Commentaire littéraire .

Publié le 25 mai 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 27 mai 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Faire un commentaire littéraire a partir de :
1) Portrait d'un personnage gai et comique.
2) un récit dramatique qui mêle émotion et humour.

le texte est :
Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d’une borne, une balle frappa le cadavre.

- Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu’on me tue mes morts.
Une deuxième balle fit étinceler le pavé à côté de lui. Une troisième renversa son panier. Gavroche regarda, et vit que cela venait de la banlieue.
Il se dressa tout droit, debout, les cheveux au vent, les mains sur les hanches, l’œil fixé sur les gardes nationaux qui tiraient, et il chanta :

On est laid à Nanterre,
C’est la faute à Voltaire,

Et bête à Palaiseau,
C’est la faute à Rousseau.

Puis il ramassa son panier, y remit, sans en perdre une seule, les cartouches qui en étaient tombées, et, avançant vers la fusillade, alla dépouiller une autre giberne. Là une quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta :

Je ne suis pas notaire,
C’est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,

C’est la faute à Rousseau.

Une cinquième balle ne réussit qu’à tirer de lui un troisième couplet :



Joie est mon caractère,
C’est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,

C’est la faute à Rousseau.

Cela continua ainsi quelque temps.
Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air de s’amuser beaucoup. C’était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l’ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d’anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n’était pas un enfant, ce n’était pas un homme ; c’était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu’elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette.

Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s’affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l’Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n’était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l’air, regarda du côté d’où était venu le coup, et se mit à chanter :

Je suis tombé par terre,
C’est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C’est la faute à...
Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler

Où j'en suis dans mon devoir

Voilà ce que j'ai fait :

Ce texte est un extrait d'une œuvre de Victor Hugo qui est « Les Misérables », paru en 1862.
Cet extrait raconte l'histoire d'un personnage gai et comique de l'histoire, mais qui malheureusement va tourner au drame. Cet extrait s'intitule « La Mort de Gavroche ». Gavroche est un garçon qui durant tout l'extrait se fait tirer dessus par d'autres hommes appelés « gardes nationaux » ou bien « soldat », ces hommes vont tirer plusieurs balles avant de le toucher, avant que Gavroche ne meurt.
Cependant, il reste lui-même et n'a pas l'air de paniquer, bien au contraire.

Pour commencer, Victor Hugo fait le portrait d'un personnage comique et gai, ce garçon s'appelle Gavroche. Il montre la mentalité infantile du personnage avec quelques mots comme « Frichte ! » et avec quelques expressions telles que « Voilà qu'on me tue mes morts » qui montrent que Gavroche ne réfléchit pas toujours avant de parler parce que logiquement les morts sont déjà tués. Il montre également sa mentalité d'enfant en soulignant les actions de Gavroche, lorsqu'il se fait tirer dessus il se met à chanter « On est laid à Nanterre, c'est la faute à Voltaire, et bête à Palaiseau, c'est la faute à Rousseau », on voit que Gavroche n'est pas conscient du danger. Il se moque de ce qu'il se passe et évite les balles, Victor Hugo le décrit avec une accumulation l.17-18 «  couchait, redressait, reparaissait... ripostait », on peut penser que le personnage s'amuse. Pour décrire l'enfant, l'auteur utilise plusieurs figures de style comme une anaphore : « ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme, c'était un étrange gamin fée », une allitération : « l'enfant feu follet » et la métaphore « le moineau becquetant les chasseurs » où l'enfant est comparé au moineau car comme celui-ci, Gavroche ne cesse de chanter et les gardes nationaux aux chasseurs car ils ont pour rôle de chasser.
On peut donc voir que Gavroche est courageux, il n'a pas de rien même de la mort et qui il se montre provoquant envers les soldats.


Ensuite Victor Hugo fait de ce récit, un récit particulièrement dramatique qui mêle émotion et humour.
En effet il mêle ces deux sentiments avec l'ignorance de Gavroche lorsqu'il se fait tirer dessus, celui-ci chante et garde le sourire, l'auteur, lui le montre avec l'antithèse « épouvantable et charmant » qui signifie que même avec tout ce qui se passe d'épouvantable le personnage reste gai. Ce qui est à la fois dramatique et humoristique c'est quand les coups de tirs se répètent et seule une balle arrive à le tuer. Pour décrire les actions répétitives, Victor Hugo emploie une gradation l.19 : « pillait, vidait, remplissait » et une énumération « couchait, redressait, s'effaçait ». On voit donc que Gavroche joue avec sa vie, ceci est montré grâce à la personnification sur les balles : « les balles couraient derrière lui » et « cache-cache avec la mort ». L'auteur, à la fin pour dire que Gavroche est mort, utilise un euphémisme « cette petite grande âme » qui est aussi un oxymore avec ses deux adjectifs. Cet euphémisme pourrait faire référence à la métaphore du moineau, quand celui-ci s'envole.


Je n'arrive pas à trouver les conclusions ... aidez moi s'il vous plait



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 25 mai 2011
Voici un exemple de conclusion


Ce récit de victor hugo met en scène un gamin dans un scène de bataille , celui-ci se fait tirer dessus mais il prend sa pour un jeu. Ce texte mêle à la fois émotion et l'humour lors des chansonnetes chanté par gavroche. A la fin nous remarqu'on que gavroche meurt, celui-ci pensant que tout cela était un jeu on peut donc parler d'une mort héroique.
Ouverture : Nous pouvons donc nous demander si d'autre héro comme gavroche son mort héroiquement ?

J'espère t'avoir aider ! :)
Anonyme
Posté le 25 mai 2011
Tu peut ensuite ajouter d'autre information, des citations ... !
Voila !
Anonyme
Posté le 25 mai 2011
Merci . je pense que cela va m'aider !! Merci beaucoup

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