Changement de point de vue d'un texte.

Publié le 21 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 23 sept. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour, je suis une élève de seconde, et j'ai un devoir à rendre. Je n'ai pas du tout compris comment faire, et j'aurais besoin d'aide.
Alors voici l'extrait de texte :

 


Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.
Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l'esprit un peu romanesque de Mme de Rênal eut d'abord l'idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire. Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrêtée à la porte d'entrée, et qui évidemment n'osait pas lever la main jusqu'à la sonnette. Mme de Rênal s'approcha, distraite un instant de l'amer chagrin que lui donnait l'arrivée du précepteur. Julien tourné vers la porte, ne la voyait pas s'avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout près de l'oreille:
- Que voulez-vous ici, mon enfant?
Julien se tourna vivement, et frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu'il venait faire. Mme de Rênal avait répété sa question.
- Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu'il essuyait de son mieux.
Mme de Rênal resta interdite; ils étaient fort près l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux. Mme de Rênal regardait les grosses larmes, qui s'étaient arrêtées sur les joues si pâles d'abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Bientôt elle se mit à rire, avec toute la gaieté folle d'une jeune fille; elle se moquait d'elle-même et ne pouvait se figurer tout son bonheur. Quoi, c'était là ce précepteur qu'elle s'était figuré comme un prêtre sale et mal vêtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants!
- Quoi, monsieur, lui dit-elle enfin, vous savez le latin?
Ce mot de monsieur étonna si fort Julien qu'il réfléchit un instant.
- Oui, madame, dit-il timidement.
Mme de Rênal était si heureuse, qu'elle osa dire à Julien:
- Vous ne gronderez pas trop ces pauvres enfants?
- Moi, les gronder, dit Julien étonné, et pourquoi?
- N'est-ce pas, monsieur, ajouta-t-elle après un petit silence et d'une voix dont chaque instant augmentait l'émotion, vous serez bon pour eux, vous me le promettez?
S'entendre appeler de nouveau monsieur, bien sérieusement, et par une dame si bien vêtue était au-dessus de toutes les prévisions de Julien: dans tous les châteaux en Espagne de sa jeunesse, il s'était dit qu'aucune dame comme il faut ne daignerait lui parler que quand il aurait un bel uniforme. Mme de Rênal de son côté était complètement trompée par la beauté du teint, les grands yeux noirs de Julien et ses jolis cheveux qui frisaient plus qu'à l'ordinaire parce que pour se rafraîchir il venait de plonger la tête dans le bassin de la fontaine publique. A sa grande joie elle trouvait l'air timide d'une jeune fille à ce fatal précepteur, dont elle avait tant redouté pour ses enfants la dureté et le ton rébarbatif. Pour l'âme si paisible de Mme de Rênal, le contraste de ses craintes et de ce qu'elle voyait fut un grand événement. Enfin elle revint de sa surprise. Elle fut étonnée de se trouver ainsi à la porte de sa maison avec ce jeune homme presque en chemise et si près de lui.
- Entrons, monsieur, lui dit-elle d'un air assez embarrassé.

 

 

Voici la consigne:
Changement de point de point de vue (écriture d'invention):
-Adoptez le point de vue de Madame de Rênal et racontez l'épisode de la rencontre avec Julien. Vous emploierez la première personne du singulier et vous choisirez un titre à votre texte.
-Contraintes d'écriture: respectez le texte initial, le point de vue de Madame de Rénal repérez dans le texte "je" + lexique des émotions, ne pas oublier de signaler l'appréhension de Madame de Rênal qui attend le précepteur.
S'il vous plait! Merci d'avance..

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne sais pas du tout comment faire! J'aurais vraiment besoin d'aide le plus vite possible s'il vous plait..




4 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 21 sept. 2014

Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer.

Une envie de voir "ailleurs", l’impression d'être enfermée dans un huis clos insupportable , qu'est-ce qui pourrait me sortir de cette léthargie?

Et pourtant , le soleil devrait pouvoir me sortir de cette prison. La terrasse est inondée par les rayons chauds, peut-être que cette chaleur estivale va me réchauffer le coeur . Tiens , que fait cet enfant de paysan ici? Il ne semble même pas en bonne santé .Ce n'est pas sa place devant ma porte , comment est-il entré? On dirait qu'il vient de pleurer......

 

Bonne journée

Anonyme
Posté le 21 sept. 2014

A mon avis tu dois raconter l'histoire de ton point de vue à toi ! comme si ti tu étais Madame de Renal 

Je ne sais pas si c'est ça que tu ne comprend pas .

willffy
willffy
Posté le 21 sept. 2014

A mon avis tu dois raconter l'histoire de ton point de vue à toi ! comme si ti tu étais Madame de Renal

 

Exactement!

Anonyme
Posté le 21 sept. 2014

D'accord, merci beaucoup!


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