans mon devoir

Voici mon travail, pouvez-vous me corriger ?

1) Depuis 1991, les États-Unis ont des intérêts stratégiques sur l’ensemble de la planète.
 Ainsi,  le document 1 nous présente principalement les intérêts politiques des États-Unis.
Effectivement, il y est indiqué la volonté de « paix » ainsi que de « stabilité » dans le monde en particulier grâce à la démocratie qu'ils veulent étendre sur tout le globe.
Les Américains ne veulent cependant pas être assimilés aux « gendarmes du monde », alors qu'ils agissent en tant que tels. Cependant, ils ont des intérêts particuliers selon la région du monde dans laquelle on se place. Les États-Unis ont des intérêts militaires important à l'Est. En effet, selon le document 4, « les États-Unis ont des inquiétudes réelles » quant à la prolifération nucléaire en Iran et de ce fait, l'armée américaine se dit prête et « a des plans détaillés de frappe aérienne contre l'Iran ». Récemment, la Chine est également devenue un « rival », d'après le document 5, des États-Unis en affirmant sa puissance à la suite de « la destruction (…) d'une satellite météorologique par un missile chinois ». Les États-Unis ont néanmoins des intérêts économiques à travers la planète. Le document 1 suggère la diffusion du « libre marché sur tous les continents » ; ce qui offrirait un plus vaste terrain d'échanges commerciaux notamment entre les États-Unis et le reste du monde. Et enfin, ils possèdent des intérêts technologiques, et l'ambition de rester une hyperpuissance ( unique superpuissance) face aux pays montants tels que les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). En particulier face à la Chine, qui leur cause quelques inquiétudes depuis la « destruction (…) d'un satellite » : les États-Unis ont été surpris de l'avancée technologique que représente cette destruction. De plus, l’élection de G. W. BUSH en janvier 2001 s’est faite sur un programme unilatéraliste : l’Amérique d’abord. Le rejet des Nations Unies a été un thème constant de la campagne électorale républicaine. Une fois installée au pouvoir, l'équipe de G.W. Bush ne considère pas que les engagements pris auparavant notamment par l'équipe Clinton soient encore intéressants et valables. Pour eux, l'action des Etats-Unis doit s'exercer en fonction de leur seul intérêt national, stricto sensu. Washington doit chercher à utiliser au maximum ses avantages momentanés dans le cadre d'un ordre mondial dont les Etats-Unis tiennent les rênes. Aussi, l'administration Bush instaure un nouveau concept : la guerre préventive. Il s'agit de légitimer la destruction d'une menace qui ne s'est pas encore matérialisée.

1)Au nom de quels idéaux, les Américains estiment-ils devoir intervenir ?

Les interventions des Américains sont guidées par des idéaux politiques et économiques.
En effet, les Etats-Unis sont le centre de gravité de l’organisation du monde grâce à leur puissance économique, financière, culturelle, et leur maîtrise des réseaux de communication.En outre, Bill Clinton entend « combattre ces menaces nouvelles contre les démocraties » (doc. 1). il s’agit pour les Etats-Unis de protéger les régimes démocratiques éventuellement menacés par d’autres Etats (la Corée du Sud, menacée par des actions ou des provocations de la Corée du Nord) ou de diffuser la démocratie dans le monde (en implantant des régimes démocratiques ou en essayant de le faire comme en
Afghanistan ou en Irak). De plus, il s’agit pour les Etats-Unis d’assurer la sécurité de leur territoire, comme le suggère la une du New York Times (doc. 2), où on voit une photo des tours jumelles en feu, suite aux attentats du 11 septembre 2001. Enfin, au plan économique et commercial, les Etats-Unis ont tissé des liens avec des Etats afin de favoriser leurs échanges commerciaux : dans le document 1, on peut
lire, « si un pays est démocratique, les probabilités […] qu’il soit un bon partenaire commercial […] augmentent ». Ceci explique pourquoi les Etats-Unis ménagent la Chine, seconde puissance économique mondiale et interviennent au Moyen-Orient, afin de protéger leurs approvisionnements en hydrocarbures.




3) Quels sont leurs adversaires ?

A la fin de la guerre froide en 1991, les Etats-Unis n’ont plus d’adversaire majeur puisque le
bloc communiste a éclaté. On passe d’un monde bipolaire à un monde unipolaire. Cependant, les Etats-Unis restent confrontés à des adversaires variés. On trouve en premier lieu des groupes terroristes islamistes, tels que dans le document 2, qui se place dans un contexte de tension internationale suite aux attentats du 11 septembre 2001 sur le sol américain ; attentats revendiqués par Al Qaïda, groupe terroriste anti-américain dirigé par Oussama Ben Laden. Ce réseau a lancé une guerre sainte – ou djihad – contre les « mécréants » américains, afin notamment de venger ce qu’il considère comme une oppression du monde musulman au Moyen-Orient. S’estimant en état de « légitime défense » après les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis s’arrogent le « droit » d’intervenir y compris par une guerre préventive, là où ils considèrent que les intérêts majeurs du monde « civilisé », et en tout cas les leurs, sont menacés. De plus, le gouvernement Américain désigne les nouveaux ennemis menaçant la sécurité mondiale, « les Rogues States », (« Etats Voyous »), appartenant à un « axe du mal » redéfini en 2002 par G.W. Bush ; Cuba et la Corée du Nord, derniers bastions communistes, mais aussi certains Etats du Moyen-Orient soupconnés de détenir des armes de destructions massives ou d’abriter des terroristes, tels l’Irak, la Libye, l’Iran, la Syrie.
Ils sont aussi confrontés à des régimes politiques non démocratiques, comme c’était le cas de l’Irak de Saddam Hussein (doc. 3) ou comme c’est le cas de l’Iran de Mahmoud Ahmadinejah (doc. 4). Ces Etats pratiquent une répression violente envers leur population. Téhéran joue avec les nerfs de Washington (avec la maîtrise de l’arme nucléaire) et est un régime où les islamistes sont au pouvoir depuis la révolution de 1979. Enfin, les Etats-Unis sont confrontés à des concurrents économiques (dont la Chine, doc. 5) : ils s’affrontent à coup de contrats commerciaux.


2)Quels sont leurs moyens ?

Depuis la fin de la Guerre froide, Washington utilise trois moyens d’intervention dans les affaires du monde.
Tout d’abord, ils ont recours à la guerre comme le suggère la présence des marines sur le sol irakien depuis mars 2003 (doc. 3). Ils utilisent aussi la voie de la négociation, comme c’est le cas dans l’affaire du nucléaire iranien (doc. 4) : les Etats-Unis – et la communauté internationale – font tout pour éviter une guerreouverte avec la République islamique d’Iran. Enfin, ils utilisent la concurrence commerciale, comme le suggèrent notamment les documents 1 et 5.

3)Quelles sont leurs faiblesses ?

Les Etats-Unis possèdent certaines faiblesses. En effet, les attentats du 11 septembre 2001 (doc. 2), visent les symboles mêmes de sa supériorité. De plus, ils ont difficilement assuré la sécurité des Américains, avec la mort de nombreux individus dans les Tours, malgré la présence des forces de l’ordre et des pompiers.
Les Etats-Unis ont aussi eu du mal à assurer une paix durable en Irak où, malgré la victoire rapide sur les troupes de Saddam Hussein, le conflit irakien a aujourd’hui dégénéré en une guérilla islamiste contre les troupes américaines et en une guerre civile entre les sunnites majoritaires et les chiites minoritaires (doc. 3). Enfin, ils ont eu du mal à canaliser les provocations de certains Etats comme l’Iran (doc. 4) ou la Chine (doc. 2).
Leur suprématie économique et leur vision du monde est contestée. La crise financière internationale remet en cause le modèle capitaliste Américain.
Les excès de la politique de G. W. Bush ont donc fait prendre conscience du risque qu’il existe à laisser le monde entre les mains d’une seule puissance. Une puissance dominante, quelle qu’elle soit, a naturellement tendance a confondre son intérêt et l’intérêt de la communauté internationale.