A quoi reconnait-on la vérité?

Publié le 14 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 16 oct. 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Dissertation de philo en terminale S avec comme sujet : A quoi reconnait-on la vérité? Dissertation complète avec introduction, plan, developpement et conclusion

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai malheuresement pas commencé le devoir...
Au brouillon j'ai définis les termes du sujet mais je reste bloqués pour le developpement

Merci d'avance pour votre aide !!!



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 oct. 2012
ton introduction doit présenter le sujet et ton plan, tu ne rédiges donc l'introduction que lorsque tu as construis ton plan

en partie 1, tu peux définir les mots clés de ton sujet, ici les termes reconnaître et vérité. Attention au mot reconnaître, si tu reconnais quelqu'un c'est que tu l'as déjà connu auparavant !
essaie de donner les définitions les plus exhaustives possibles.

en partie 2, tu peux approfondir ce qu'est la vérité. La vérité est une réalité située en dehors du champ d'appréciation personnelle, c'est un fait objectif et non subjectif... utilise les philosophes déjà vus en cours pour approfondir cette notion.

en partie 3, tu peux expliquer par exemple que tout être humain porte en lui une vérité, sa vérité et que toute sa vie devrait être une démarche pour reconnaître cette vérité qui le constitue et en vivre

en conclusion, tu dois résumer ton exposé tout en le dépassant pour amener ton lecteur à poursuiovre sa réflexion

voilà un tout petit coup de pouce. Bon dimanche
Anonyme
Posté le 14 oct. 2012
Voila mon devoir sans conclusion (car je n'arrive pas à la faire)

Dans le premier rapport au monde, avec les objets qui nous entourent, la question de la vérité ne se pose pas. On va s’attarder sur une question lorsqu’il y a une erreur ou bien une mauvaise perception de cet objet, c’est alors que la vérité intervient (j’avais cru que cette voiture était rouge). Dès lors on peut distinguer les vérités formelles (qui tien à la définition des choses) des vérités matérielles, propre aux objets, liées a l’expérience. Le sujet nous amène à nous demander s’il est possible de reconnaître la vérité. Il faut donc distinguer vérité et connaissance. Ce qui est vraie aujourd'hui le sera demain et toujours (et l'est pour tous) ou ce n'est pas, à proprement parler, une vérité. Avant de pouvoir trouver la vérité, il faut d’abord être sur qu’elle existe. Or tout les hommes disposent d’une raison qui leur permet de discerner le vrai d’avec le faux (ce qu’on nomme le bon sens). Il faudrait donc qu’il existe des attributs de la vérité qui permette la reconnaissance de celle-ci. Mais plusieurs vérités existent comme les vérités contingente, lexicale ou logique. Dans ce cas précis l’existence de plusieurs vérités impliquent l’existence de plusieurs critères. Or qu’est-ce que la vérité, et quelles sont ses attributs, le sens de ce mot ? Sur quoi porte la vérité ? Distinguer la réalité de la vérité, revient à distinguer les objets des jugements qu’on porte sur eux. Comment atteindre la vérité, a quoi la reconnaît-on ? Ce qui nous permettra de démontrer dans quelle mesure on peut avoir connaissance du réel, et par ailleurs, la valeur qualitative de la vérité avec comme question : Toute vérité est-elle bonne à dire ? Pour cela on définira dans un premier temps les mots reconnaître et vérité, puis ce qu’est réellement la vérité à travers l’exemple de la réminiscence.

La vérité s’applique aux idées, non aux choses. Elle est disponible, et partout la même. Le langage courant confond bien souvent les termes réalité et vérité. Or, il convient de les distinguer soigneusement. Un objet (ce ballon, cette chaise), un être seront qualifiés de « réels ». Ce ballon est réel, autrement dit il existe effectivement ; ce n’est pas une fiction de mon imagination. Mais cela n’aurait aucun sens de dire : « Le ballon, cette chaise sont vrais » (ou « faux »). La vérité est une valeur qui concerne exclusivement nos énoncés, nos pensées, nos jugements. Ainsi, par exemple, les jugements : « Ce ballon existe », « Cette chaise est rouge » peuvent parfaitement être dits « vrais » ou « faux ». La vérité ou la fausseté qualifient donc, non l’objet lui-même, mais la valeur de mon assertion.
Cependant, le vrai est à lui-même sa marque. Il faut chercher maintenant quel est le critère de la vérité. Comment reconnaître, caractériser, définir le jugement vrai ? La réponse la plus simple est celle-ci : le jugement vrai se reconnaît à ses caractères essentiels, il se manifeste par son évidence. Ce ne sont pas les choses qui sont vraie ou fausses, mais la raison qu’on se fait d’eux. De sorte que la vérité qualifie un jugement, un discours, une proposition, un énonce, une opinion. Mais dans ce cas, chaque vérité est-elle vraie (ou fausse) ?
Reconnaître quelqu’un implique que l’on a déjà connu cette personne auparavant. En effet, lorsque je croise mon voisin, je le reconnais car ma mémoire assimile cette personne comme étant mon voisin. Donc lorsqu’on se demande comment reconnaître la vérité, cela implique que la vérité se trouve en nous même. C’est notre expérience de la vie qui va nous permettre de reconnaître la vérité, d’avoir du « bon sens » et de la raison.

La vérité est une réalité située en dehors du champ d'appréciation personnelle, c'est un fait objectif et non subjectif. La notion de vérité n’a de sens que si elle est unique est universel. « Ce n'est pas parce que nous pensons d'une manière vraie que tu es blanc, que tu es blanc, mais c'est parce que tu es blanc qu'en disant que tu l'es nous disons la vérité. ». Dans cette citation extraite des Métaphysiques, Aristote dit que la vérité de nos pensées repose sur une réalité qui nous est extérieure, qui ne dépend pas de nous et qui précède ce que nous pensons. Nous n'inventons pas la réalité que nous pensons : l'esprit ne créé pas un objet en sorte que cet objet lui corresponde ; au contraire, l'objet existe en dehors de la pensée vraie, et donc avant elle. Mais cela ne veut pas dire pour Aristote que nous trouvons la vérité dans les choses, bien que la vérité soit l'un des sens de l'être. Quels sont les critères de la vérité ? Est vrai ce que tout le monde croit : théorie conformiste ; Est vrai ce qui est évident : théorie rationaliste (c’est le critère de Descartes : le "bon sens" ou raison reconnaît immédiatement la vérité des idées claires et distinctes) ; Est vrai ce qui est efficace : théorie pragmatisme (Kant ou W.James) ; Est vrai ce qui est conforme à la réalité : théorie de la vérité-correspondance.
A chaque critère il y a une vérité, donc toute vérité s’assimile à un critère bien précis. Mais dans quelle mesure l’homme peut-il distinguer ces vérités ? C’est à ce moment la qu’intervient la réminiscence.

La réminiscence, c’est ressaisir les connaissances qui sont déjà contenus dans l’âme. Comment chercher ou reconnaître la vérité alors qu’on ne la connaît pas ? Dans le Ménon, Socrate parvient à faire démontrer à un ignare (Cf l’esclave) les propriétés d’un carré. Car selon lui, on dispose en nous toute les connaissances suffisantes, mais c’est la méthode qui manque (La dialectique par exemple). C’est grâce à la remémoration (et non la réminiscence) qu’on accède a travers la sensation d’objet particulier, à une idée. Or le passage du particulier au général, c’est la réminiscence. On produit donc des liens entre les objets et les choses du quotidien qui nous permettent de les reconnaître (quand je vois cette médaille je pense à mon grand-père).


Est-ce bien?? Merci d'avance

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