Explication de Texte de John Locke Essai sur l'entendement humain

Publié le 28 avr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 5 mai 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

L'explication de texte porte sur le devoir, le bonheur et le désir et je pense que le thème est que le bonheur est instrument de liberté mais subordonné au devoir.

L'inclination, la tendance au bonheur de leur nature est pour les hommes une obligation et une raison de prendre soin de ne pas se tromper de bonheur ni de le manquer ; elles les engagent donc nécessairement à la circonspection, à la délibération et à la prudence dans la conduite des actions particulières qui sont les moyens d'obtenir ce bonheur. Quelle que soit la nécessité déterminant à la poursuite du bonheur authentique, la même nécessité, dotée de la même force, établit la suspension, la délibération et la circonspection envers tout désir qui se présente : le satisfaire, n'est-ce pas interférer avec notre vrai bonheur et nous en détourner ? Ceci me semble être le grand privilège des êtres raisonnables ; et je voudrais qu'on se demande sérieusement si la source et la mise en œuvre majeures de toute la liberté qu'ont les hommes, qu'ils peuvent acquérir, ou qui peut leur être utile, et dont dépend la tournure de leurs actions, ne résident pas en ce qu'ils peuvent suspendre leur désir, et les empêcher de déterminer leur volonté à une action jusqu'à ce qu'ils aient soigneusement et correctement examiné le bien et le mal, autant que l'exige l'importance de la chose. Ceci, nous sommes capables ; et quand nous l'avons fait, nous avons fait notre devoir, tout ce qui est en notre pouvoir, et tout ce qui est effectivement nécessaire.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai effectué le travail suivant mais ne parvient pas à garnir et analyser.


Dans ce texte, le philosophe anglais John Locke opère une profonde distinction entre d’une part le bonheur authentique et d’autre part le bonheur illusoire. En effet, afin d’organiser cette différenciation, le philosophe libéral met en exergue les notions de liberté à savoir la faculté d’agir d’après sa volonté et sans contraintes extérieures, le devoir en d’autres termes, un impératif que l’homme doit nécessairement accomplir en vertu d’une obligation et enfin le bonheur qui renvoie à un état de plénitude auquel aspire chaque homme. Ainsi, le philosophe Britannique soutient la thèse selon laquelle la suspension des désirs serait pour l’homme la condition nécessaire afin d’accéder à un bonheur authentique et non illusoire. En effet, pour Locke le caractère inné poussant l’homme au bonheur peut tendre à vouloir lui faire accéder au bonheur en satisfaisant ses désirs alors que l’accès au bonheur authentique ne peut véritablement que s’obtenir après un jugement du bien et du mal subordonné par la volonté de chaque homme. Pour Locke, le devoir est donc manifestement un élément fondamental de l’accès au bonheur dit authentique. De la même façon, si John Locke place le devoir comme le garant de la distinction entre le bien et le mal et donc in fine le bonheur authentique et le bonheur illusoire, il semble fondamental de s’interroger sur cette valeur morale. Le bonheur ne se confond-il pas avec le bien en tant que valeur morale ? Au nom de quel impératif répond la raison ? La délibération en son for intérieur entre d’une part le bien et d’autre part le mal est-elle vraiment la clé du bonheur authentique ou bien peut-elle être soumise à contestations ? Le philosophe John Locke met tout d’abord en exergue l’idée selon laquelle l’inclination à tendre au bonheur est innée mais qu’il convient fondamentalement de distinguer le bonheur authentique et le bonheur illusoire (L1-L5). Dans un second temps, John Locke démontre que le bonheur illusoire se manifestement par la satisfaction des désirs s’impose véritablement comme un obstacle au véritable bonheur de l’homme en d’autres termes le bonheur authentique (L5-L10). Enfin, John Locke met en avant la primauté de la raison et de la volonté qui permettent à l’homme de suspendre ses désirs et in fine parvenir au bonheur qualifié d’authentique. En réalisant son devoir, Locke montre donc que le bonheur se confond avec le bien en tant que valeur morale (L10-L19).








Tout d’abord, John Locke met en exergue l’idée selon laquelle il existe manifestement une inclination innée au bonheur chez l’homme, mais qu’il convient nécessairement de distinguer le bonheur authentique du bonheur qualifié d’illusoire.
Dans la première partie de son argumentation, Locke défend l’idée selon laquelle les hommes seraient doués de certaines prédispositions au bonheur à l’état naturel. De la même façon, dès la ligne 2 « ne pas se tromper de bonheur ni le manquer » le philosophe met en avant une certaine bipolarisation conceptuelle au sein de laquelle il sépare de manière implicite le bonheur authentique et le bonheur illusoire. L’essence même de l’inclination de l’homme au bonheur imposerait donc à l’homme de savoir mener un certain nombre d’arbitrages afin de pouvoir atteindre un bonheur authentique. En effet, l’inclination au bonheur à l’état naturel serait le point de départ de l’arbitrage propre à permettre à l’homme d’atteindre le bonheur authentique. Ainsi, pour Locke le bonheur authentique n’apparaît pas comme inné et suppose un certain effort intellectuel de la part de l’homme qui doit être en mesure de faire preuve de certaines qualités propres à lui offrir la capacité de ne pas viser un bonheur secondaire perçu comme illusoire. De manière générale, le philosophe britannique invite à faire preuve de retenue en pesant le pour et le contre dans la pratique des actions visant à atteindre le bonheur. Parallèlement, ce point de vue est notamment en partie partagé par l’école du Portique. En effet, dans les Lettres à Lucilius, le philosophe romain Sénèque met en exergue la nécessité de faire preuve de retenue dans ses actions notamment en ne se laissant pas guider par ses passions mais aussi en s’interrogeant sur la nécessité ou bien la contingence de chaque action que nous faisons. ( Dans son ouvrage intitulé Discours sur l’Origine de l’Inégalité parmi les Hommes, le philosophe Jean Jacques Rousseau montre donc que toute délibération, prudence ou encore retenue est futile dans la mesure où l’homme est heureux à l’état primitif et ce n’est que lorsqu’il se sédentarise qu’il rompt avec cet état de plénitude qui lui était garanti auparavant. )
De la ligne … à la … le philosophe John Locke mais justement en avant le bonheur qui résulte de la satisfaction complète de tous les désirs à savoir le bonheur illusoire.

Troisième Partie ? Deuxième partie ?




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