devoir de philo URGENT

Publié le 9 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 14 nov. 2011 dans 12A
5

Sujet du devoir

« On a beau vouloir confondre l'indépendance et la liberté. Ces deux choses sont si différentes que
même elles s'excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu'il lui plaît, on fait souvent ce qui
déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas lin état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté
qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la
nôtre. Quiconque est maître ne peut être libre, et régner c'est obéir. Je ne connais de volonté
vraiment libre que celle à laquelle nul n'a droit d'opposer de la résistance; dans la liberté commune
nul n'a droit de faire ce que la liberté d'un autre lui interdit, et la vraie liberté n'est jamais destructive
d'elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car, comme qu'on s'y
prenne tout gêne dans l'exécution d'une volonté désordonnée.
Il n'y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois : dans l'état même de
nature l'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre
obéit, mais il ne sert pas; il a des chefs et non pas des maîtres; il obéit aux lois, mais il n'obéit
qu'aux lois et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes. Toutes les barrières qu'on
donne dans les républiques au pouvoir des magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs
atteintes l'enceinte sacrée des lois: ils en sont les ministres non les arbitres, ils doivent les garder
non les enfreindre. Un peuple est libre, quelque forme qu'ait son gouvernement, quand dans celui
qui le gouverne il ne voit point l'homme, mais l'organe de la loi. En un mot, la liberté suit toujours
le sort des lois, elle règne ou périt avec elles; je ne sache rien de plus certain. »

Jean-Jacques Rousseau, Lettres écrites sur la montagne, Huitième lettre, 1764.

1.Pourquoi, selon Rousseau, ne faut-il pas confondre liberté et indépendance ?
2. Expliquez la phrase : « Un peuple libre obéit, mais ne sert pas ; il a des chefs et non pas des
maîtres. »
3. Quelles sont les qualités d’un bon « magistrat » selon Rousseau ?
4. A quelle condition la loi est-elle condition de la liberté ?

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai essayer de le faire mais je comprends pas le texte .. j'ai besoin d'aide pour toutes les questions et surtout pour la dernière
merci d'avance



0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte