Peut-on être libre et l'ignorer ? Dissertation de philosophie

Publié le 8 mai 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 11 mai 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonsoir, 

Notre professeur de philosophie nous a demandé de rédiger une dissertation répondant a cette problématique. Je vous partage donc mon travail pour que vous puissiez m'aider a compléter mon devoir si nécessaire, ou même corriger mes fautes et me donner votre avis sur ce que j'ai fais :)

Merci d'avance pour votre aide !

Voici où j'en suis :

Où j'en suis dans mon devoir

Affirmer ne pas être libre c’est ne pouvoir agir en connaissance de cause et être le jouet d’éléments qu’on ne comprend pas. Mais ne pas être libre c’est aussi ne pas être en mesure de choisir, que l’on sache ou non .Aujourd'hui nous considérons comme libre celui qui n’est pas soumis, qui dispose de lui-même et de ses biens. La liberté s’entend alors comme l’absence de contraintes externes et comme de pouvoir faire ce que l’on veut. Il n’y a que les êtres vivants qui peuvent être libres dans la mesure où ce sont les seuls qui sont susceptibles d’agir sans être déterminé par quelque chose d’extérieur, Toute fois, la liberté ne touche qu’une catégorie des êtres vivant. En effet, la « liberté » des animaux est limitée ; L’animal n’a pas le pouvoir de choisir de suivre ou de ne pas suivre ses instincts ; c’est pourquoi on dit souvent qu’il agit par instinct car il est soumis aux lois de la nature bien qu’il agisse pour des raisons qui lui sont propre. Ainsi, la liberté supposerait le choix, mais un choix éclairé car c’est un choix dont on a conscience, ce qui fait de nous un être libre.

Aujourd’hui, ’homme se sent spontanément plus ou moins libre, mais ce sentiment n’est-il pas illusoire ? L’homme peut-il alors ne pas être libre mais l’ignorer ?

Nous présenterons donc dans ce commentaire les différentes facettes de la liberté de l’individu, à travers d’une part la liberté politique et d’autre par la liberté du sujet pour répondre à cette interrogation.

 

Tout d’abord, On nomme liberté politique ou civile la possibilité pour un individu d’agir comme il l’entend. Mais ces agissements doivent se faire dans un cadre légal commun instauré par l’État.

Les lois définissent ainsi des droits, mais aussi des devoirs et des interdits : elles guident nos actions et limitent nos pouvoirs. Elles apparaissent alors comme un frein à la liberté, et devrait donc être aboli, car puisque les lois limite notre liberté, elle nous empêche d’être libre. Dans une société sans lois, chacun devrait savoir se limiter soit même sans qu’une force extérieure ne les y oblige, auquel cas la vie en communauté serait impossible, tant chacun viserait ses propres intérêt. Néanmoins, l’homme n’est pas capable d’agir ainsi.

En effet, sans loi institué, ce serait la loi du plus fort qui règnerait, et le monde serait en conflit permanent. Selon Hobbes, un philosophe du 17eme siècle, l’état permet ainsi de garantir la sécurité car selon lui «  Lhomme est un loup pour Lhomme » ainsi, chacun considèrent avant tout ses intérêts privés, l’individu le plus fort serait alors le plus libre, sans jamais l’être totalement car il ne sera jamais à l’abris des autres, luttant eux aussi pour leurs intérêt .Il parait donc nécessaire de mettre en place un pouvoir garantissant à chacun la sécurité et mettant fin à la loi du plus fort c’est la liberté naturelle.

L’état reposerait alors sur un contrat social dans lequel chacun, conscient de ses intérêts, abandonne ses droits à un tiers chargé alors de faire régner la paix civile au sein de l’état, chacun s’y soumettrait alors .

Néanmoins, un autre philosophe rousseau français 18eme  montre que la liberté est inaliénable, et que la légitimité de l’état réside dans sa capacité à garantir la liberté. La liberté civile ou politique désignée le fait de n’être soumis qu’aux lois, et non à un homme. Pour qu’il y ait vraiment liberté les lois doivent venir de la volonté générale en vue du bien commun. Obéir aux lois serait donc obéir a soi-même. Ainsi, le pouvoir ne sera légitime que s’il relie tous les membres de l’état, y compris ceux qui représente le peuple ; la démocratie s’impose donc car le peuple exerce la souveraineté. Les lois doivent ainsi être l’expression de la volonté générale et non celle d’un homme ou group d’individu. La fin de l’Etat serait donc la garantit de la liberté  et non la sécurité

Ainsi, le pouvoir politique ne peut venir de  la force qui est d’ordre physique, car elle ne peut justifier l’obéissance et le devoir qui sont d’ordres moral ; Même si les citoyens s’obligent à obéir, ils ne peuvent être contraints. L’Etat est alors dirigé par une autorité légitime et non une domination illégitime.

L’état, bien que pouvant paraitre comme une entrave à la liberté départ les lois permet ainsi aux citoyens de vivre en communauté, à labris et libre car ce sont ces mêmes citoyens qui ont décidé de leur représentant et ainsi d’obéir a ces lois. Le régime démocratique et donc le régime qui respecte parfaitement la liberté de chacun tout en assurant leur sécurité, bien que ce ne soit pas la fin de l’état. Lorsque nous obéissons à la loi, nous nous obéissons donc à nous même.

 

Ensuite, dans le cadre de la liberté du sujet, il semblerait que l’homme libre soit celui qui se détermine par lui-même. Elle se comprend comme le pouvoir de choisir, d’être cause première de ses actes ce qui suppose la conscience. Ce qui explique pourquoi l’animal ne peut pas être libre puisqu’il agit par instinct et non par conscience.

Ainsi, comme l’indique Kant, c’est ce caractère intelligible, le fait qu’il soit doué de raison qui implique sa responsabilité, lorsque celui-ci a mal agit, car il aurait pu agir autrement, bien que son vécu, ou les causes qui l’ont amené à commettre ce crime le déculpabilise. Cette conscience qu’a l’individu lui permet d’être libre. Toutefois, Spinoza émet une opposition a la liberté comme autodétermination car pour ce philosophe nous sommes ignorantes causes qui pèsent sur nous et nous détermines. La liberté résiderai plutôt dans la connaissance des causes que nous détermines.

Le déterminisme est une conception selon laquelle tous les phénomènes sont lies par des relations de causalité. Il existe de nombreux déterminisme mit en évidence par les sciences comme le déterminisme naturelle pour les sciences de la nature par exemple, ou le déterminisme psychique pour la psychologie. Nous serions donc soumis à de nombreuses influences et nos actes seraient déterminés par des causes qui nous échappent. Toutefois, la connaissance de ces causes permet de les utiliser afin d’atteindre les buts que nous nous sommes donné, et d’atténuer leur influence. Pour être métaphorique, nous pouvons prendre l’exemple d’un surfeur ; celui-ci désir se déplacer la ou les vagues empêche un individu qui souhaiterait se rendre à pieds uniquement là où se trouve les vagues. Elles seraient les causes que nous échappent, et le surfer aurait parfaitement compris ces cause, ce qui lui permet de se rendre là ou l’individu a pieds, en l’occurrence celui qui n’a pas saisi les causes, ne pourra jamais aller car il n’aura pas compris c’est causes, il sera donc malheureux. Le déterminisme, s'il limite la liberté, ne s'y oppose donc pas nécessairement : il lui donne un cadre, par exemple les lois de la nature, et des limites.  L’Homme appartient à la nature et il ne peut donc pas s'extraire de cet ordre. Néanmoins, pour acquérir une liberté effective, l'Homme doit comprendre ce qui le détermine. Donc, la connaissance des lois de la nature par exemple, permet d’élaborer des techniques par lesquelles nous nous affranchissons de certains obstacles naturels. La liberté consiste alors dans la maitrise de soi et du monde, elle admet ainsi des degrés différents.

C’est pourquoi pour des philosophe tel que jean Paul Sartre, » Lhomme est condamné à être libre » et ce même si il est détermine par ce qu’il a toujours des choix à faire. 

 

Ainsi nous avons vu que l’homme, bien que limiter par les lois, est libre car c’est lui-même qui a décidé d’y obéir et que bien qu’il soit limité par le déterminisme,  ce voit condamner a être libre car il a toujours des choix à faire ainsi, l’homme ne peut pas ignorer qu’il n’est pas libre car cela reviendrai à ne pas savoir qu’il n’a pas choisi les lois auxquels il obéit et à ne plus avoir aucun choix à faire, ce qui est impossible, sauf si il est mort .

De toute façons personne ne va lire.




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 8 mai 2016

nononononononononnonon

 Comportement signalé à l'administration
La modération

Anonyme
Posté le 9 mai 2016

La problématique exacte est " peut on ne pas être libre et l'ignorer? " Je me suis trompé

Anonyme
Posté le 10 mai 2016

Bonjour,bah moi je trouve ça cool bien qu'il y est quelque problème surtout avec l'exemple du surfer ou j'ai pas tout comprit sinon dans l'ensemble ça m'a l'air juste,ha et la dernière phrase pas besoin je pense le "sauf s'il est mort." Pense a dire que pour hobbes il faut un état qui ressemblerait plus a un état totlitaire,une olygarchie tout ça et que vu que la loi de base découle du contrat social et que la dictature en ferait aussi partit vu que pour hobbes le contrat social impose un gouvernement,cela conduit donc a penser que la plupart de gens dont la la liberté serait limité par le régime ne s'en rendrait pas compte puisque cela vient d'eux.Ils ne seraient donc pas libres et l'ignoreraient ^^

Anonyme
Posté le 10 mai 2016

Merci Matis de t'être donné la peine de me rectifier sur ces points, dommage que tu n'ai l'ai pas fais plus tôt :D

la biz


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