Corpus de textes: le théâtre

Publié le 27 févr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 2 mars 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonsoir j'ai un corpus à faire sur le théâtre...
La question est: Quelle est la conception du théâtre qui s’exprime dans ces textes ? Vous aurez soin, pour mieux apprécier leur visée argumentative, de prendre en compte la forme qu’ils empruntent.

Voici les texte:
-Pierre Corneille, L'Illusion comique,acte V , scéne 6
-Abbé Du Bos, Réflexions critiques sur la poésie et la peinture
-Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M.D'Alembert sur les spectacles
-Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Préface du Mariage de Figaro
(Sur ce site il y a les textes: http://stef.pellegrino.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=17&Itemid=33 )

Je n'ai pas compris tout les textes surtout celui de Abbé du Bos et je n'arrive pas à faire de conclusion correcte, pouvez vous m'aider, merci (:

 

Où j'en suis dans mon devoir

Voilà ce que j'ai fait pour l'instant:
Chaque texte du corpus est un extrait évoquant le théâtre. Plus précisément, chaque extrait est écrit sous formes divers . Les textes sont du XVIIe siècle pour Corneille et du XVIIIe pour Du Bos, Rousseau et Beaumarchais.
Dans ces textes, les auteurs évoquent la place du théâtre dans les sociétés. Ils en font l'éloge doivent lutter contre certains appriories.

Le premier, dans l'extrait de la pièce de Corneille, Alcandre veut persuader Primadent de tout l'intérêt du théâtre qui semble être le seul à ne pas l'apprécié. Quant à Rousseau, sans sa lettre il analyse les méfaits du théâtre, qui cherche plutôt à plaire qu'à instruire, donne trop de place à l'amour. Beaumarchais rejoint l'avis de Rousseau mais il veut qu'une pièce amuse et instruise à la fois. Enfin, pour Abbé du Bos, un personnage ici le scélérat ne doit pas être capable d'intéresser par lui-même, il doit être capable d'émouvoir. Par conséquent chacun explique contre quoi ils doivent en donnant leurs conceptions, comment lutter pour rendre le théâtre meilleur.

Certains cherchent à faire ressortir la beauté du spectacle. C'est le cas pour Corneille qui fait l'éloge du théâtre en générale A ce sujet, il utilise le superlatif de supériorité « le plus », « si beau ». , l’hyperbole ("idôlatrer"), des termes mélioratifs "grand équipage", bel étalage", "parer", « admirer ». De même dans la préface du Mariage de Figaro qui fait l'éloge de la tragédie "L'auteur tragique, hardi dans ses moyens, ose admettre le crime atroce..." contre la comédie dites "moins audacieuse". Du bois donne le but de la tragédie, c'est à dire de purger les passions. Quant à Rousseau, il ne fait pas l'éloge du théâtre mais évoque la nécessité de règles supplémentaires pour que la comédie puisse avoir sa place dans la société.

En outre, le théâtre à différentes manières de toucher le public. La préface de figaro aborde l'outrage aux bonnes moeurs qu'elle représenterait. De même dans la lettre de Rousseau,la peur que la comédie entache la bonne société par des gestes et des propos inconvenants est claire.

Ce registre a un certains pouvoir. C'est ce que montre Alcandre, il fait croire à la fausse mort de Clindor. C'est en effet le rôle du comédien, de rendre le spectacle vivant. Primadent finit par reconnaître que comédien est un métier aussi noble qu'un autre "le métier qu'il a pris est meilleur que le mien". Comme arguments, il dit par exemple que c’est le théâtre qui apporte la gloire et lui permet de gagner sa vie. Quant à Du Bos, il exprime bien que le comédien pour être capable d'émouvoir mais tout ne doit pas être concentré sur lui seul "ne doit pas être capable d'intéresser par lui-même; ainsi le spectateur ne saurait prendre part à ses aventures...". De même pour Rousseau qui explique qu'il ne faut pas s’imposer comédien sous certains prétextes "Il n'a point de rôle à jouer: il n'est pas comédien".

Ainsi, chacun de ces auteurs donnent une conception différentes du théâtre sous différentes formes, une pièce de théâtre pour Corneille, un texte/ article pour Abbé Du Bos, une lettre pour Rousseau et dans une préface d'un livre pour Beaumarchais.




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 févr. 2015

J'ai essayé de corriger ton texte. Je ne modifie en aucun cas ton argumentation.

En gras = corrections | En italique = suggestions

 

Chaque texte du corpus est un extrait évoquant le théâtre. Plus précisément, chaque extrait est écrit sous formes divers . -> Ça n'a pas de sens. "Forme" est un nom féminin, donc tu aurais dû écrire "forme diverse". Mais là encore, je ne comprends pas ce que tu as voulu exprimer.

 

Les textes sont du XVIIe siècle pour Corneille et du XVIIIe pour Du Bos, Rousseau et Beaumarchais.
Dans ces textes, les auteurs évoquent la place du théâtre dans les sociétés.-> j'aurais plutôt dit "la société". Cependant, ce n'est pas faux.

Ils en font l'éloge doivent lutter contre certains a priori. -> faute d'orthographe.

Le premier, dans l'extrait de la pièce de Corneille, Alcandre veut persuader Primadent de tout l'intérêt du théâtre qui semble être le seul à ne pas l'apprécier. -> Faute + c'est assez maladroit. À quoi se rapporte "le premier" ?

Quant à Rousseau, dans sa lettre , il analyse les méfaits du théâtre, qui cherche plutôt à plaire qu'à instruire, donne trop de place à l'amour. -> Plutôt bien.

Beaumarchais rejoint l'avis de Rousseau mais il veut qu'une pièce amuse et instruise à la fois.-> Correcte.

Enfin, pour Abbé du Bos, un personnage ici le scélérat ne doit pas être capable d'intéresser par lui-même, il doit être capable d'émouvoir.-> Bien, il faudrait quand même dire que cet effet s'appelle la catharsis.

Par conséquent chacun explique contre quoi ils doivent en donnant leurs conceptions, comment lutter pour rendre le théâtre meilleur. -> C'est confus...

Certains cherchent à faire ressortir la beauté du spectacle. C'est le cas pour Corneille qui fait l'éloge du théâtre en général. -> Plutôt bien. Mais attention à l'orthographe.

À ce sujet, il utilise des superlatifs de supériorité « le plus » et « si beau ». L’hyperbole "idolâtrer", des termes mélioratifs tels que "grand équipage", bel étalage", "parer", « admirer ». -> Il faudrait expliquer leurs effets.

De même, dans la préface du Mariage de Figaro qui fait l'éloge de la tragédie "L'auteur tragique, hardi dans ses moyens, ose admettre le crime atroce..." contre la comédie dites "moins audacieuse". Du bois donne le but de la tragédie, c'est à dire de purger les passions. -> Bien.

Tandis que Rousseau ne fait pas l'éloge du théâtre mais évoque la nécessité de règles supplémentaires pour que la comédie puisse avoir sa place dans la société. -> Bien.

En outre, le théâtre a différentes manières de toucher le public. La préface du Mariage de Figaro aborde l'outrage aux bonnes mœurs qu'elle représenterait. -> Pas très clair.

De même dans la lettre de Rousseau,la peur que la comédie n'entache la bonne société par des gestes et des propos inconvenants est claire. -> plutôt correct mais à expliciter.

Ce registre a un certains pouvoir. C'est ce que montre Alcandre en faisant croire à la fausse mort de Clindor. C'est en effet le rôle du comédien, de rendre le spectacle vivant. -> Oui. Mais de quel registre est-il question ?

Primadent finit par reconnaître que comédien est un métier aussi noble qu'un autre "le métier qu'il a pris est meilleur que le mien". -> Oui.

Comme arguments, il dit par exemple que c’est le théâtre qui apporte la gloire et lui permet de gagner sa vie. -> Maladroit. "Par exemple" est difficilement acceptable dans un devoir. Et le "comme arguments" d'autant plus au pluriel donne un aspect bizarre à la phrase.

Quant à Du Bos, il exprime bien que le comédien pour être capable d'émouvoir mais tout ne doit pas être concentré sur lui seul "ne doit pas être capable d'intéresser par lui-même ainsi le spectateur ne saurait prendre part à ses aventures...".-> Confus.

De même pour Rousseau qui explique qu'il ne faut pas s’imposer comédien sous certains prétextes "Il n'a point de rôle à jouer: il n'est pas comédien". -> Idem.

Ainsi, chacun de ces auteurs donnent une conception différentes du théâtre sous différentes formes, une pièce de théâtre pour Corneille, un texte/ article pour Abbé Du Bos, une lettre pour Rousseau et dans une préface d'un livre pour Beaumarchais. -> Plutôt bien.

 

Dans l'ensemble, c'est à retravailler aussi bien au niveau des structures de phrases que des arguments. Attention aux répétions ("quant à...", "de même pour..." etc. utilise des synonymes).

Anonyme
Posté le 27 févr. 2015


 
 
 
 
 
 
 
 

Les textes sont du XVIIe siècle pour Corneille et du XVIIIe pour Du Bos, Rousseau et Beaumarchais.
Dans ces textes, les auteurs évoquent la place du théâtre dans les sociétés.-> j'aurais plutôt dit "la société". Cependant, ce n'est pas faux.

Ils en font l'éloge doivent lutter contre certains a priori. -> faute d'orthographe.

Le premier, dans l'extrait de la pièce de Corneille, Alcandre veut persuader Primadent de tout l'intérêt du théâtre qui semble être le seul à ne pas l'apprécier. -> Faute + c'est assez maladroit. À quoi se rapporte "le premier" ?

Quant à Rousseau, dans sa lettre , il analyse les méfaits du théâtre, qui cherche plutôt à plaire qu'à instruire, donne trop de place à l'amour. -> Plutôt bien.

Beaumarchais rejoint l'avis de Rousseau mais il veut qu'une pièce amuse et instruise à la fois.-> Correcte.

Enfin, pour Abbé du Bos, un personnage ici le scélérat ne doit pas être capable d'intéresser par lui-même, il doit être capable d'émouvoir.-> Bien, il faudrait quand même dire que cet effet s'appelle la catharsis.

Par conséquent chacun explique contre quoi ils doivent en donnant leurs conceptions, comment lutter pour rendre le théâtre meilleur. -> C'est confus...

Certains cherchent à faire ressortir la beauté du spectacle. C'est le cas pour Corneille qui fait l'éloge du théâtre en général. -> Plutôt bien. Mais attention à l'orthographe.

À ce sujet, il utilise des superlatifs de supériorité « le plus » et « si beau ». L’hyperbole "idolâtrer", des termes mélioratifs tels que "grand équipage", bel étalage", "parer", « admirer ». -> Il faudrait expliquer leurs effets.

De même, dans la préface du Mariage de Figaro qui fait l'éloge de la tragédie "L'auteur tragique, hardi dans ses moyens, ose admettre le crime atroce..." contre la comédie dites "moins audacieuse". Du bois donne le but de la tragédie, c'est à dire de purger les passions. -> Bien.

Tandis que Rousseau ne fait pas l'éloge du théâtre mais évoque la nécessité de règles supplémentaires pour que la comédie puisse avoir sa place dans la société. -> Bien.

En outre, le théâtre a différentes manières de toucher le public. La préface du Mariage de Figaro aborde l'outrage aux bonnes mœurs qu'elle représenterait. -> Pas très clair.

De même dans la lettre de Rousseau,la peur que la comédie n'entache la bonne société par des gestes et des propos inconvenants est claire. -> plutôt correct mais à expliciter.

Ce registre a un certains pouvoir. C'est ce que montre Alcandre en faisant croire à la fausse mort de Clindor. C'est en effet le rôle du comédien, de rendre le spectacle vivant. -> Oui. Mais de quel registre est-il question ?

Primadent finit par reconnaître que comédien est un métier aussi noble qu'un autre "le métier qu'il a pris est meilleur que le mien". -> Oui.

Comme arguments, il dit par exemple que c’est le théâtre qui apporte la gloire et lui permet de gagner sa vie. -> Maladroit. "Par exemple" est difficilement acceptable dans un devoir. Et le "comme arguments" d'autant plus au pluriel donne un aspect bizarre à la phrase.

Quant à Du Bos, il exprime bien que le comédien pour être capable d'émouvoir mais tout ne doit pas être concentré sur lui seul "ne doit pas être capable d'intéresser par lui-même ainsi le spectateur ne saurait prendre part à ses aventures...".-> Confus.

De même pour Rousseau qui explique qu'il ne faut pas s’imposer comédien sous certains prétextes "Il n'a point de rôle à jouer: il n'est pas comédien". -> Idem.

Ainsi, chacun de ces auteurs donnent une conception différentes du théâtre sous différentes formes, une pièce de théâtre pour Corneille, un texte/ article pour Abbé Du Bos, une lettre pour Rousseau et dans une préface d'un livre pour Beaumarchais. -> Plutôt bien.

 

Dans l'ensemble, c'est à retravailler aussi bien au niveau des structures de phrases que des arguments. Attention aux répétions ("quant à...", "de même pour..." etc. utilise des synonymes).


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