Sujet d'invention

Publié le 7 mai 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 10 mai 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

-Quelques mois plus tard, Jean Valjean rencontre un ancien forçat et lui fait le récit de son évasion maquillée en noyade.
En vous appuyant sur les éléments de l’action décrite dans le texte de Victor Hugo, vous racontez à la première personne. Le narrateur est Jean Valjean, la scène est racontée de son point de vue-

Voici le texte de Victor Hugo:

La scène se déroule dans le port de Toulon où est amarré un vaisseau de guerre, l’Orion. Victime d’un accident, un matelot, accroché à l’un des mâts du navire, est sur le point de tomber à la mer et de se noyer. Le forçat Jean Valjean, qui travaille sur le pont du navire, grimpe le long du mât pour lui porter secours. Il en profitera pour s’échapper, en simulant une noyade…

En un clin d’oeil il fut sur la vergue2. Il s'arrêta quelques secondes et parut la mesurer du regard. Ces secondes, pendant lesquelles le vent balançait le gabier3 à l'extrémité d'un fil, semblèrent des siècles à ceux qui regardaient. Enfin le forçat leva les yeux au ciel, et fit un pas en avant. La foule respira. On le vit parcourir la vergue en courant. Parvenu à la pointe, il y attacha un bout de la corde qu'il avait apportée, et laissa pendre l'autre bout, puis il se mit à descendre avec les mains le long de cette corde, et alors ce fut une inexplicable angoisse, au lieu d'un homme suspendu sur le gouffre, on en vit deux. On eût dit une araignée venant saisir une mouche ; seulement ici l'araignée apportait la vie et non la mort. Dix mille regards étaient fixés sur ce groupe. Pas un cri, pas une parole, le même
frémissement fronçait tous les sourcils. Toutes les bouches retenaient leur haleine, comme si elles eussent craint d'ajouter le moindre souffle au vent qui secouait les deux misérables. Cependant le forçat était parvenu à s'affaler près du matelot. Il était temps ; une minute de plus, l'homme, épuisé et désespéré, se laissait tomber dans l'abîme ; le forçat l'avait amarré solidement avec la corde à laquelle il se tenait d'une main pendant qu'il travaillait de l'autre.
Enfin on le vit remonter sur la vergue et y haler4 le matelot ; il le soutint là un instant pour lui laisser reprendre des forces, puis il le saisit dans ses bras et le porta, en marchant sur la vergue jusqu'au chouquet, et de là dans la hune5 où il le laissa dans les mains de ses camarades.
À cet instant la foule applaudit ; il y eut de vieux argousins de chiourme qui pleurèrent, les femmes s'embrassaient sur le quai, et l'on entendit toutes les voix crier avec une sorte de fureur attendrie : « La grâce de cet homme ! »
Lui, cependant, s'était mis en devoir de redescendre immédiatement pour rejoindre sa corvée. Pour être plus promptement arrivé, il se laissa glisser dans le gréement et se mit à courir sur une basse vergue. Tous les yeux le suivaient. À un certain moment, on eut peur ; soit qu'il fût
fatigué, soit que la tête lui tournât, on crut le voir hésiter et chanceler. Tout à coup la foule poussa un grand cri, le forçat venait de tomber à la mer. La chute était périlleuse. La frégate l'Algésiras était mouillée auprès de l'Orion, et le pauvre galérien était tombé entre les deux navires. Il était à craindre qu'il ne glissât sous l'un ou sous l'autre. Quatre hommes se jetèrent en hâte dans une embarcation. La foule les encourageait,l'anxiété était de nouveau dans toutes les âmes. L'homme n'était pas remonté à la surface. Il avait disparu dans la mer sans y faire un pli, comme s'il fût tombé dans une tonne d'huile. On sonda, on plongea. Ce fut en vain. On chercha jusqu'au soir; on ne retrouva pas même le corps.
Le lendemain, le journal de Toulon imprimait ces quelques lignes : – « 17 novembre 1823. – Hier, un forçat, de corvée à bord de l’Orion, en revenant de porter secours à un matelot, est tombé à la mer et s'est noyé. On n'a pu retrouver son cadavre. On présume qu'il se sera engagé sous le
pilotis8 de la pointe de l'Arsenal. Cet homme était écroué sous le n° 9430 et se nommait Jean Valjean. »

Hugo, Les Misérables (1862)

Où j'en suis dans mon devoir

Je suis complétement perdu en plus de ça j'ai un devoir maison de bio, ainsi que de maths mais je ne peux pas me permettre non plus de mettre tous mes devoirs sur ce site ! J'espère que vous pourrais m'aider, en attendant je vais réviser l'Histoire ! :)
Merci de votre compréhension..



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