Une Ecriture d'invention

Publié le 19 nov. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 22 nov. 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

Imaginez que vous faites partie de l’équipage de Bougainville. Offensé pas les propos excessifs
du vieillard qui vous semblent injustifiés, vous répondez à ses accusations. Vous serez
attentif à garder un langage soutenu et à ne pas faire d’anachronismes.

pouvez vous m'aidez a faire ce sujet s'il vous plait je n'y arrive vraiment pas... voici le texte :Dans cet ouvrage, Diderot imagine un supplément au récit de voyage que fit l’explorateur Bougainville en 1771,
lorsqu’il revint de son tour du monde. Deux voyageurs, A et B, discutent sur les différentes étapes de ce récit.
Le texte que nous étudions rapporte le soi-disant dialogue, tenu entre un vieux chef tahitien et le navigateur
qui s’apprête à quitter avec ses hommes l’île de Tahiti. C’est le chef tahitien qui parle.
Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t’avons-nous
saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t’avons-nous associé dans nos champs au travail de nos
animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous nos moeurs ; elles sont plus sages et
plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre
tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes
de mépris, parce que nous n’avons pas su nous faire des besoins superflus ? Lorsque nous avons faim,
nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos
cabanes, qu’y manque-t-il, à ton avis ? Poursuis jusqu’où tu voudras ce que tu appelles les commodités
de la vie ; mais permets à des êtres sensés de s’arrêter, lorsqu’ils n’auraient à obtenir, de la continuité
de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l’étroite limite du
besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? Nous avons rendu la somme de nos
fatigues annuelles et journalières la moindre qu’il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable
au repos. Va dans ta contrée t’agiter, te tourmenter tant que tu voudras, laisse-nous reposer : ne nous
entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. Regarde ces hommes ; vois comme ils sont
droits, sains et robustes. Regarde ces femmes ; vois comme elles sont droites, saines, fraîches et belles.
Prends cet arc, c’est le mien ; appelle à ton aide un, deux, trois, quatre de tes camarades, et tâchez de
le tendre. Je le tends moi seul. Je laboure la terre ; je grimpe la montagne ; je perce la forêt ; je parcours
une lieue de la plaine en moins d’une heure. Tes jeunes compagnons ont eu peine à me suivre ; et j’ai
quatre-vingt-dix ans passés.




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